Elle s’appelle Louison : Louison Bobard. Évidemment, c’est un pseudo, ce que découvre son collègue journaliste : Yves-Portat Remington. Lui, ce n’est pas un pseudo ! Tous les deux sont les héros de la nouvelle série concoctée par Bruno Bazile, et ça démarre au printemps 1967, sur les chapeaux de roue, et même, « à tombeau ouvert »…
Lire la suite...A l’ombre des jeunes filles en fleur 2
Dans ce nouvel épisode, le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l’ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s’éveille, …
Dans ce nouvel épisode, le narrateur voit défiler de sa chambre le ciel, et ses teintes changeantes jour après jour. Il découvre aussi la fête et l’ivresse au restaurant de Rivebelle. Quant aux jeunes filles pour lesquelles son intérêt s’éveille, et qu’il se contente encore d’observer de loin, il ne les délaisse bientôt plus que pour visiter ce peintre célèbre, Elstir, dont le travail le fascine. Un jour, son ami Saint-Loup quitte Balbec, et c’est Elstir qui, après lui avoir fait découvrir l’art, lui fait découvrir l’amour en lui présentant Albertine.
Bien que les puristes continuent de critiquer le fait qu’on puisse même imaginer d’adpater Marcel Proust en BD, il faut reconnaitre que Stéphane Heuet saisit les justes instants et restitue l’atmosphère générale de l’auteur d’A la recherche du temps perdu à travers son style clair – tant dans le graphisme que dans le découpage narratif – ou encore son travail sur les décors. Après, il faut aimer Proust ….
éditions Delcourt – 12,5€