D’Astérix à Idéfix, l’irréductible production !

En 52 avant Jésus-Christ, tout Lutèce est occupée par les Romains… Tout ? Non ! Une bande d’irréductibles animaux (menée par Idéfix) résiste encore et toujours à l’envahisseur. Par Toutoutatis, certains risquent bien d’y perdre leur latin. Car en 2021, qu’on se le dise, les éditions Albert René enclenchent l’accélérateur : un prequel des aventures d’Astérix à partir du 16 juin, une série animée 3D en septembre sur les écrans de France Télévisions et un nouvel album (« Astérix et le Griffon ») signé par le duo Ferri-Conrad le 21 octobre. Ce, sans compter diverses expositions, catalogues, ouvrages et hors-séries. Entre traditions et nouveautés, l’esprit imaginatif des regrettés Goscinny et Uderzo n’aura jamais été aussi bien célébré. Retour sur cette longue production en compagnie de ses auteurs…

Idéfix et ses amis, ici crayonnés par Philippe Fenech (Albert René, 2021).

La mise à flot d'une nouvelle série ! (planches 1 à 3 - Albert René 2021).

À tout seigneur tout honneur, débutons ce (très) vaste récapitulatif avec la grande nouveauté de ce mois de juin : la parution d’« Idéfix et les Irréductibles » : album de 72 pages coscénarisé par Matthieu Choquet (« Miraculous », « Lastman »), Yves Coulon et Jérôme Erbin, et dessiné par Philippe Fenech (« Mes Cop’s » chez Bamboo depuis 2013 ; scénario par Cazenove) et Jean Bastide (« Boule et Bill », également scénarisé par Christophe Cazenove depuis le T37 en 2016). Conçu tel un prequel aux aventures d’Astérix, deux années avant la rencontre fortuite entre un certain petit chien et deux fiers Gaulois à Lutèce dans « Le Tour de Gaule d’Astérix » (Dargaud, 1965), l’album (publié dans un format réduit de 16,1 x 20,2 cm) racontera comment le Lutéchien (sic) Idéfix vient en aide à ceux qui subissent les conséquences de l’occupation romaine. Comme toujours ou presque dans l’univers de Goscinny-Uderzo, la trame s’appuie sur une réalité historique : ayant mené la coalition des peuples de la Seine et n’hésitant pas à employer la politique de la terre brûlée, le chef gaulois Camulogène doit s’incliner en 52 av. J-C., mourant au combat face aux troupes de Labiénus, lieutenant de César. Rien d’aussi tragique ou sanglant, évidemment, dans le présent album destiné à la jeunesse qui contient trois histoires courtes aux titres humoristiques : « Fluctuat N-Hic ! Mergitur », « La Baballe de Chevrotine » (récit écrit par Yves Coulon) et « Labienus, tu m’auras pas ! » (récit écrit par Jérôme Erbin). Les plus jeunes lecteurs percevront-ils le second degré et les clins d’œil littéraires des auteurs, distillés subtilement dès la couverture, avec le sous-titre « Pas de quartier pour le Latin ! » ? Quoiqu’il en soit, Idéfix et ses congénères canins prendront donc bel et bien dans la fiction la relève résistante de Camulogène !

Idéfix prochainement sur France Télévisions...

Comme l’explique Philippe Fenech, sa participation à l’album débuta il y a un peu plus d’un an : « J’ai été contacté par les éditions Albert René suite à un dessin hommage à Astérix, que j’avais réalisé quelques mois auparavant. Céleste Surugue, le directeur des éditions Albert René, avait particulièrement apprécié ce dernier. Il faut dire que je suis fan d’Uderzo depuis tout petit (comme beaucoup) et je le crie à qui veut l’entendre. Ce dernier a même réalisé la préface de mon deuxième album en 2004 (« Tuff et Koala : La maxi trouille d’Halloween », Soleil prod.). J’ai régulièrement rendu hommage à Astérix sur les réseaux sociaux comme dans mes albums, notamment dans la série « Ulysse ! » (parue chez Vents d’Ouest en 2011-2013). Ils m’ont donc contacté afin de faire quelques tests, à ma plus grande joie… et pour mon plus grand stress aussi ! Avec Jean Bastide, on s’est donc partagé le travail, car nous sommes tous les deux déjà bien occupés sur nos séries respectives. Il y a trois histoires ; Jean en a réalisé une, et moi deux. Les histoires sont des adaptations des épisodes du dessin animé qui sortira à la rentrée. Il a fallu faire un travail d’adaptation au média : adapter certaines blagues, en ajouter un peu, enlever certaines scènes qui ne passaient pas bien en BD. Tout cela en avec le directeur éditorial Dionen Clauteaux qui supervisait le travail sur les pages. »

