Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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Jonathan s’implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d’une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu
La Saveur du Songrong
Jonathan s’implique à nouveau dans la résistance des Tibétains opprimés par la Chine de Pékin. Il participe cette fois à la reconstitution d’une bibliothèque dont les ouvrages ont été détruits et dont le plus précieux livre semble irrémédiablement perdu…
Incarcérés dans une prison chinoise, deux moines tibétains s’évadent, mais l’un d’eux est abattu. Sitôt hors d’atteinte, le survivant entreprend de traverser clandestinement les hauts-plateaux himalayens. En arrivant chez les Naxis, minorité ethnique du Yunnan, il est hélas repéré et grièvement blessé par une patrouille. Lorsque Jonathan le découvre, il ne peut que recueillir ses dernières paroles qui se résument à deux noms, dont celui d’un champignon récolté dans la région, le songrong. Jonathan apprend que l’autre nom prononcé par le fugitif était celui de son co-détenu, le supérieur du monastère dont il est l’hôte. Il apprend surtout que pendant la Révolution culturelle, ce dernier a sauvé de la destruction, l’exemplaire unique d’un ancien texte sacré. En aurait-il révélé la cachette à son complice d’évasion? Que signifie cette mystérieuse allusion au songrong? Tandis qu’il cherche à résoudre l’énigme, espérant ainsi soustraire le précieux manuscrit aux fouilles menées par l’armée chinoise, Jonathan est hanté par le visage d’une jeune femme qu’il a cru reconnaître à travers la vitre d’un camion…
Le retour attendu par des dizaines de milliers de fans du héros mythique de Cosey. Un nouvel hommage au courage d’un peuple qui lutte pour sauvegarder sa culture et ses traditions. Du mystère, du suspense, de l’émotion. Un récit prenant et esthétiquement remarquable qui s’inscrit dans le prolongement du touchant «Celui qui mène les Fleuves à la Mer ».
JONATHAN N »13
La Saveur du Songrong
Cosey
69 FR -
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