Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...Le bal de la sueur : Tenu par les couilles
Le début : Cette fois, c’est dans une vraie merde que Manuel s’est collé. Il aurait dû réfléchir à deuxfois avant d’accepter la galette de copas (monnaie locale d’El Coratos) que lui proposait la belle Michiko en échange d’un voyage aérien …
Le début : Cette fois, c’est dans une vraie merde que Manuel s’est collé. Il aurait dû réfléchir à deux
fois avant d’accepter la galette de copas (monnaie locale d’El Coratos) que lui proposait la belle Michiko en échange d’un voyage aérien avec son amant Mametto. Maintenant, Manuel a les mafiosi au cul !… Et ce n’est pas le pire … Les Yakusas viennent de lui accrocher, à un endroit que la décence nous interdit de nommer, des bombes qui exploseront sous huit
jours s’il ne ramène pas la fille de leur patron…Alors quand le zinc qui transporte les deux tourtereaux s’écrase sur une lande réputée pour les pecheurs hostiles qui la peuplent, à qui fait appel Manuel ? Bien entendu à Serguei Wlady ! On fait ce qu’on peut quand on est tenu par les couilles !
Notre avis : Revoilà enfin la série décoiffante et destroy de Cromwell et Riff reb’s, mise en sommeil durant de longues années (le premier volume – paru aux éditions EDS – date de 1985 et le deuxième – publié chez Glénat – de 1987. Ces deux épisodes ont été repris et enrichis de croquis inédits chez Soleil en 2000). Cette nouvelle aventure bénéficie d’un scénario sans faille et des savoureux dialogues de Ralph et d’Eric Gratien, ce dernier étant complice de Cromwell depuis les Minettos Despérados (puis sur le polar cybernétique Anita Bomba). C’est parfois un peu crade, souvent cru mais toujours très drôle. LT
Editions Soleil – 12,50€