Apparue pour la première fois dans le mensuel Tchô ! en 2003, Lou est devenue un best-seller de l’édition, avec plus de trois millions d’albums vendus, une série d’animation, un long métrage, des traductions dans le monde entier… Un tel succès méritait bien cet ouvrage anniversaire, qui nous propose — en plus de 300 pages — de revenir sur l’histoire de l’héroïne qui a grandi avec ses lecteurs. Tout en ouvrant généreusement ses carnets de croquis, Julien Neel évoque — au cours d’un long entretien — son propre destin, lié depuis 20 ans à celui de la petite fille blonde devenue grande.
Lire la suite...Corto Maltese largue les amarres…
Une fois de plus, Corto Maltese et Hugo Pratt prennent la mer, non pas pour de nouvelles aventures, mais le temps d’un numéro hors-série concocté par Ouest France. Un copieux numéro qui devrait faire rêver les amoureux d’aventures exotiques et de grand large.
Après un retour sur la naissance du personnage de Corto Maltese, créé en 1967 par Hugo Pratt dans « La Ballade de la mer salée », évoquée par l’incontournable Michel Pierre, ce hors-série à la couverture cartonnée revient en quatre chapitre sur l’univers exotique parcouru par le Maltais.
Tout d’abord, les « Horizons lointains » : le Pacifique, l’Irlande, l’Amazonie, Mû la cité perdue et le mythe de l’Atlantide. Viennent ensuite « Les Escales mythiques » : Îles et ports de la Méditerranée, Venise et les ombres de la lagune, Buenos Aires et ses immigrants, Hong-Kong le port des parfums, enfin les filles dans chaque port. La troisième partie est consacrée aux récits de marins : tempêtes et naufrages, pirates et flibustiers, les peuples marins du Pacifique et l’aigle allemand sur les mers. Enfin, rapide clin d’œil au « Corto d’aujourd’hui » avec la présentation du duo espagnol qui a repris le personnage et des hommages de Bernard Lavilliers et de Kris.
Parmi les collaborateurs, seuls Michel Pierre (coordinateur de l’ouvrage), Dominique Petitfaux et Jean-Yves Brouard appartiennent au monde de la bande dessinée, les autres intervenants sont des journalistes, des chercheurs et des universitaires. Jamais ennuyeux, ils ajoutent leurs propres connaissances au travail d’Hugo Pratt. Réalisé avec le concours des éditions Cong, gardiennes du temple de l’œuvre de Pratt, ce hors-série de 132 pages en couleurs propose de nombreuses photos et illustrations.
Que ceux qui redoutent la reprise d’un ancien hors-série se rassurent, ce « Corto Maltese et la mer » est un inédit qui n’a rien à voir avec celui consacré à Hugo Pratt par L’Express en 2015. Cette publication, initiée par Ouest-France en France, est proposée par le quotidien Le Soir en Belgique (132 pages en couleurs, format 24 x 32, 9,90 €, en kiosques).
Henri FILIPPINI
Si je ne m’abuse, ce numéro est déjà sorti en octobre 2017…
Vous avez totalement raison. Notre ami Henri Filippini a visiblement tellement aimé cet ouvrage qu’il n’a pas hésité à … le chroniquer une seconde fois ! Abondance de biens ne nuit pas
A sa décharge, il est vrai que Ouest France a procédé à une nouvelle mise en vente en kiosque comme si de rien n’était…
Absolument ! Voici d’ailleurs un petit mot d’Henri Filippini à ce sujet :
« DAMNED !
Le message d’un ami lecteur m’ayant mis la puce à l’oreille j’ai fait le point avec ma collection de Hors série de plus en plus nombreux… et il a raison. J’avais bien contrôlé ma pile et l’Express BD était le seul concernant Pratt à y figurer. Ce numéro de Ouest-France est encore dans la pile des ouvrages que je n’ai que parcouru, faute de temps. Honte à moi, qui, en octobre dernier, en avait proposé une Actu sur BDZOOM. Mille excuses les amis, je suis une nouvelle fois victime des petits malins qui proposent un nouveau magazine sans signaler qu’il s’agit d’une seconde mise en vente. Contrairement au récent Gaston qui était une réimpression avec une couverture différente, il s’agit ici d’invendus au dos desquels a été collé un nouveau code. Une entreprise comme Ouest-France devrait éviter de confier ses invendus à des magouilleurs qui les remettent sur le marché quelques mois plus tard au prix de vente initial. Ceci dit je ne reviens pas sur les nombreuses qualités de l’ouvrage et ceux qui ne le possèdent pas peuvent profiter de cette occasion pour se le procurer.
Avec mes plus plates excuses
Henri Filippini »