Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Picsou Magazine : nouveau look pour les canards…
Lancé en 1972 par Édimonde, Picsou Magazine, avec 72000 ventes mensuelles, est l’un des magazines jeunesse leader de Disney Hachette presse. Il abandonne enfin le traditionnel gadget en plastique pour une formule écologique, compensant sa perte en offrant le double de pages de lecture. Qui oserait s’en plaindre ?
Comme nous l’avions annoncé, le nouveau Picsou Magazine est arrivé en ce début avril avec son élégant dos carré. Avec 304 pages au lieu de 148, un format 17,5 cm x 25 (celui d’origine) plus petit, proche de celui de Mickey Parade, ce qui multiplie le temps de lecture par deux puisque les planches ne sont pas remontées mais simplement réduites. Mensuel, il devient bimestriel, son prix passe à 5,50 € au lieu de 4,90. De quoi permettre aux lecteurs d’acquérir avec l’argent économisé Picsou Géant, lui aussi bimestriel. Un premier cahier de 52 pages sur papier brillant propose le rédactionnel habituel couvrant l’actualité cinéma, chansons, jeux vidéo, sport, BD… La partie BD offre plus de 250 pages de bandes dessinées dédiées aux canards de l’écurie Disney imprimées sur un papier mat plus valorisant pour la reproduction des pages dessinées.
Cette copieuse partie est scindées en sept volumes : Le Maître de l’univers (Carl Barks), Chroniques de Donaldville, Maître et dépendance, Panorama d’auteur (Mau Heymans), Cosmogonie sérielle, Devoir de mémoire (« Dumbo ») et Délice et merveilles d’Italie (« Donald agent du FBI » par Scarpa). Ces chapitres permettent de savourer une trentaine de récits, inédits ou non, signés par les grands dessinateurs de l’écurie (poulailler ?) « Picsou » (Carl Barks, Don Rosa, Marco Rota, Mau Heymans, Daan Jippes) mais aussi par de nombreux auteurs de second plan qui méritent d’être découverts.
Des dossiers bien conçus permettent d’en savoir plus sur les auteurs, les histoires, les magazines qui ont oeuvré pour la gloire du canard milliardaire. On peut ainsi savourer les travaux de Kari Korhonen, Carlo Gentina, Alessandro Perina, Evert Geradts, Carl Buettner, Fabrizio Petrossi, Vicar… Un seul regret, l’absence de créations originales, d’autant plus regrettable lorsque l’on savoure les albums publiés par Glénat. C’est quand même lamentable que les histoires Disney françaises soient produites par un éditeur extérieur.
Bien souvent les nouvelles formules de magazines dissimulent des économies planquées sous des ors en toc. Ce n’est pas le cas ici, le lecteur n’est pas perdant bien au contraire… à moins qu’il n’achetait le journal que pour son gadget en plastoc (Picsou magazine numéro 542, avril 2019, 304 pages couleurs, 5,50 €, en kiosque).
Bien entendu, Picsou Géant et Les Trésors de Picsou poursuivent leur publication. Si vous aimez le canard, goinfrez vous sans modération!
Henri FILIPPINI
Je finis les dernières Chroniques de Fantomiald et j’irais jeter un œil sur cette nouvelle formule.
Je viens de trouver ce site par hasard et il est vraiment très bien. Je suis un fan de tous types de BD. Ah Picsou et sa petite tribu toute mon enfance…
Bonjour Henri,
Content que notre nouvelle formule vous plaise. Je vous sais fidèle à nos publications et j’apprécie que vous les chroniquiez régulièrement. En dépit des ventes qui se portent bien, vous êtes souvent le seul ! Ceci dit le changement de formule a eu pas mal d’écho dans les médias généralistes mais peu nombreux sont à l’avoir réellement parcouru en profondeur. A titre personnel j’ai écrit les deux papiers sur Heymans ; je reste dans mon domaine de prédilection, le patrimonial.
Quelques précisions :
- Le choix du papier résulte effectivement d’une réflexion de la part du rédac’chef qui aboutit à cette conclusion : un papier bon marché pour proposer davantage de pages. Ça a ses limites, comme en témoignent vos scans… Perso je pense que ça se prête bien à une publication presse et j’apprécie également le rendu mat.
- Le format : en fait la référence ici ce sont les magazines japonais type Shōnen Jump qui proposent un max de contenu pas disponible ailleurs pour un prix mini. Évidemment nous n’avons pas la même périodicité, sans parler des tirages !
- En parlant de périodicité, ça fait bien deux ans que Picsou Mag est passé bimestriel – ce qui a suscité peu de réactions et permet d’équilibrer les sorties avec les Trésors, Picsou Géant ou Fantomiald.
- Je ne reviendrai pas sur la création d’histoires inédites, nous en avons déjà discuté plusieurs fois, Picsou Mag n’a ni le budget ni la vocation de le faire. On valorise le matériel existant et ça ne me semble pas indigne. Je trouve cependant injuste de hiérarchiser la création selon qu’elle vienne de Dhp ou de Glénat. Les deux maisons ont le même statut vis à vis de Disney, nous gérons la licence pour eux, ni plus ni moins. Alors certes Dhp est l’héritière d’une collaboration qui remonte à plus de 80 ans et Disney est partiellement propriétaire de la boîte, mais en pratique leur implication directe est limitée et c’est Lagardère qui fait concrètement tourner la machine (pour le moment). Glénat n’est pas moins légitime à produire du matériel Disney (qui parfois se retrouve dans nos publications car nous travaillons en bonne intelligence), simplement la démarche, le support et le format sont différents. Ils font ça très bien, et personne n’aurait pu l’anticiper voici à peine dix ans. Réjouissez-vous ! Leur succès profite à nos personnages et inversement.
En espérant vous avoir apporté quelques clés de compréhension et vous remerciant pour votre fidélité
Merci de votre intervention et de toutes ces précisions. Il est vrai – et c’est gentil de le souligner – que notre site est – étonnamment – une des rares publications à traiter des sorties de l’univers Disney Presse. LT
Cela fonctionne da,ns les deux sens entre Hachette et Glénat! Le pastiche sur la balade de la mer salée est parue chez les deux éditeurs, et le dernier Mickey scénarisé par Trondheim (sorti en album chez Glénat il y a deux mois) passe actuellement en feuilleton dans l’hebdo Mickey!
Précisément ! Et quand l’un ou l’autre a besoin des fichiers d’une histoire précise, on se les transmet.