Bilal exposé au Salon du Livre, du 23 au 27 mars

À l’occasion de la parution de « Quatre ? », dernier opus de la « Tétralogie du Monstre » aux éditions Casterman, une sélection de 26 œuvres originales sont exposées dans un lieu de 112m2 scénographié par Christian Desbois, galeriste.

 


En avant-première en France sont exposées des oeuvres originales du dernier volet de la


tétralogie du Monstre, mais aussi une toile centrale inachevée d’un format à l’italienne


(80x100cm, acrylique/pastel), intitulée Matrice du concept Transit, et qui représente un


hall de transit où se croisent des êtres de différentes ethnies.


Sur une large bande noire qui traverse le lieu de bout en bout, sont exposées des oeuvres


originales : des cases d’albums (40x50cm, acrylique/pastel), des dessins en noir & blanc


sur calque qui forment un déroulé rythmé à la manière d’une bande de film. Au début


de cette bande noire sont inscrits les tout premiers lieus de cette sélection d’oeuvres qui


voyage dans le monde, à la fin de cette bande apparaîtront les prochaines destinations.


Cet événement est l’occasion de revenir sur l’univers de Bilal avec des planches de bandes


dessinées traditionnelles de ses précédents albums (trilogie Nikopol).


Enki Bilal, artiste peintre, réalisateur et auteur de bandes dessinées développe un style


unique, d’autant plus remarquable dans l’univers de la bande dessinée que ses planches


s’apparentent à des oeuvres d’art autonomes.


La richesse du style d’Enki Bilal, c’est un parcours graphique en constante évolution où


les ruptures sont autant de remises en question.


Né en 1951 à Belgrade en Yougoslavie, Enki Bilal publie sa première histoire, le Bol maudit


en 1972, pour le journal Pilote.


Son premier album, La Croisière des Oubliés, sur un scénario de Pierre Christin, paraît


en 1975 aux Humanoïdes Associés. Avec le même scénariste, il signe Les Phalanges de


l’Ordre Noir (1979) et Partie de Chasse (1983) chez Dargaud.


En 1980, il débute dans Pilote sa trilogie Nikopol, qui lui apporte la reconnaissance du


public et des critiques. La Femme piège, publiée en 1986, représente un tournant dans sa


carrière et son style s’impose à tous comme inimitable par le dessin et le scénario mêlant


politique, actualité et fiction.


En 1987, il obtient le Grand Prix du 14e festival International de la Bande Dessinée à Angoulême.


En 1988, son travail est exposé à Paris au Palais de Tokyo.


 


 

Galerie

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