Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...Ça roule pour « Astérix » !
Décidément, la publication d’« Asterix et la Transitalique » inspire les éditeurs de numéros hors série, fascicules dont les thèmes lorgnent de plus en plus sur la bande dessinée. C’est au tour de la revue Auto-Plus de foncer dans ce créneau que l’on dit juteux. Avec un thème malin et riche en ce qui concerne les aventures d’« Astérix » : la route.
C’est une idée astucieuse que d’évoquer les déplacements de cet infatigable voyageur qu’est le brave guerrier gaulois, qui a déjà parcouru en compagnie d’Obélix (et d’Idéfix) des milliers de kilomètres, depuis son petit village armoricain jusqu’aux lointaines Amériques.
C’est avec une attention, qui flirte avec la maniaquerie, que les rédacteurs ont suivi les héros créés par Goscinny et Uderzo, au fil de leurs aventures. Ils ont repéré la signalisation, les embouteillages, les métiers de l’automobile, les véhicules, les infrastructures routières, les caravanes, la vitesse… Bref, tout ce qui touche de près ou de loin le parc automobile au temps d’« Astérix ».
Et il est étonnant de constater à quel point les auteurs se sont inspirés de tout ce qui pouvait être sur roues en ces temps lointains. Du bus londonien au dépanneur, en passant par les marchands ambulants, les roulottes et les chars, ancêtres de ces bolides rouges qu’Uderzo a longtemps collectionnés. La passion de ce dernier pour Ferrari est d’ailleurs évoquée au cours d’un article nostalgique. En fin d’ouvrage, un inventaire permet de découvrir, album par album, toutes les références à l’automobile qui y figurent, et elles sont nombreuses !
Cet ouvrage, avec peu de textes, contient de très nombreuses illustrations qui témoignent de l’intérêt porté par les auteurs d’« Astérix » au monde de l’automobile. Pour une fois, on ne trouve aucun article signé par les habituels spécialistes du 9e art, si prompt à disserter sur tous les sujets, et ça se voit, comme lorsqu’on attribue « Alix » à un certain Raymond Leblanc ! Imprimé sur un épais papier glacé ce hors-série d’Auto-Plus (100 pages en couleurs, 6,90 €) mérite pourtant que l’on prenne la route pour la Gaule en sa compagnie.
Excellente revue et travail très original!
Oui, cela semble plutôt sympa. Je crois que je vais succomber à la tentation… Ce sera bien le premier Auto Plus que j’achète!°)