Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...Corps à corps
Chassé-croisé entre de nombreux personnages qui interagissent sur leurs destins respectifs. Chacun ira de sa référence en lisant cet ouvrages. Certains citeront Sautet, pour ses aspects humains, d’autres, Armistead Maupin et ses Chroniques de San Francisco, ou encore …
Chassé-croisé entre de nombreux personnages qui interagissent sur leurs destins respectifs. Chacun ira de sa référence en lisant cet ouvrages. Certains citeront Sautet, pour ses aspects humains, d’autres, Armistead Maupin et ses Chroniques de San Francisco, ou encore Embrassez qui vous voudrez, le film de Michel Blanc tiré de l’ouvrage de Joseph Connolly … Et c’est finalement ce qui permet de se rendre compte que Grégory Mardon possède forcément son propre style, à défaut de pouvoir maîtriser autant de références ! L’auteur, qui nous avait très agréablement surpris avec Vague à l’âme, un émouvant récit sur son grand-père qu’il avait publié dans la collection Tohu-Bohu des Humanoïdes Associés nous livre ici un exercice de style exemplaire et totalement abouti. LT