Les traditionnelles pages de présentation des décors et des personnages, revisités à la sauce canine ! Une première version a été réalisée par Fabrice Tarrin, avant la mise en dessin définitive, réalisée par Jean Bastide (Albert René, 2021).

La présentation finalisée.

De son côté, le scénariste Matthieu Choquet explique en détails : « L’album « Idéfix et les Irréductibles » est l’adaptation de trois scénarios de la série d’animation éponyme, dont la diffusion est prévue pour la rentrée 2021 sur France Télévisions (dans son offre enfants Okoo). J’étais directeur d’écriture sur cette série de 52 épisodes de 11 minutes, et la première histoire de l’album (« Fluctuat N-Hic ! Mergitur ») est adaptée d’un épisode que j’ai écrit moi-même. Le processus d’écriture était donc le même que pour la série : nous avions un univers et des personnages préexistants et nous devions raconter une histoire originale dans ce cadre. L’écriture des histoires s’est faite en bonne entente avec les éditions Albert René, le réalisateur de la série animée, Charles Vaucelle, et Jean-Baptiste Lamotte chez France Télévisions (FTV). Une fois l’écriture des scripts validée, ces derniers ont été ensuite adaptés en dessin animé 3D et en bande dessinée. La première histoire a aussi été prépubliée dans l’Astérix Max paru en décembre 2020. »

Les décors de Lutèce en 2D et 3D.

Une petite charcuterie, où attendra un jour un sympathique petit chien...

« Pour ma part » poursuit Matthieu Choquet « j’ai rejoint la série en tant que directeur d’écriture à l’hiver 2018. Un certain nombre de textes avait déjà été écrits et lus par FTV, sur lesquels j’ai fait un peu de script doctoring pour que la production puisse se lancer (storyboard, décors, etc.), puis j’ai commencé à recevoir les propositions d’histoires de la dizaine de scénaristes qui avaient été recrutés auparavant par les éditions Albert René et le réalisateur. Ces scénaristes étaient tous des professionnels avec des centaines d’épisodes de série d’animation à leur actif. Je ne peux pas tous les nommer, mais il y avait notamment parmi eux Olivier Jean-Marie, le réalisateur d’« Oggy et les Cafards », qui vient de nous quitter (en mai 2021). Mon travail était de recueillir les propositions d’histoires des auteurs et de faire des retours : est-ce que l’histoire fonctionne, est-ce que les personnages sont bien fidèles à leur caractérisations, est-ce que l’on est bien dans le ton de la série, est-ce que l’on a un bon thème, est-ce qu’il est bien exploité, est-ce que c’est drôle, est-ce que c’est faisable techniquement, est-ce que ça parle aux enfants et aux adultes, est-ce que c’est assez visuel, est-ce que ce n’est pas trop proche d’une histoire déjà proposée, etc. Je leur renvoyais mes commentaires et propositions (« et si on changeait ce personnage ? » « Et si on se concentrait sur ce thème ? » Etc.). Pour ce travail, j’étais accompagné par les éditions Albert René et le réalisateur de la série qui me faisaient également des suggestions et propositions. Le réalisateur plus particulièrement, notamment sur ce qu’il pouvait ou non mettre en scène ; et les éditions Albert René sur tout ce qui touchait à l’identité de l’univers créé par Uderzo et Goscinny : les personnages, le ton, les thèmes, l’humour devaient rester proches de ceux des albums et des films. »

Visuel alternatif pour la couverture.

