Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...Daniel Maghen contre-attaque…
S’estimant sans doute diffamé par le biais de rumeurs qu’il dit inexactes, le célèbre marchand parisien publie un communiqué dans lequel il répond aux accusations dont il est l’objet dans l’affaire des planches volées d’Edgar P. Jacobs.
Nous avions déjà évoqué cette affaire dans l’article d’Henri Filippini : Blake et Mortimer dans l’œil des cyclones…
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Depuis plusieurs semaines, des rumeurs inexactes et malintentionnées se répandent sur Internet, notamment par le biais des réseaux sociaux et de forums spécialisés dont les utilisateurs sont anonymes.
Il est allégué que j’aurais illégalement acquis, et revendu, des œuvres originales d’Edgar P. Jacobs.
Je me retrouve ainsi victime collatérale d’un conflit entre éditeurs et ayants-droit d’Edgar P. Jacobs, qui ne me concerne en rien.
Je suis galeriste, éditeur, marchand d’œuvres d’art. Je recherche pour mes clients des œuvres originales de bande dessinée.
À cet égard, j’ai acquis en 2015 un certain nombre de planches d’Edgar P. Jacobs, de manière officielle et légale.
À cette époque, aucun acteur du monde de la bande dessinée n’évoquait un quelconque problème relatif à l’achat et à la revente de ces œuvres.
Au contraire, des œuvres d’Edgar P. Jacobs étaient continuellement commercialisées depuis 2005, notamment dans diverses maisons de vente, et je n’ai fait que m’inscrire dans un marché préexistant.
Les planches que j’ai achetées ont également été vendues de manière transparente, officielle et légale, à différents collectionneurs dont je déplore que la probité soit mise en doute.
À ce jour, en dépit de la désinformation circulant dans divers médias, je n’ai été entendu ni même convoqué par un juge.
Je n’ai commis aucun acte illicite. J’attends sereinement l’issue de cette procédure et espère la fin de ces calomnies.
Daniel MAGHEN
Tout le monde est innocent jusqu’à preuve du contraire!
Curieux quand même tous ces « professionnels de la profession » les deux pieds solidement implantés dans le milieu ,qui semblaient ignorer Benoîtement que Jacobs avait pris ses dispositions pour que son travail ne soit pas dispersé, objet de spéculation au profit des « gens biens ». Pourtant on l’avait bien lu à gauche à droite,de manière officielle et légale.
Professionnels de la profession et autorité de tutelle qui ,souvent, sont plus véloces pour imposer prêt à penser, cadence et boussole, quitte à réécrire un tantinet histoire et réalité au profit d’une certaine récupération…au bénéfice des représentations des « gens biens »,encore.
Dire qu’avant de devenir enfin fréquentable, la BD était le royaume de la sordide trivialité.
Ah ça vous êtes bavard. Pour résumer : ceux qui ont le tort impardonnable de suspecter (entre autres) Maghen sont eux-même suspects à vos yeux ? Ça doit être intéressant de vivre dans votre tête
Je ne confonds pas morale et justice :Maghen et les autres protagonistes éventuellement impliqués sont innocents, jusqu’à preuve du contraire,à la minute où on parle.
Moralement,l’affaire est abjecte puisque aucune personne vraiment investie dans le petit monde de la BD ne pouvait ignorer les volontés de Jacobs,et les dispositions prises en ce sens.Divers articles au fil des ans les avaient mentionné.
Légalement,c’est une autre affaire,avec tout un tas de jolis personnages peux titillés par leurs consciences et habiles à la manoeuvre.Pour le seul amour de l’art,bien entendu ….
On suppose que la plupart de ces « innocents »,dans tous les sens du terme,et légalement parlant,vont s’en tirer avec le minimum de dommages.Bien joué.
Toutefois,oui,l’affaire a été enfin dévoilée,tant mieux,même si bien tard eu égard aux événement qui pouvaient être difficilement ignorés du « milieu »,et l’ampleur du litige,moral.
Encore une fois la plupart des « professionnels de la profession » habituels,et leurs relais (d’opinion),sont plus véloces pour d’autres choses pas tellement plus glorieuses,au fond.
On peut y voir une certaine constance dans l’effort.
Mais haut les coeur,toutefois,avec un petit lien pour l’amour de l’art,histoire de s’extraire des miasmes exhalés par la populace ordinaire:http://www.leparisien.fr/faits-divers/blake-et-mortimer-l-enquete-sur-les-planches-volees-s-accelere-19-11-2018-7946499.php