Henri Vernes : sa vie fut une aventure…

Décédé le 25 juillet 2021, Henri Vernes a incarné l’aventure avec un grand A auprès de plusieurs générations d’adolescents, pour lesquels le monde était encore vaste et mystérieux. Ce second numéro hors-série de L’Aventure revient sur la partie demeurée dans l’ombre de la vie du créateur de Bob Morane.

 Né le 16 octobre 1918 à Ath, d’un père boucher et d’une mère coiffeuse qui se séparent très vite, Charles Henri Dewisme est élevé par ses grands-parents maternels.

Élève des jésuites, puis du collège Saint-Augustin d’Enghien, il découvre très tôt les auteurs de la littérature populaire : Gustave Lerouge, Louis-Henri Boussenard, Jean de la Hire, mais aussi « Nick Carter », « Buffalo Bill » et « Harry Dickson ».

Embarqué à 19 ans, il gagne Canton avec Madame Lou, de 15 ans son aînée et tenancière d’une maison close. Ainsi débute la légende du voyageur bourlingueur.

Journaliste, romancier, il écrit sous plusieurs pseudonymes : Cal.V Bogar, Pat Richmond, Ray Stevens, Jacques Seyr, Jacques Colombo… et surtout Henri Vernes, dont le héros Bob Morane voit le jour en décembre 1953, au sein de la fameuse collection Marabout junior…

Pour en savoir plus, lire Henri Vernes : dernier voyage pour « L’Aventurier »….

Cet ouvrage, de format album et à la couverture cartonnée, revient sur les œuvres moins connues du romancier, mais aussi sur la vie privée mouvementée de l’auteur, qui ne manque pas de piment.

Le texte de Jacques Hellemans est riche en anecdotes et citations savoureuses.

Les nombreux documents photographiques sont issus des riches fonds Henri Vernes, dont les éditions du Tiroir sont dépositaires.

En fin d’album, une belle brochette d’auteurs rendent hommage à celui qu’on appelait « L’Aventurier » : François Walthéry, Christophe Bec, Dino Attanasio, Yves Rodier, Marc Wasterlain, Marc Hardy, Félix Meynet, Philippe Foerster, André Taymans, Bruno Di Sano, Philippe Luguy…

Notons enfin « Don, la face cachée d’Henri Vernes » : un texte signé André Taymans, au cours duquel le dessinateur évoque son adaptation prochaine en BD des romans sulfureux écrits au cours des années 1983 par Henri Vernes, sous le pseudonyme Jacques Colombo, pour les éditions du Fleuve noir.

Ce volume est disponible en librairies et sur le site internet de l’éditeur (www.edition-du-tiroir.be) : 48 pages émouvantes qui devraient réjouir vieux et nouveaux lecteurs des aventures de Bob Morane.

Henri FILIPPINI 

L’Aventure hors-série n° 2 

Éditions du Tiroir (16 €) — EAN : 978-2-9310-2761-5

Parution 7 octobre 2022 en librairie, mais déjà disponible sur le site de l’éditeur

 

Galerie

6 réponses à Henri Vernes : sa vie fut une aventure…

  1. Capitaine Kérosène dit :

    Que je fusse
    Que tu fusses
    Qu’il fût
    Que nous fussions
    Que vous fussiez
    Qu’ils fussent
    « Fût » est le subjonctif imparfait du verbe « être ». Employer ce temps dans le titre est une faute car il ne se justifie pas.
    Il faut écrire « fut », soit le passé simple de l’indicatif :
    Je fus
    Tu fus
    Il fut
    Nous fûmes
    Vous fûtes
    Ils furent
    Pourriez-vous corriger, s’il vous plaît, car ça me fait mal aux yeux.

    • Gilles Ratier dit :

      Nous avons corrigé cette dérive de frappe.
      Il me semble que comparativement à bien d’autres supports, il y a très peu de fautes de français sur BDzoom.com, mais en effet nous ne sommes pas à l’abri d’une inattention : la preuve !
      Merci de nous avoir signalé cette bévue, mais sachez que nous faisons toujours de notre mieux en ce domaine et qu’une erreur est toujours possible, même pour les meilleurs (rires) !
      Bien cordialement
      Gilles

      • Capitaine Kérosène dit :

        Vous fûtes rapide et efficace, comme toujours. :-)
        Il est vrai que sur BDZoom les coquilles et fautes sont rares.
        Personnellement, je fais une fixette sur les accents circonflexes et ne manque jamais de signaler les erreurs ou coquilles. Depuis une vingtaine d’années je constate que plus personne ne semble les utiliser correctement en France.
        Tâche pour tache, faîtes pour faites, côte pour cote (la côte de Bilal ne cesse de monter, c’est épuisant), râter, chapître, dîtes-moi, j’ai même vu hâche, hopîtal et j’en découvre de nouvelles régulièrement.
        Ces fautes se rencontrent non seulement dans les feuilles de chou, mais aussi dans les magazines et journaux (aussi bien dans les titres que dans le texte), les affiches et même les livres les plus sérieux (littérature ou essais).
        Ainsi, tout à fait par hasard, je suis tombé hier sur cette phrase :
        « Elle a récemment appris qu’elle avait une tâche au poumon droit », page 560 de « Le Nouveau monde », ouvrage collectif dirigé par des universitaires. La phrase en question figure dans un texte écrit par une enseignante !
        Comme l’accent circonflexe est un accent flottant et qu’il se trouve sur un clavier séparé des autres lettres, il ne peut s’agir d’une faute de frappe ou d’un doigt qui dérape. La lettre « a » se situe en effet à l’autre bout du clavier, il faut taper volontairement et successivement deux touches pour poser cet accent. :-)

        Monsieur Ratier, vérifiez bien que votre nom est correctement orthographié dans le Who’s Who 2022.

  2. Fred dit :

    Allez, Capitaine
    Ce n’est pas une faute de français, personne n’irait chercher un imparfait du subjonctif à cet endroit, c’est une faute de frappe d’une grande banalité ; inutile de recopier une page du Bescherelle à l’intention de la rédaction.
    Le risque, quand on quand on se livre come ça à des voies de fait sur le fondement des Muscidae, c’est qu’on vous renvoie (subjonctif) à la figure que l’erreur n’était pas tant un problème de « temps » grammatical que de « mode »…
    fred

    • denis dit :

      Il m’a fallu quelques instants pour comprendre ce que le fondement des muscidae voulait dire. Jolie formule un peu moins triviale que l’habituelle ;)

  3. Clotaire dit :

    « En fin d’album, une belle brochette d’auteurs rend hommage… » : il vaut mieux écrire RENDENT HOMMAGE, en accordant le verbe avec le sujet réel (« auteurs ») plutôt qu’avec le sujet apparent (« brochette »). On peut aussi parler d’accord selon le sens.
    Cf. l’accord du verbe avec le complément de « plupart » et non avec « plupart » : la plupart des spectateurs SONT…
    Encore un article instructif et intéressant de BDzoom.
    Bien amicalement.

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