« Ensuite et après débat en interne, je faisais la part des choses dans ces notes, suggestions, propositions et interdits et j’envoyais mes retours à chaque auteur, sur chaque texte, à chaque étape (pitch/synopsis/script v1/script v2). Chaque texte est ensuite envoyé à la chaîne de télévision qui fait elle-même ses propres remarques (son rôle étant d’être sûr que le jeune spectateur soit diverti et comprenne bien ce qui se passe). Là encore, après discussion avec la chaîne, c’est à moi de faire la part des choses dans ces retours, en faisant en sorte que l’auteur écrive le meilleur épisode possible dans les contraintes techniques et éditoriales de la série. Une fois la machine bien lancée et connaissant la série sur le bout des doigts, j’ai moi-même eu l’idée d’un épisode que j’ai soumis au réalisateur, aux éditions Albert René et à FTV ; après plusieurs semaines d’allers-retours, il était écrit. L’épisode est assez illustratif de toute la série : nos héros animaux sont confrontés à une situation de crise globale qui touche tous les Lutéciens (humains et animaux), crise déclenchée par les Romains dans le cadre de la « romanisation » de Lutèce. Idéfix et ses copains vont résoudre le problème avec de l’astuce, de la magie et un peu de bagarre. À peu près tous les épisodes possèdent cette structure avec des variations nombreuses. Une fois le script écrit, il est ensuite storyboardé, doublé, animé en 3D… Et adapté en bande dessinée. À ce moment-là du processus, je ne suis plus impliqué mais le suivi du début de l’écriture jusqu’à la sortie de l’album est assuré par les Éditions Albert René pour assurer la cohérence de l’œuvre finale. »

Décors et personnages de la série.

Terminons ces différentes interviews en passant la parole au directeur éditorial Dionen Clauteaux, qui a accepté de répondre à nos questions :

D’où est née l’idée de cette série dérivée ? Le regretté Uderzo avait-il pu donner le feu vert de ce projet ?

« Le premier projet d’une série d’aventures d’Idéfix a été mené par René Goscinny et Albert Uderzo en personnes, dès les années 1970. Ils avaient même développé le pilote d’une série animée pour la télé avec les Studios Idéfix qu’ils avaient créés ensemble. Il y a cinq ans, nous avons, aux Éditions Albert René, mené des séances de brainstorming pour réfléchir à quoi pourraient ressembler des aventures du petit chien gaulois, dans quel univers elles pourraient se déployer… Idéfix n’apparaissant dans « Astérix » qu’à partir du tome 5 dans « Le Tour de Gaule d’Astérix », nous pouvions imaginer sa vie avant sa rencontre avec Astérix et Obélix. De plus, il fit leur connaissance à Lutèce, qui nous semblait un magnifique terrain de jeu pour de nouvelles aventures. Après quelques recherches sur l’histoire de Lutèce, nous avons appris que la cité était tombée face aux Romains en 52 avant J.-C., donc deux ans avant les aventures d’Astérix. Mieux encore, on retrouvait les ingrédients d’Astérix avec la victoire d’un général romain, Labienus, face à un chef Gaulois, Camulogène… À partir de là, il était tentant de se dire : « Tout Lutèce est occupé. Tout Lutèce ? Non ! Une bande d’irréductibles animaux menée par Idéfix résiste toujours et encore à l’envahisseur… » On avait donc à la fois un nouvel univers, et un respect absolu de l’ADN Astérix. L’esprit de résistance, le côté David contre Goliath… Tout y était ! »

Encrage et études du personnage de Goudurix par Philippe Fenech (Albert René, 2021).

Le titre « Idéfix et les Irréductibles » a-t-il été immédiatement trouvé, ou y a-t-il eu d’autres propositions ?

« À partir du moment où Idéfix était entouré d’une bande d’amis animaux prêts à résister à l’envahisseur romain, le titre nous est venu très naturellement. »

Comment les trois histoires/scénarios ont-elles été choisies, parmi les 52 épisodes créés pour la série TV animée ?

