Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (première partie)

C’est à l’âge de 35 ans que le Brestois Rémy Bourlès abandonne le dessin de mode, où il excelle, pour la bande dessinée. Dans un premier temps, uniquement pour survivre sous l’Occupation, ensuite par passion. Ceci malgré un rythme infernal de travail, souvent peu compatible avec le désir de bien faire. Injustement oublié, comme bien d’autres créateurs de sa génération, Rémy Bourlès méritait bien ce nouveau chapitre de notre rubrique « Patrimoine ».

Photo de Remy Bourlès.

Né le 2 octobre 1905 à Brest, Rémy Bourlès se passionne dès son plus jeune âge pour le dessin.

Son père, qui dessine pour le plaisir, est un officier de police à la carrure imposante.

Celui qui est surnommé Le Tsar par ses collègues souhaite voir son fils embrasser une carrière maritime, après avoir effectué Navale.

S’il lit L’Épatant, L’Intrépide, Les Belles Images, La Jeunesse illustrée… ce sont les dessinateurs des magazines américains — qu’il trouve chez un vieux libraire brestois — qui le fascinent.

Plus particulièrement ceux du Chicago Tribune et du Saturday Evening Post : tels Leyendecker et A.W. Brown, sans oublier le Français Albert Robida. 

Il suit les cours de l’École des Beaux-arts de Brest, où il est encouragé à persévérer par ses professeurs.

Il réalise des dessins publicitaires pour les commerçants de la région, travaille pour les agences locales Choblet et Queffurus, mais pas de quoi pouvoir voler de ses propres ailes sans l’aide financière de ses proches.

En 1924, il place une seule page humoristique envoyée au journal Pêle-Mêle.

Dessin d’humour pour Pêle-Mêle (1925).

Malgré l’opposition de ses parents, il décide en 1928 de partir pour Paris sans point de chute ni recommandation, sans même savoir où se loger.

Il vend quelques dessins d’humour au Rire, travaille pour l’imprimerie Kossuth avant d’être embauché par l’agence de publicité Marthe Ray, spécialisée dans la mode masculine.

C’est là qu’il apprend vraiment son métier. Il réalise alors des catalogues de mode pour les grands magasins : Le Palais de la nouveauté, Réaumur…

Installé à son compte, en 1932, il poursuit ce travail pour le Printemps, les Galeries Lafayette… à Paris, Le Bon Marché de Bruxelles… 

Il réalise des catalogues de mode pour les éditions spécialisées dans ce domaine : Darroux et Napolitano, où il est aussi styliste créant ses propres modèles. Un travail minutieux, dont il apprécie le côté extravagant et qu’il poursuit jusqu’en 1939.

 La guerre déclarée, il revient à Brest où, après avoir passé pour la seconde fois son conseil de révision, il est affecté comme dessinateur industriel à l’arsenal. Démobilisé après l’arrivée des Allemands en 1940, alors marié et père d’une fille, il travaille comme peintre décorateur en bâtiment pour faire vivre sa famille. C’est à cette époque qu’il décide d’abandonner le dessin de mode en perte de vitesse pour se lancer dans la bande dessinée.

Le temps des récits complets

Rémy Bourlès confie à Jean Pierre Tibéri dans Hop ! n° 45 : « Tous les travaux de presse que je pouvais trouver étaient les bienvenus, ils me permettaient de garder la main et d’améliorer l’ordinaire. C’est ainsi que je suis venu vers la bande dessinée, ma spécialité n’ayant plus cours dans ce monde tourmenté. Revenu à Paris, j’ai également œuvré pour le cinéma avec en particulier des dépliants pour “Montmartre sur Seine” de Lacombe en 1941, avec Édith Piaf que j’ai rencontrée et avec qui j’ai bu un verre ». 

Les catalogues de mode dessinés sont de plus en plus souvent remplacés par la photographie.

Il se recycle définitivement dans les histoires en images, comme on disait à l’époque.

Un premier récit complet lui est confié en 1943 par un rédacteur en chef de Cino Del Duca, dont la rédaction est réfugiée à Nice.

« Le Temple de la jungle », chez Del Duca, à Nice (06.1944).

