Excepté le portrait proposé en 1724 dans le récit « A General History of the Robberies and Murders of the Most Notorious Pyrates » écrit par le capitaine Charles Johnson — peut-être un pseudonyme de Daniel Defoe —, on sait peu de choses sur la vraie Anne Bonny (ou Bonney). Née de l’imagination fertile d’un écrivain ou véritable femme pirate ? Le personnage de femme éprise de liberté proposé par Franck Bonnet est fascinant. Faisant d’Anne Bonny la plus grande femme pirate de l’histoire, l’auteur opte pour une grande épopée maritime. Un diptyque passionnant entre légende et réalité.
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La légende dit que Douram, le dieu créateur, ne pouvait se résoudre à détruire quoique ce fût dans l’univers qu’il avait créé. La destruction étant essentielle à l’équilibre et à l’harmonie du monde, il chargea une de ses créatures, Dahaak, de cette tâche ingrate.
Sa soif de destruction devint telle que Dahaak menaça de détruire son créateur et de le remplacer. C’est ainsi qu’on enferma ce démon dans les lointaines terres du Nord.
Urbald du clan Nalkath a commis le double sacrilège de tuer le shaman des Wooka, le clan rival, et de séduire Annicia, la fille du chef. Poursuivi par ses ennemis Urbald va traverser le pont de l’oubli qui le mènera dans l’antre de Dahaak. De la voix même du dieu déchu il apprendra son destin: « à partir de ce jour, tu abandonneras toute volonté propre, tu ne vivras que pour tuer, car chaque vie que tu faucheras me libérera de mes chaînes ».Et ainsi fût fait: Urbald se transforma en machine à tuer, chaque massacre vit Urbald se transformer un peu plus en Dahaak et Dahaak s’humaniser.
Dans sa quête pour se libérer de cette malédiction, Urbald croisera le chemin d’Haïlym le scribe, de Saskya la voleuse et de deux enfants Iselle et Kernel, à la fois fascinés et terrifiés.
La marque du démon
Pilotta-Simon- Erkol
Albin Michel