Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...« Belzeba, la fille de Satan »… enfin en France !
Apparue en Italie en 1972, Belzeba, la sanguinaire fille de Satan, n’avait jamais vu ses aventures traduites en France. Tabou répare enfin cette injustice.
Belzeba est née de l’imagination de Paolo Trivellato et de Stelio Fenzo, un fameux duo d’auteurs italiens qui faisait, depuis 1968, le bonheur des lecteurs de Fumetti per adulto avec le personnage de Jungla. Si le pocket Jungla avait été traduit en France chez Elvifrance, les aventures de la brune Belzeba demeuraient inédites.
Depuis les Enfers, Satan rêve de posséder Fiona, une pure jeune fille qu’aucun homme n’a réussi à séduire. Pour parvenir à ses fins, il prend l’aspect de Grum, le chien de la belle, la viole et rejoint les enfers ! Enceinte, Fiona met au monde un bébé, que son démoniaque père fait enlever par son fidèle Lucifer. Devenue une belle jeune fille éduquée par son monstrueux père, Belzeba revient sur terre afin de séduire Kant, le prince de Norvège qui chasse les sorcières de son pays. Le beau prince abandonnera son trône afin de vivre auprès de sa dangereuse compagne, elle aussi amoureuse du blond nordique.
Ce récit a été publié en 1972 en Italie, en deux parties, par Edifumetto dans la revue I Notturni : la première dans le n° 1 (121 pages), la seconde dans le n° 4 (240 pages). Notons que Belzeba reviendra, de 1977 à 1979, dans les trente numéros (et un hors série) de Belzeba : pocket pour adultes mis en images par Sandro Angiolini et les dessinateurs de son studio.
Né en 1932 à Venise, Stelio Fenzo débute dans la bande dessinée en 1947, alors qu’il fréquente l’équipe de l’Asso di Picche, où œuvre Hugo Pratt. À partir de 1952, il travaille pour la Grande-Bretagne, où il signe récits de guerre et histoires à l’eau de rose pour DC Thompson et Fleetway. Dix ans plus tard, de retour en Italie, il crée « Kiwi » avec Pratt, puis participe à « Tiky », « L’Ombra », « Capitant Cormoran ».
Il aborde la bande dessinée érotique en 1968, avec le lancement de l’héroïne Jungla puis collabore aux magazines Contes féérotiques, Contes satyriques, Les Drôlesses, Les Cornards, Orient Sexpress, Raquel…, signant les plus pornographiques d’entre eux du pseudonyme Esteban Gutierrez. À partir des années 1980, il abandonne les histoires pour adultes et signe de nombreux récits pour la jeunesse dans l’hebdomadaire catholique Il Giornalino (« I Raconti di saloon », « Amar Sing », « Les Tortues Nindja », « I Due del Sudan », « Kim », « Robin Hood »…). Son trait, bien qu’inspiré par Pratt, ne manque ni d’originalité ni de dynamisme.
L’ouvrage, proposé par les éditions Tabou, reprend avec grand soin les pages de la première version de « Belzeba », accompagnée d’une préface signée Gianluca Pellegrini : créateur de la boutique en ligne artefumetto.it. Une belle pierre à verser au patrimoine de la bande dessinée.
Henri FILIPPINI
« Belzeba, la fille de Satan » par Stelio Fenzo et Paolo Trivellato
Éditions Tabou (19 €) — ISBN : 9 782 359 541 137
Pascal: C’est malin, la température va encore monter, c’est bien le moment, il faut sortir ce genre d’ouvrage en hiver, ce serait plus adapté!
Henri: Mais non Pascal, il faut pas t’enfer!
Mon fantasme de lecture se porte sur quelque chose de plus poilu.
Mytek the Mighty, de Tom Tully et Eric Bradbury, paru en Angleterre dans « Valiant » de 1964 à 1970.
Et paru en France massacré au format de poche et titré « King Kong » aux éditions de l’Occident.
Une réédition, intégrale, au format d’origine, en N&B, me comblerait.
Entièrement d’accord avec vous, je kiffe aussi les poils!
Plus sérieusement cette série « king kong » est relativement fascinante, je ne savais pas qu’il y avait une version d’origine, savez vous si l’on peut trouver assez facilement la revue « valiant » sur le net et avez vous un « tuyau » pour moi,
bien cordialement