Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...« Mickey à travers les siècles » : nouveau départ…
Apparue dans le numéro 15 du Journal de Mickey d’après-guerre en 1952, « Mickey à travers les siècles » a fait voyager dans l’Histoire plusieurs générations de jeunes lecteurs. Tout juste 40 ans après la disparition de la série, revoici la petite souris de l’univers Disney en route pour de nouveaux voyages dans le temps.
C’est en 1952 que Mickey débarque dans les pages de l’hebdomadaire de Paul Winkler pour de nouvelles aventures originales imaginées et dessinées par un duo d’auteurs français. À la fois rédacteur, adaptateur et scénariste, l’ancien journaliste Pierre Fallot (1909-1974) sera le véritable homme orchestre du Journal de Mickey jusqu’à son décès. Avec le dessinateur Pierre Nicolas (né en 1929), ils occuperont sans interruption la page 3 du magazine pendant plus d’un quart de siècle. Mickey, qui s’ennuie, rend visite au professeur Durandus, qui l’invite à voyager dans le temps grâce à un breuvage de son invention. Détail qui compte, l’infortuné Mickey change d’époque chaque fois qu’il reçoit un coup sur la tête. Pierre Fallot (puis Juliette Benzoni, Jean-Marie Le Corfec et Claude Yelnick après son décès) ne s’en privent pas et transportent le vaillant souriceau d’un pays à l’autre, d’une époque à une autre jusqu’en 1978 tout au long de 1348 planches. Les éditions Hachette ont publié une série de 12 albums de 1970 à 1973, Dargaud trois autres de 1991 à 1993.
Mickey devra patienter quarante ans avant de renouer avec ses voyages dans le temps grâce à l’excellent label Disney Glénat. Alors que Minnie l’attend pour une soirée au théâtre, Mickey l’intrépide reporter se rend chez les professeurs Malph et Ralph, deux savants farfelus qui lui ont promis un reportage qui fera date. Le premier a inventé une gélule, l’autre un fauteuil, qui une fois réunis permettent de voyager dans le temps. Sentant le scoop, Mickey accepte de se prêter à l’expérience. Hélas, tout ne se passe pas comme prévu et notre héros multiplie les bonds d’une époque à l’autre chaque fois qu’il se frappe la tête… comme au bon vieux temps… Il croisera Christophe Colomb, Léonard de Vinci, combattra des dinosaures, ira sur la lune… « Mickey à travers les siècles » est enfin de retour grâce à deux auteurs qui en rêvaient : Dab’s et Petrossi.
Pilier de la première heure de la bande à Tchô ! Dab’s (Nicolas Dabas) anime « Tony et Alberto » dans le mensuel de Zep et « Nino et Rebecca » dans Toutalire chez Milan, puis « Késako » dans Okapi, trois séries dont les albums sont édités chez Glénat. Pour Spirou, il crée « Le Club des Huns » tout en participant à l’« Atelier Mastodonte ». Fabrizio Petrossi, né à Naples en 1966, dessine des histoires des héros Disney dans Topolino (le Journal de Mickey italien). Chargé du merchandising pour Disney Paris de 1995 à 2003, il devient ensuite dessinateur indépendant animant « Pif le chien », « Bob l’Éponge » et bien sûr les héros Disney. Il dessine la parodie « Mickey et les 3 mousquetaires » pour l’Italie, adapte en BD le jeu vidéo « Epic Mickey » pour Glénat.
Les deux auteurs proposent une histoire trépidante, truffée de gags, aux images sublimes mises en couleurs avec amour par Bruno Tatti. Ils font honneur à cette collection prestigieuse qui, une fois encore, comblera tous les amoureux de l’univers Disney et plus particulièrement de « Mickey Mouse ».
L’album de 56 pages est superbe avec son dos toilé, son papier mat, son impression soignée. Une réussite de plus pour l’indispensable label Disney Glénat.
Henri FILIPPINI
« Mickey à travers les siècles » par Frabrizio Petrossi et Dab’s
Éditions Glénat (15 €) – ISBN : 9 782344 023839
Avec un graphisme affreux, tellement dans « l’air du temps » !
Constat d’un pépé qui a connu les « Mickey à travers les siècles » de dans l’temps, illustré par Pierre Nicolas : un Mickey très bien dessiné.
