En 1972, Maxime Le Forestier célébrait une maison bleue « adossée à la colline », là-bas, « Quand San Francisco s’embrume, Quand San Francisco s’allume ». C’est une maison noire qui sert de sous-titre à « American Parano », où l’on évoque dès le début les beatniks qui s’amusent à repeindre les maisons de toutes les couleurs. On est en mai 1967, dans le French District…
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Le début : Les ados, on adore. Mais franchement, certains jours, c’est limite. S’il fallait dresser la liste du comportement-type de l’adolescent, voilà en gros ce que cela donnerait : il est toujours fatigué, déteste se laver, ne mange pas …
Le début : Les ados, on adore. Mais franchement, certains jours, c’est limite. S’il fallait dresser la liste du comportement-type de l’adolescent, voilà en gros ce que cela donnerait : il est toujours fatigué, déteste se laver, ne mange pas mais bâfre, déteste communiquer et écoute de la musique trop fort (et tout le temps, en plus). Charmant tableau, non ? Le pire, c’est qu’il adore les expériences limites, du genre picoler comme un trou et enchaîner avec un petit pétard entre copains. Au secours ! Y aurait-il un adologue dans la salle ?
Notre avis : Pas besoin d’avoir des ados à la maison pour se délecter du nouvel album de Florence Cestac, il suffit de se souvenir ou de regarder dans la rue ! Car le talent de l’auteure est bien là : traiter avec modernité – tous les tics de langage et comportementaux actuels sont passés en revue avec l’expressivité graphique et la dynamique narrative qui la caractérise – d’un sujet intemporel. On rit évidemment beaucoup à la lecture de ce recueil de gags en une planche publiés dans l’hebdomadaire Le Monde des Ados. Même eux ! Ah bon ! LT