Baltazar Picsou est un personnage récurrent de l’univers Disney. L’oncle richissime de Donald Duck vit replié dans son coffre-fort géant, sur son gigantesque tas d’or. Il a une névrose sérieuse : la peur d’être détrôné de son titre de canard le plus riche du monde. Oui, mais nous sommes en 2025 et, aujourd’hui, les multimilliardaires ne comptent plus leurs billets de banque, mais amassent des fortunes dématérialisées. Le défi est lancé à l’oncle Picsou : il devra se constituer une cagnotte en cryptomonnaie ou devenir pauvre. C’est Jul au scénario qui introduit le personnage au cœur du XXIe siècle pour le dessin respectueux de la tradition Disney de Nicolas Keramidas.
Lire la suite...Des soldats d’honneur
Le début :Görk et Krag sont frères. Soldats de la Géhenne, ils gardent une porte secrète du Donjon. La porte étant peu usitée, ils s’ennuient. Jusqu’à ce qu’un vieillard aveugle oblige Krag, seul ce jour-là, à appeler du renfort …
Le début :Görk et Krag sont frères. Soldats de la Géhenne, ils gardent une porte secrète du Donjon. La porte étant peu usitée, ils s’ennuient. Jusqu’à ce qu’un vieillard aveugle oblige Krag, seul ce jour-là, à appeler du renfort pour l’empêcher d’entrer. Parce qu’il n’a pas rempli sa mission, Krag est condamné à être tué en plein désert par son propre frère…
Notre avis : Attention : chef d’œuvre ! Les « Donjons », à qualités inégales (comment pourrait-il en être autrement pour une collection de 5 séries dérivées totalisant déjà 25 titres), se suivent, mais ne se ressemblent pas. Avant le nouveau « Potron Minet » de Blain et les deux « Monsters » de Bercovici et Stanislas, tous prévus en 2006, c’est à Bézian qu’a fait appel le duo Trondheim & Sfar pour illustrer « des soldats d’honneur ». Illustrer est bien le verbe qui convient dans ce récit sans dialogue, dont les textes reflètent, en « voix off », les pensées de Görk, soldat aveuglément discipliné. Des pensées poignantes et résignées. Cette tragédie (grecque) sombre, violente où règne le désespoir et la mort est sublimée par le dessin de Bézian et couleurs de Walter qui renforcent l’atmosphère oppressante d’un récit (monstrueusement) existentiel. Du grand art. LT






