Depuis 2021, chaque année, Tiburce Oger rassemble une belle équipe de dessinateurs et dessinatrices pour évoquer l’Ouest américain à travers des personnages authentiques – le Far West, donc – et l’exploitation de ces territoires par des individus qui oubliaient, bien souvent, qu’ils n’étaient que des colonisateurs assoiffés de richesses…
Lire la suite...Picsou magazine invite François Corteggiani !
Une fois n’est pas coutume, un magazine Disney présente des histoires écrites pour l’Italie par un scénariste français. Bien sûr, depuis quelques années — et ceci avec le concours des éditions Glénat —, les auteurs de l’hexagone peuvent se frotter aux canards et aux souris de l’oncle Walt. Ce qui n’est pas le cas pour les revues publiées en kiosques par Unique Héritage presse destinées au grand public. Performance réussie, au cours des années 1990, par François Corteggiani avec la complicité de son ami le dessinateur italien Giorgio Cavazzano.
Le n° 554 de Picsou magazine s’ouvre avec quelques histoires cent fois publiées du génial Carl Barks, mais c’est la tradition, et qui s’en plaindra ?
Ce sont ensuite trois récits des « Castors juniors » inédits en France, proposés à l’origine en Italie en 1995 et 1996 par l’hebdomadaire Topolino qui nous sont proposés. Un article fort bien illustré présente le scénariste François Corteggiani et son ami le Vénitien Giorgio Cavazzano. Les deux hommes se sont rencontrés en 1978 à l’heureuse époque où le Journal de Mickey présentait des histoires inédites avec les héros Disney. Certaines destinées à Claude Marin, entre autres dessinateurs, étaient déjà scénarisées par François Corteggiani.
Notons que ce dernier adore s’emparer des héros célèbres comme « Pif », « Blueberry », « Zorro », « Zembla »… et plus récemment « Bob et Bobette » avec Dirk Stallaert (1).
Il s’en suit une présentation de Blasco Pisapia : jeune architecte italien devenu auteur de BD (peu traduit en France) qui s’amuse, depuis 2004, à cartographier rues et maisons de Donaldville. Ajoutons une aventure inédite de Picsou par Francesco Artibani et Paolo Mottura et, pour conclure en beauté, un « Picsou » de 60 pages réalisé en 1962 par le grand Romano Scarpa. À l’exception des histoires de Barks, ce numéro est donc un feu d’artifice de fumetti : avis aux amateurs ! (Picsou magazine n° 554, 304 pages en couleurs, 5,95 €, en kiosques) !
Mickey parade géant propose son n° 381, lui aussi riche en récits inédits aux origines danoises et italiennes.
Gorm Transgaard (700 scénarios Disney au compteur !) et Flemming Andersen (30 ans de carrière chez Disney) signent un Donald paru dans Jumbobog, suivi par un épisode de « Mister Vertigo » — avec un marionnettiste ventriloque que combat Mickey — réalisé par Marco Nucci (nouveau venu dans Topolino) et Fabrizio Petrossi.
« Les Hommes de l’ANPE » avec l’aide de Donald chassent les monstres dans un récit de B. Erickson et F. Andersen. Pesce et Usai animent un épisode de « Fantomiald », Picsou affronte Brigitte (son amoureuse) grâce à Panaro et Migheli…
Une curiosité, « L’Énigmette » illustrée par Dav : dessinateur bien connu des lecteurs de feu Lanfeust mag. Enfin, Christophe Arleston est l’invité de la rubrique « Comixzone » qui présente l’actualité BD jeunesse (Mickey parade géant n° 381, 308 pages en couleurs, 5,50 €).
Terminons cette sélection avec le troisième numéro du Spécial DoubleDuck qui propose l’édition chronologique de cette série, aujourd’hui culte, publiée par Topolino.
Le brave Donald devient DD (DoubleDuck) : espion de l’Agence qui traque les malfaisants aux quatre coins de la planète.
Cette nouvelle livraison présente six longs épisodes publiés entre 2010 et 2012.
Les scénarios sont signés Teresa Radice, Marco Bosco, Alessandro Sisti, Francesco Artibani, Fausto Vitaliano, les dessins sont de Stefano Turconi, Alessandro Perina, Marco Mazzarello, Francisco D’Ippolito, Andrea Freccero, Paolo de Lorenzi.
(Donal spécial DoubleDuck n° 3, 340 pages en couleurs, 6,95 €, en kiosques).
Ayez la curiosité de découvrir ces auteurs de talent qui s’amusent avec l’univers Disney, bien souvent avec réussite et originalité : il ne faut pas mépriser ces bandes dessinées populaires !
Henri FILIPPINI
Avec Giorgio nous nous sommes rencontré en fait en 1978 en Italie.
Merci pour l’info François !
Je corrige le texte d’Henri !
La bise et l’amitié
Gilles
Pas mal… par contre je ne veux pas paraitre chiant, mais le Doubleduck tomes 3 ne contient pas de BD inédites en france
Voir INDUCKS.
Bonne soirée.
Merci pour l’info : on corrige !
Bien cordialement
La rédaction