« Elles ont été choisies en concertation avec les dessinateurs. Nous voulions des histoires fortes, émouvantes et drôles qui posent les bases de ce nouvel univers dans les rues de Lutèce. »

Un autre titre (T2) est-il déjà en préparation ? De nouveau avec trois histoires (inédites ou non) ?

« C’est en réflexion. Dans l’immédiat on espère surtout que les lecteurs, les plus jeunes qui découvriront l’univers à cette occasion, mais aussi les fans d’Astérix de tous âges, auront plaisir à lire cet album. »

Rough, crayonné et encrage pour la couverture.

Crayonné et encrage pour « La Baballe de Chevrotine » (Albert René, 2021).

Entouré d’ami(e)s nommés Turbine (une chienne qui l’a recueilli), Baratine (une chatte de gouttière à l’accent parigot) ou Padgachix (un puissant bouledogue venu de Toulouse), Idéfix devra aussi convaincre ses plus vieux fans : les amoureux d’Astérix depuis son apparition dans les pages de Pilote le 29 octobre 1959. Il devra aussi répondre en creux au petit paradoxe suivant : nos Gaulois ne rencontrant leur futur fidèle compagnon qu’au bas de la planche 9 (case 7) du « Tour de Gaule d’Astérix », son nom définitif (sélectionné et annoncé le 12 décembre 1963, suite à un concours organisé dans Pilote et récompensé par un album dédicacé) n’apparaissant de fait qu’après la fin de cette même aventure, alors comment Idéfix sait-il lui-même qu’il se prénomme Idéfix, deux ans avant de croiser et suivre ces inconnus que sont alors Astérix et Obélix ?!

L'apparition d'Idéfix - encore non prénommé - dans « Le Tour de Gaule d'Astérix » (extrait de la planche originale).

Très fidèles au trait d’Uderzo, Philippe Fenech et Jean Bastide font des merveilles : cases aux expressions (humaines ou animalières) fluides, décors ouvragés et couleurs à l’avenant. L’album, en conséquence, devrait être un grand succès, permettant d’office à la série animée de se hisser sur les sommets. Supervisée dans ses premières étapes par Uderzo en personne, cette dernière ne manque pas d’ambitions : mise en images par le Studio 58 (filiale du groupe Hachette Livre) et par les studios o2o (pour l’animation 3D et son réalisateur Charles Vaucelle), en coproduction avec GMT Productions (groupe Mediawan), elle est de fait une coproduction 100 % française. Au menu : 5 années de développement, 100 animateurs 3D (requis pour reconstituer la totalité de Lutèce à partir des références graphiques issues des « Lauriers de César », ainsi qu’une centaine de personnages en 3D), Stéphane Bern en guise de narrateur et quelques guest-stars nommées Goudurix, Amérix, Anglaigus, Abraracourcix et Bonemine…

Affiche pour une exposition thématique européenne (2021).

