Le démon d’après midi …

Le début : Dix ans ont passé et on retrouve Noémie, héroïne naufragée du Démon de midi, le temps d’un week-end à la mer avec deux copines : France, qui teste les thérapies conjugales, et Monique, qui est revenue de …

Le début : Dix ans ont passé et on retrouve Noémie, héroïne naufragée du Démon de midi, le temps d’un week-end à la mer avec deux copines : France, qui teste les thérapies conjugales, et Monique, qui est revenue de tout et surtout des hommes – jusqu’au moment où elle aperçoit le jardinier. Il flotte et, en attendant le soleil, les filles attaquent le petit blanc, le tourteau-mayo et les souvenirs. Pendant ce temps, les deux ados de Noémie émergent de leur grasse matinée, le chien fait des conneries et les portables sonnent (« piloup-piloup »), annonçant des nouvelles hilarantes. Après un détour par le théâtre et le cinéma, Le Démon de midi retrouve sa patrie d’origine – la bande dessinée et la formidable liberté qu’elle génère. Avec cet art qu’ont les filles de passer du coq à l’âne et du futile au grave (libération de la femme, poils superflus, ex-mari, élevage des enfants, mort des parents, joies de la ménopause, coups de blues et fous rires), Florence Cestac nous dessine un portrait touchant et drôle de ces femmes qui ont « passé les cinquante », qui ont connu le Moyen ge d’avant la pilule et Simone Veil (« Total respect, levons nos verres ! ») et qui, enfin libérées des clichés – dont le plus virulent est le prince charmant -, essaient de se bricoler une belle vie. Côté lectrices, cet album se dévore comme une chouette soirée entre copines. Côté lecteurs, il offre un point de vue unique sur le fonctionnement de cette créature désarmante : la femme.

 

Notre avis : Rien n’y avait fait ! Ni le succès du Démon de midi, paru il y a déjà presque 10 ans, son adaptation en pièce de théatre puis en long métrage cinématographique n’avait su convaincre Florence Cestac de donner une suite « commerciale  » à son best-seller.  Puis l’inspiration est venue … Pour notre plus grand bonheur à la lecture de cette petite merveille de drolerie et d’auto dérision féminine. Merci Florence. Continue d’attendre l’inspiration … LT

 

Dargaud – 13€

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