  Destinées à des fascicules d’une douzaine de pages au format à l’italienne, ces histoires réalisées en une semaine permettent au nouveau venu de se roder. Ses longues années passées à dessiner des modèles lui permettent de livrer des pages aux images élégantes dignes d’un vieux pro. Alors que ses collègues souvent débutants proposent des travaux encore maladroits.

Ses premiers récits sont publiés dans la collection Les Aventuriers d’aujourd’hui à partir de 1943, puis dans la deuxième série à partir de 1947 : « La Ruée des bolides » (repris dans L’Intrépide n° 369), « La Fabuleuse Découverte », « Plan secret »…

Mais aussi « La Mystérieuse Empreinte », « La Salamandre d’or »,  « La Piqûre mortelle », « Le Guet-apens astucieux », « La Serviette de cuir », « La Fille de la jungle »…

Enfin : « Le Retour du toréador », « Les Bottes rouges », « Les Chasseurs de fauves » ou « Aventures au Yun-Nan » pour la collection Les Grandes Explorations.

Le rythme infernal ne permettant pas au « jeune » dessinateur de réaliser les couvertures, elles sont souvent confiées à son confrère Auguste Liquois.

« La Piqûre mortelle » repris dans Les Aventuriers d’aujourd’hui (1945).

C’est encore pendant l’Occupation qu’il signe quelques histoires pour la collection EM (« La Serviette de cuir »), devenue collection ERF après sa revente aux éditions R. Fournier, où il poursuit avec « La Mystérieuse Présence » et « Le Turbulent Du Guesclin ».   

« La Serviette de cuir » repris dans Les Aventuriers d’aujourd’hui (1945).

L’Après-guerre : un nouveau métier

La guerre terminée, il poursuit sa collaboration avec les éditions Mondiales (comme nous le verrons plus loin) tout en tentant sa chance chez d’autres éditeurs, forts nombreux à cette époque.

Mais hélas, souvent très vite disparus faute de lecteurs !

En 1944, pour les éditions Tedeschi, il collabore aux Sélections Prouesses où il dessine « Les Aventures de Jean-Marie le mousse » : certainement la suite de la bande dessinée italienne « Pino il mozzo » créée en 1938 dans Topolino et traduite sous ce titre dans Robinson dès l’année suivante.

« Traqués sur les mers » (n° 15), « L’Épave du Météor » (n° 35) et « Le Requin blanc » (n° 39) sont trois aventures du jeune marin qui seront reprises dans Zorro/L’Invincible du n° 61 au n° 80 en 1953.

« Jean-Marie le mousse » Collection Prouesse (1944) : version remontée dans L’Invincible.

Pour la Collection Odyssées, il propose cinq récits complets de 16 pages, en 1944-1945 : « L’Anneau de Gygès » (n° 3), « Le Formidable Ennemi » (n° 11), « La Mort silencieuse » (n° 14), « La Fièvre verte » (n° 17) et « Le Révolté » (n° 24) en 1944 et 1945.

Enfin, il réalise « Échec à la Kriegsmarine » et « Au service de la Royale Navy » dans les n° 15 et 16 de Hardi les gars, en 1946.

Il effectue un bref passage à la Collection Gang des éditions M.V., qui publient en grand format les aventures de « Bob l’Ardent ».

Bob est un champion du monde de boxe qui parcourt la planète aux prises avec de dangereux malfaiteurs.

La série mensuelle, débutée en mai 1946, compte 14 numéros de huit grandes pages, mais Rémy Bourlès ne dessine que les deux premiers, les suivants étant signés Lucien Nortier, Kline, Gal, (1) J.L. Soudan, puis Pierre Pivot.

Les scénarios sont écrits par A. Moreau, par ailleurs directeur de la publication.

Bob l’Ardent n° 2 (1946).

« La Cantharide bleue » Mon journal n° 53 (04/09/1947).

La même année, il travaille pour Robin l’Écureuil : hebdomadaire qui ne compte que 14 numéros parus en novembre et décembre 1946.

Il y anime « Robin des bois » à partir du n° 5, histoire qui demeure inachevée et pour cause : « Un membre important de la rédaction dans une crise de démence tua sa compagne. Quand j’ai appris cette nouvelle, un grand frisson me parcourut le dos en pensant que je l’avais côtoyé récemment » dit-il dans Hop !

