Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...« Iznogoud » va renaître le 21 février !

C’est l’hebdomadaire Livres-Hebdo (avec son n°890 du 16 décembre) qui nous l’annonce : le vizir qui veut être calife à la place du calife va dignement fêter ses 50 ans, le 21 février !
En effet, les éditions Imav, la société d’Anne Goscinny, publiera une nouvelle aventure de l’irascible vizir créé par René Goscinny et Jean Tabary : « Iznogoud président », un album qui sera scénarisé par l’humoriste Nicolas Canteloup, avec Laurent Vassilian, et dessiné par Nicolas Tabary, l’un des fils du créateur graphique décédé en août dernier ; voir le « Coin du patrimoine » que nous lui avons consacré : Hommage à Jean Tabary.
Livres-Hebdo précise également qu’Iznogoud, né en 1962 (après une apparition en 1961 dans une des histoires du « Petit Nicolas »), revient doublement en librairie : outre « Iznogoud président » dans le cadre des « Nouvelles aventures d’Iznogoud », Imav va éditer, le 23 février, un premier volume de compilation rassemblant 25 histoires réalisées de 1962 à 1978.
Par ailleurs, si Imav a repris l’exploitation de l’irascible vizir, les éditions Dargaud conservent les huit premiers volumes de la série et le dernier album en date, « Les 1001 nuits du calife», avait été publié, en 2008, aux éditions Tabary : cela restait, jusqu’à présent, une histoire de famille. Même si la série « Iznogoud » est considérée comme un « petit » vendeur (l’album le plus vendu culmine à 100 000 exemplaires), Imav a quand même récupéré les vingt autres titres, ainsi que la possibilité de prolonger la franchise et les droits audiovisuels correspondants : le vizir ayant eu de multiples vies sur le petit comme sur le grand écran !