Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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Avant d’être grand, Bill Baroud fut évidemment petit, ce qui ne l’empéchait nullement de penser à ce qu’il ferait quand il serait plus grand : être un agent du FBI !
Rien ne destine cependant William Baroudsky (le vrai nom de notre futur héros mythique) à devenir le meilleur agent de l’occident car, comme le lui rapelle sa grand-mère, avec qui il vit : « Quand tu seras grand, tu seras éleveur de porc et on t’appellera « ce vieux con de Baroudsky » … comme tout le monde ». Bref, c’est pas gagné. Bill, pourtant, croit en son étoile et, dans la profonde campagne américaine où il vit – celle du ku-klux-klan et des paysans hébétés - il apprend sur le tas son futur métier.
On l’aura compris, on retrouve dans ce nouvel album de Bill Baroud tout l’humour de Manu Larcenet, dans ses cotés loufoques, décalés et cyniques, ainsi qu’une bonne part de ses thèmes de prédilection : dénonciation de la bétise humaine ou encore du racisme primaire …
Humour et réflexion … Un cocktail idéal et réussi pour le cinquième volume d’une cette série désormais bien installée.
La jeunesse de Bill Baroud – Fluide Glacial – 8,23€