Toujours en 1946, il livre des illustrations de romans à l’hebdomadaire Mon journal lancé par l’ancienne résistante Bernadette Ratier : « La Cité des ténèbres » de Léon Groc du n° 1 du 8 août 1946 au n° 30, puis « La Cantharide bleue » de Paul Mystère… et surtout la bande dessinée « Le Vagabond du Pacifique » du n° 1 au n° 35.

Il renouera une fructueuse collaboration avec l’éditrice de longues années plus tard.

« Le Vagabond du Pacifique » repris dans un album des éditions Regards tiré à très peu d'exemplaires en octobre 2016.

À la Société parisienne d’édition, il est présent dans Album junior en juin 1946, avec « Les Voleurs d’émeraudes », puis en 1948 dans Fillette spécial vacances, où il dessine « Bigh, Bagh et Bigh ».

Pour les fascicules de récits complets des éditions Artima, il propose une dizaine d’histoires de 8 à 12 pages, dont certains scénarios sont écrits par son épouse : « Le Rescapé du val noir », « La Princesse traquée », « L’Œil révélateur », « L’Aigle blanc », « Le Stylo homicide », « Les Aventures de Jim Tornado », « Le Mystérieux Justicier »…

Ces histoires seront rééditées au début des années 1950 dans Ardan, Aventures films, Vigor, Red Canyon

En 1950, il effectue un bref passage dans l’hebdomadaire Tintin où il dessine « Les Disques de feu » : une histoire de soucoupes volantes dont le mystère sera résolu en 32 pages par le jeune Jess Winter.

Cette histoire sans suite et au scénariste inconnu est publiée du n° 89 (06 juillet 1950) au n° 120 de l’édition française.

Les éditions Regards en publieront un album, en 2010, uniquement pour les adhérents de leur association.

« La Proie des loups » Artima 2207 (sd).

 En 1957 et 1958, il dessine six récits complets en quatre pages pour l’hebdomadaire Ima : « Course contre la mort », « La Route du pôle », « Le Révolté »…

« Course contre la mort » Ima n° 6 (1957).

Cinq autres histoires complètes didactiques en trois pages sont proposées en 1959 et 1960 par l’hebdomadaire Lisette : « Victor Hugo », « René Caillé », « Molière », « Le Joueur d’échecs ».

« Le Joueur d’échecs » Lisette n° 5 (02/02/1960).

Retour aux éditions Mondiales

Importants pendant l’Occupation, ses travaux pour les éditions Mondiales sont moins nombreux à la Libération.

Comme nous l’avons signalé, il participe toutefois à la nouvelle série des Aventuriers d’aujourd’hui de 1947 à 1949, réalisant quelques fascicules complets : « La Caisse HAC 18 », « Le Capitaine Belle-Épée »…

Ce type de récits complets à la faible pagination étant sur le déclin, Cino Del Duca se tourne vers les hebdomadaires qui connaissent leur âge d’or. L’occasion pour Rémy Bourlès de figurer aux sommaires de la plupart des titres destinés à la jeunesse produits par les éditions Mondiales. Il confie à propos du patron de presse italien : « Je n’ai rencontré Del Duca que deux fois pour des raisons strictement professionnelles : il s’est montré sympathique et avenant avec moi. On disait de lui qu’il déchirait les dessins que ne lui plaisaient pas, quitte à les recoller ensuite. » D’autres disaient qu’il se sentait lésé lorsqu’un dessinateur se laissait aller en réalisant de grands dessins. D’où la présence de planches indigestes parfois de six bandes dans ses journaux pour la jeunesse.

« Les Coups d’épée de Monsieur de la Guerche » l’Astucieux n° 6 (18/06/1947).

Pour L’Astucieux, hebdomadaire publié sur 81 numéros de mai 1947 à décembre 1948 sous le label de la Société universelle d’édition, il dessine « Les Coups d’épée de monsieur de la Guerche », adapté par Prado d’un roman d’Amédée Achard du n° 6 (18 juin 1947) au n° 43. Notons que la même histoire dessinée par les frères Willy et Yves Groux est adaptée à la même époque dans Donald.

