Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
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Librairies Canal BD : le mag : toute l’actualité de la librairie BD !
Il est de plus en plus difficile de s’y retrouver dans la production d’albums de bandes dessinées, toujours de plus en plus nombreux, et de plus en plus variés. C’est d’autant plus compliqué lorsqu’on réside loin d’une grande ville, là où les librairies sont rares. Réalisé prioritairement — depuis octobre 1997 — à destination des librairies spécialisées dans ce domaine qui nous est cher, Canal BD magazine (devenu Librairies Canal BD : le mag) répond avec un réel souci d’indépendance à ce problème, en offrant même la possibilité de s’abonner.
Canal BD magazine voit le jour en octobre 1997 sous l’impulsion de Christophe Le Bel : créateur des librairies Albumet de l’Association des librairies de bandes dessinées (ALDB).
Tardi est à la une de ce premier modeste magazine de 24 pages dont l’éditorial des libraires disait : « Avec près de 800 nouveaux titres chaque année, la bande dessinée a aujourd’hui définitivement cessé d’être un sous-genre… »Â
Et poursuivait : « Avec Canal BD magazine, nous vous donnons un rendez-vous bimestriel pour une visite guidée de l’actualité du neuvième art. »
Fidèle à  ses promesses, 25 ans plus tard, le journal des librairies Canal BD affiche une belle santé avec sa soixantaine de pages en couleurs, et toujours plus de libraires adhérents… en France, mais aussi à l’étranger : plus de 150 à ce jour !
Tiré à 70 000 exemplaires, le magazine est en priorité destiné à  être offert aux clients des librairies de l’association.
La revue en couleurs de format 18,5 × 26 cm est financée par la publicité des éditeurs et l’achat des magazines par les libraires.
Olivier Maltret en assure la rédaction en chef depuis le premier numéro.
Un dessin extrait de « La Vengeance de Zaroff » s’offre la couverture de ce n° 149 de juillet-août, lequel propose un entretien avec Grégory Panaccione réalisé par Ronan Lancelot, sans oublier les rubriques habituelles sur les meilleures ventes, un gros plan, la sélection du moment, le coup de cœur, les têtes d’affiche, les BD jeunesse ou du monde, ladernière séance… et bien entendu la liste de toutes les nouveautés du bimestre, classées par éditeur.
Excellent guide pour tous, c’est aussi un outil de référence indispensable pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans l’une des librairies que compte l’association ou encore dans les points de vente des grandes enseignes : il leur est possible de s’abonner, mais aussi de commander la plupart des anciens numéros encore disponibles au prix de 6,80 € (plus 0,75 € de frais de port).
Les mangas quittent les pages de Canal BD en 2007 pour rejoindre Canal BD manga mag : bimestriel de petit format tiré à 30 000 exemplaires. Dirigé par Sébastien Langevin, offert par les libraires, il est également disponible sur abonnement.
Au fil des années, de nouvelles initiatives sont proposées : le Prix des libraires de BD, des tirages spéciaux d’albums, des portfolios… Canal BD est à l’image des libraires, heureux de partager leur passion avec une clientèle fidèle.
Henri FILIPPINI
Librairies Canal BDÂ : le mag
Bimestriel, abonnement annuel : 35,70 € pour six numéros en France, 55 € pour l’étranger et les DOM-TOM — ZAE des Alouettes, 12, rue des Alouettes, 95600 Eaubonne — ww.canalbd.net
La qualité rédactionnelle de ce mag est en nette baisse ; à chaque numéro je relève des erreurs ! par exemple on nous apprend que l’Amérique s’appelle Amérique grâce aux imprimeurs allemands ! Or, les nombreux lecteurs de S. Zweig ((« Amerigo » au livre de poche) savent bien sûr que l’Amérique s’appelle Amérique grâce aux imprimeurs de Saint-Dié, Vosges, 88100 !
Intéressant de revenir sur Canal BD. Malheureusement, ce réseau n’est présent que dans certaines librairies, de grandes villes ou selon choix des libraires. Ce qui freine certains, c’est le prix de ce label et les obligations jugées drastiques…
S’abonner ? Curieux (selon moi), si on peut le prendre en passant parfois dans une autre ville, ou avec correspondants.
J’e ai des dizaines à vendre, moins d’une euro l’unité!