Une anecdote qui m’amuse toujours : c’est dans cette série que j’appris l’invention des journaux avec la création de la Gazette par Théophraste Renaudot, chose qui m’est restée. Merci Mickey !
Même remarque. Une série que j’ai dévorée avec avidité quand j’étais gamin.
Le graphisme n’est pas affreux, il est plus moderne. Vous n’avez qu’à relire ceux de Pierre Nicolas si cela ne vous plait pas. Regardez Tintin, Spirou, Astérix, Lucky Luke, Tif et Tondu. Le style a évolué au fil des déceniies et des auteurs impliqués.
Hi hi hi ! Surtout Tintin, dont le graphisme a changé grâce au « changement d’auteur »…
çà rigole mais sans E.P Jacobs, Jacques Martin et Bob de Moor, Tintin n’aurait certainement pas eu le même succès.
Quant au Mickey à travers les siècles il est parfaitement en phase avec ce qui se fait actuellement dans les studios Disney italien, de plus les découpages sont dynamiques et les mises en situations sont plutôt drôles pour les gamins.
Même si vous regrettez votre enfance et ses lectures, allez acheter un mickey parade comme quand vous aviez 8 ans et vous découvrirez plein de dessinateurs et scénaristes talentueux.
« Quant au Mickey à travers les siècles, il est parfaitement en phase avec ce qui se fait actuellement… …découpage dynamique… … pour les gamins »
dites vous.
C’est un peu ce que je reproche pour le graphisme et cette façon de raconter très « actuelle ». Je trouve que c’est très racoleur, j’ai pu lire les premières pages grâce au site BDGest : déplorable. Pour moi, on prend les gamins pour des demeurés. Relisons les histoires dessinées par Arthur Floyd Gottfredson. Nous avons là une grande qualité graphique, de bonnes histoires, ne prenant pas le lecteur pour un idiot. Et dire que ces histoires sont publiées à une époque où la bande dessinée était considérée comme une lecture abêtissante. Désormais, alors que la bande dessinée est reconnue comme un art, je vois que l’on se permet tout et n’importe quoi, souvent dans un but purement commercial(voir le Mickey de Tebo !). Je préfère passer pour un indécrottable passéiste, mais tout de même, arrêtons de nous moquer des gamins. Je feuillette rarement Mickey Parade, mais il m’est arrivé de lire la série « Dimension M », et j’avoue m’être laissé séduit par un des dessinateurs, au trait remarquable, mais je suis incapable de donner son nom… Une exception parmi les O.S. (ouvriers spécialisés) de la profession de dessinateur de Mickey ?
J’ajouterai qu’au studio Hergé, Roger Leloup était aussi présent, me semble-t-il. Et il a été fort regrettable qu’Hergé n’ait pas précisé au grand public, le nom de ses aides, co-auteurs !ni que Bob de Moor n’ait pas pu dessiner l’Alph’art, mais c’est un autre débat)
mouais votre avis me parait un peu excessif (déplorable, racoleur, on prend les gamins pour des demeurés) en n’ayant vu que deux pages (qui ne suivent pas) surtout quand on sait qu’une bd est une succession de cases sur plusieurs pages, en prendre une page n’en donne en aucun cas une idée sur sa qualité. Une lecture s’impose pour avoir un avis constructif.
Vous parlez de Arthur Floyd Gottfredson et vous avez raison de dire que c’est de qualité mais on peut remarquer qu’il n’y a presque jamais de gros plan sur les personnages et les points de vues sont identiques. Ce qui vous dérange peut-être dans les découpages actuels. Après vous pouvez lire celui de Loisel qui c’est inspiré de Arthur Floyd Gottfredson.
Les enfants sont loin d’être idiots, si ils n’aiment pas ils ne lisent pas. Puis on est avant tout sur du divertissement. C’est Mickey quoi ! Que des auteurs comme Tebo puisse faire un album en donne une version (plutôt drôle le pépé Mickey) rafraîchissante et évite que le personnage ronronne. Pour finir, la panoplie des personnages de Disney ne sont envisagés que dans l’expectative de vendre le firme Disney et ses produits dérivés donc : commercial.
Sincèrement, ce dessin n’est pas très plaisant. Si on regarde ceux de Cavazzano, Lara Molinari, Bottaro, Van Horn, Gottardo ou même encore d’autres, il n’est pas au niveau.