« L’Aigle des mers » L’Intrépide n° 6 (12/01/1949).

Après l’arrêt de L’Astucieux, il est sollicité par L’Intrépide (hebdomadaire fondé par les frères Offenstadt en 1916, disparu en 1937) qui lui succède en reprenant son titre initial entre 1948 et 1959. Dès le sixième numéro de la première série (12 janvier 1949), il met en images « L’Aigle des mers », le film de la Warner Bros. — avec Errol Flynn — adapté par Prado (repris dans Hurrah ! en 1957). Vient ensuite « La Poursuite éperdue » du n° 21 au n° 36 (10 août 1949), dont le scénario est lui aussi de Prado.

« La Poursuite éperdue » L’Intrépide n° 35 (03/08/1949).

Il faut attendre 1956 pour le retrouver dans les pages de L’Intrépide où il propose une trentaine de récits complets de quatre à dix pages entre le n° 416 (17 octobre 1957), où il dessine « Robotville mystérieuse cité », et le n° 565 (24 août 1960), où parait « L’Aigle de Belgio », alors qu’entretemps L’Intrépide a fusionné avec Hurrah ! au n° 501.

« Le Loup de Burgondie » L’Intrépide n° 428 (09/01/58).

En 1950, il quitte rapidement la première série de L’Intrépide pour rejoindre Tarzan, où il reprend le personnage de René la Riposte (surnommé L’Insaisissable), dans une longue série d’espionnage dont le titre générique devient « Pour l’honneur L’Insaisissable ».

Commencée dans le n° 187 (22 avril 1950), l’histoire se poursuit jusqu’au n° 293 (03 mai1952) et dernier de la première série.

Après un bref séjour dans L’Intrépide du n° 132 au n° 135, le héros revient dans la nouvelle série de Tarzan, contraint de déjouer la bêtise de la censure imbécile de l’époque.

Parution du n° 1 (28 mars1953) au n° 31, puis dans Hurrah ! qui le remplace, définitivement terrassé par les censeurs le 24 octobre 1953.

« Pour l’honneur » Tarzan n° 207 (02/02/1950).

« L’Insaisissable » poursuit ses aventures jusqu’au n° 207 (05 octobre 1957), totalisant plus de 750 pages pour beaucoup écrites par Prado, mais aussi par Jacqueline Lhérisson, également secrétaire de rédaction.

« Pour l’honneur » Tarzan n° 7 (23/04/1953).

Jean Prado (Jean Pradeau de son vrai nom) est un scénariste très présent dans les publications des éditions Mondiales. Notons « Le Fils du vent » pour Bob Dan, « Le Retour de Monte-Cristo » et « Surcouf » pour Raymond Cazanave, « Fanfan la Tulipe » pour Étienne Le Rallic… enfin « Totoche pin-up de malheur » pour Rold dans Paris Flirt« J’ai collaboré avec Jean Pradeau, le seul scénariste de chez Del Duca avec qui j’ai eu quelques contacts. Il publia un “Charcot” pour les éditions des Flots bleus en 1957. Je crois qu’il travailla également pour la télévision… J’aimerais bien savoir ce qu’est devenu ce scénariste » (nous aussi !).

« Pour l’honneur » Tarzan n° 7 (23/04/1953).

Jean Riposte est un jeune Parisien qui s’engage dans la résistance dès l’Occupation nazie en France. Devenu Jean la Riposte, il file entre les mains des hommes de la Gestapo qui le traquent, bientôt surnommé L’Insaisissable par la population. Il quitte la France en 1943, poursuivant sa lutte contre l’ennemi nazi en Espagne, puis à travers le monde, travaillant pour l’Intelligence Service. Les aventures dramatiques du héros à la chevelure blonde frisée sont inédites en album.

« Pour l’honneur » Tarzan n° 25 (8/1953).

Au cours des dernières années de parution, Remy Bourlès est assisté par le jeune Roland Garel  (2) : « Roland Garel m’a aidé pour le lettrage et les décors que j’esquissais à peine. Il travaillait chez lui et régulièrement venait chercher les planches. Cette collaboration a duré un certain temps, ce furent ses débuts dans le métier ».

