Le diable au port

Troisième partie de la trilogie consacrée à l’ épidémie de peste qui frappa Marseille au XVIlIème siècle, cet album saisissant évoque les heures les plus noires du drame, alors qu’un jeune chirurgien tente toujours d’éviter le pire.

Le 25 mai 1720, Le Grand Saint-Antoine fait son entrée dans le port de Marseille, chargé d’une cargaison d’étoffes infectées par la peste. Par incompétence, goût du profit ou incurie, les autorités de l’époque réagirent beaucoup trop tard, et des milliers de Marseillais payèrent de leur vie cette négligence, volontaire ou non. Près de trois siècles plus tard, les choses sont-elles si différentes quand un coup de chaleur laisse 15 000 victimes en France, l’été dernier ?

 

Au coeur de l’histoire, un jeune chirurgien, Matthieu Gensoul qui, à force de se démener pour alerter les échevins et dénoncer le trafic des étoffes en dépit de leur danger, finira par être condamné aux galères puis affecté ­avec d’autres « forçats de l’apocalypse » – à la tâche épouvantable de collecter et brûler les cadavres victimes de l’épidémie.

 

Entre Doc Justice et Comte de Monte-Christo, ce héros au cœur pur poursuivi par le malheur et ne renonçant jamais, est particulièrement attachant.

 

 

 

 

 

Claude ECKEN, BenoÎt LACOU

 

T.3 Les forçats de l’apocalyps

 

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