Si, pour patienter, les lecteurs peuvent se replonger dans les anciennes séries dérivées déjà centrées sur le personnage d’Idéfix (16 albums parus en 1973-1974… illustrés de manière totalement anonyme par un certain Gilles Chaillet, non crédité (!), et deux tomes (« Idéfix et le vilain petit aiglon » et « Idéfix et la grande fringale ») publiés en 1982), ils auront également l’embarras du choix concernant les expositions, périodiques et ouvrages évoquant l’univers d’Astérix. Du 3 avril au 28 novembre 2021, l’exposition « Astérix l’Européen » se tient ainsi au château de Malbrouck, afin de mettre en lumière les liens tissés entre les voyages de nos Gaulois sur le vieux continent (Allemagne, Espagne, Belgique ou Écosse) et les fondements de ce dernier, initiés par le Mosellan Robert Schuman en 1950. Autre exposition prestigieuse que celle organisée dans le Musée Maillol du 27 mai au 30 septembre 2021 : « Uderzo, comme une potion magique », qui rend hommage à l’auteur disparu à 92 ans un an plus tôt, le 24 mars 2020. N’hésitez pas à vous procurer à ce titre le très beau catalogue officiel (288 p., 35 €), qui retrace le destin du génial dessinateur d’Arys Buck, Clopinard, Jehan Pistolet, Luc Junior, Oumpah-Pah ou Tanguy et Laverdure. Côté kiosque, Henri Filippini (voir l’article) vous a déjà vanté les mérites du hors-série de 100 pages publié par Le Parisien (« Uderzo, les secrets d’un géant de la BD » ; 6,90 €) ainsi que ceux de cet autre HS publié par Beaux Arts (« Uderzo, comme une potion magique » ; 124 pages, 8,50 €), lequel revient à son tour sur les ingrédients de l’exposition Maillol : biographie d’Uderzo, sources d’inspirations graphiques, humour, techniques et relations à l’Histoire. Et après les périodiques, les livres ! Est parue ce mois-ci la version luxe très grand format (26,6 x 37 cm) d’« Astérix et Cléopâtre », soit (pour 39 €) les pages couleurs, l’intégralité des planches originales encrées par Uderzo et un dossier de 32 pages pour tout savoir sur cet album culte. Le 2 septembre, ce sera au tour d’ « Astérix : toutes les coulisses, par Toutatis ! »,collectif de 128 pages édité par Prisma (19,95 €), de révéler (dixit le communiqué de presse) « tous les secrets de fabrication de cette saga culte qui fourmille de références historiques, de calembours à décrypter, de clins d’Å“il insoupçonnés, d’anecdotes truculentes… »

Uderzo, tombé dans la marmite... (couverture et extraits du catalogue d'exposition ; Hazan, 2021).

Astérix, toujours plus grand ! (Albert René, 2021).

Dans les coulisses d'une saga mythique (éd. Prisma, 2021).

Last but not least, et comme le veut (ou l’exige ?) la tradition bien ancrée de la série, relancée entre les mains de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad depuis « Astérix chez les Pictes » en 2013, la machinerie éditoriale écrasera toute la concurrence en octobre avec le 39e tome de la saga : « Astérix et le Griffon ». Couverture et planche teaser laissent encore planer le doute sur les latitudes exactement choisies pour ce nouveau voyage hors de Gaule (le Proche ou Moyen-Orient, les pourtours de la Mer Noire, l’Afrique du Nord ?). Tout au plus savons-nous donc qu’Astérix et Obélix accompagneront le druide Panoramix, parti secourir un ami, dans un « long et mystérieux voyage en quête d’une créature étrange et terrifiante » ! Des mystères que nous éclaircirons comme il se doit lors de la parution de cet album à l’automne prochain. 2 021, année qui a du chien, disiez-vous ?

« Astérix et le Griffon », premières images et premiers mystères... (Albert René, 2021).

Philippe TOMBLAINE

« Idéfix et les Irréductibles T1 : Pas de quartier pour le Latin ! » par Philippe Fenech, Jean Bastide, Matthieu Choquet, Yves Coulon et Jérôme Erbin
Éditions Albert René (8,99 €) – EAN : 978-2864975960

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4 réponses à D’Astérix à Idéfix, l’irréductible production !

  1. Olivier Northern Son dit :

    Quand j’ai rencontré Gilles Chaillet, il m’a raconté qu’il avait dessiné les (des?) histoires d’Idéfix sans que son nom n’apparaissent sur les petits albums.

  2. Roberto dit :

    La page de présentation des personnages que vous nous proposez ici n’est pas celle utilisée dans l’album, elle a été réalisée par Fabrice Tarrin durant la préproduction de la série et les animaux n’ont pas encore leur aspect définitif. Voici la version actualisée, vraisemblablement par Jean Bastide : : http://www.asterix.com/wp-content/uploads/2021/05/id01-04.png

  3. francois d dit :

    « …qui rend hommage à l’auteur disparu à 92 ans un an plus tôt, le 24 mars 2050. »

    c’est bien sûr en 2020 qu’Albert Uderzo est décédé !
    fd

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