« Pour l’honneur » Hurrah ! n° 193 (29/06/1957).

Après l’abandon de « L’Insaisissable », il livre des récits complets destinés à Hurrah ! et L’Intrépide. Pour le premier, il met en images une douzaine de films adaptés et racontés par Alain Bertrand : de « Quand les tambours s’arrêteront » dans le n° 142 (07 juillet 1956), jusqu’aux « Vikings » dans le n° 286 (10 avril 1959), en passant par « Quentin Durward », « Les Forbans », « La Horde sauvage »…

« Quentin Durward » Hurrah ! n° 182 (13/04/1957).

À ces histoires en quatre pages s’ajoutent quelques récits indépendants en huit pages : « La Grande Finale », « Capitaine Borgne », « Dans le sillage de la victoire »…

« La Grande Finale » Hurrah ! n° 206 (10/10/1957).

À partir de 1960, il est employé par le bimensuel pour filles Mireille, que Del Duca vient de racheter à Marijac. Il livre jusqu’en 1963 de longs récits à suivre, à raison de quatre pages par numéro.

« A la recherche de la cité perdue » Mireille n° 332 (15/02/1961).

« Record à l’Himalaya » Mireille n° 353 (01/01/1962).

Réalisées au lavis, ces sept histoires de 76 à 32 pages sont adaptées d’ouvrages de voyages édités par Julliard et Flammarion.

Il s’agit de : « À la recherche de la cité perdue » du n° 320 (15 août 1960) au n° 338, « Mikimoto, roi des perles », « Record à l’Himalaya », « La Rivière des castors », « Au Laos avec les hommes éléphants », « Mon Venezuela » et « Pénélope était du voyage » qui se termine au n° 402 et dernier de Mireille (19 décembre 1963).

À suivre ici : Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (seconde partie).

Henri FILIPPINI 

Relecture, corrections, rajouts, compléments d’information et mise en pages : Gilles RATIER

Merci à Philippe Tomblaine, Fred Fabre et Gwenaël Jacquet pour leurs divers coups de main.

« La Rivière des castors » Mireille n° 363 (01/06/1962).

(1) Sur Lucien Nortier, Kline et Gal, voir : Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (première partie)…Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (seconde et dernière partie)…, Loup-Noir est définitivement orphelin, Gal : Georges Langlais à la ville ?.

(2) Sur Roland Garel, voir :  Roland Garel : disparition d’un homme exemplaire….

« Pénélope était du voyage » Mireille n° 395 (12/09/1963).

Galerie

6 réponses à Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (première partie)

  1. François Rahier dit :

    Bonjour,
    Superbe dossier Bourlès.
    Mais il faudrait chercher une autre source pour « Jean-Marie le mousse »; en effet « Nat del Santa-Cruz » à commencé à paraître en Italie seulement en 1951. Il me semble avoir vu dans des illustrés d’avant-guerre une histoire du même titre (Jean-Marie le mousse) et apparemment traduite de l’italien, mais je n’ai pas la référence sous la main.
    Je cherche…

  2. François Rahier dit :

    Il y a effectivement un « Jean-Marie le mousse » dans Robinson en 1939.

  3. François Rahier dit :

    C’est « Pino il Mozzo « , de Pedrocchi (Argentine et Italie avant-guerre); la référence est chez Gerard Thomassian.

    • Gilles Ratier dit :

      Bonjour François et merci pour ces précisions : nous avons modifié la formulation sur le site.
      En effet, il semble bien qu’il s’agisse plutôt de cette série italienne du scénariste Federico Pedrocchi qui a été publiée à l’origine dans Topolino entre 1938 et 1948, puis traduite sous le titre de « Jean-Marie le mousse » en 1939.
      « Pino il mozzo » a été illustré successivement par Kurt Caesar, Nino Pagot, Franco Caprioli, Aurelio Galleppini et Raffaele Paparella : que des bons !
      Bien cordialement
      Gilles Ratier

  4. Henri Khanan dit :

    Encore un excellent auteur, disparu des radars!
    Merci de le réhabiliter et de le faire connaitre!

Répondre à Henri Khanan Annuler la réponse.

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