Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...Nouveau visage pour le « BDM » !
Philippe Mellot poursuit désormais l’aventure « BDM » en solitaire : une bonne occasion pour donner un coup de jeune à la 21ème édition et trouver une solution raisonnable au rajout des quelques 5 000 nouveaux albums annuels : un torrent de nouveautés qui prenait de plus en plus de place, au détriment de chapitres appréciés par les collectionneurs, mais aussi de l’iconographie de plus en plus réduite.
Après de timides débuts en 1981, comme n° 1 hors série du fanzine Le Collectionneur de bandes dessinées, le « BDM » a adopté son format actuel, dès sa seconde édition datée 1980. 264 pages, 40 000 pièces cotées promet en couverture ce guide-argus, baptisé « Catalogue encyclopédique des bandes dessinées ». Michel Béra (un cerveau grand amateur de BD et fondateur du Collectionneur de bandes dessinées), Michel Denni (spécialiste en BD anciennes et fondateur de la librairie Lutèce) et Philippe Mellot (futur rédacteur en chef de Charlie mensuel), sont les trois animateurs du jeune « BDM ». Michel Béra, parti vivre d’autres aventures professionnelles depuis de nombreuses années (salut Michel, te souviens-tu de nos discussions passionnées lors de tes fréquentes visites au Kiosque ? Moi oui, avec émotion !), Michel Denni, ayant 80 printemps aujourd’hui et nouveau retraité, c’est donc Philippe Mellot est aujourd’hui le seul responsable du « BDM ».
Résultat, une coupe drastique, mais nécessaire : les séries et ouvrages nouveaux ou anciens non cotés étant abandonnés, en faveur du retour des illustrés anciens et autres pockets souvent disparus des éditions précédentes. Plutôt que de conserver les chapitres par genres d’ouvrages, comme c’était le cas dans les éditions précédentes, Philippe Mellot a intelligemment opté pour un unique classement alphabétique. Ce qui rend les recherches plus pratiques et plus rapides. Mieux, les illustrations (dont 30 photos sorties des archives de Gérard Guègan) sont beaucoup plus nombreuses et désormais proposées en couleurs, sur un papier de meilleure qualité. Notons l’apparition d’un chapitre dédié aux ventes aux enchères et, toujours, la précieuse bibliographie (65 pages ! sur les ouvrages consacrés à la BD, les auteurs, les libraires, les éditeurs…), sans oublier un index indispensable (12 pages). Le collectionneur y trouve son compte, d’autant plus que la présentation des textes est à la fois plus moderne, plus agréable et plus lisible.
Après les fleurs, voici quelques épines. Tout d’abord, l’éternel problème des cotes réalisées par des libraires et spécialistes de ventes aux enchères qui ne tiennent pas compte des prix beaucoup plus attractifs pratiqués sur Internet. Essayez d’y proposer un album aux prix conseillés par le « BDM », je vous souhaite bon courage pour le vendre…
Enfin, les chercheurs et autres historiens de la BD qui utilisaient le « BDM » pour leurs travaux devront se passer de son aide précieuse, puisque tous les albums n’y sont plus référencés. Cela dit, en l’état, le « BDM » demeure toujours pour eux une précieuse source de documentation.
Un résultat globalement positif, malgré une cure d’amaigrissement de près de 400 pages (il en reste quand même 800 en couleurs), mais un prix de vente moins élevé (39 €, donc 10 € en moins). Nul doute que la prochaine édition tiendra compte des quelques erreurs inévitables de ce premier jet dont il faut féliciter Philippe Mellot et son équipe.
Henri FILIPPINI
 Attention : Comme nous l’avons déjà maintes fois précisé dans notre forum, il faut savoir que BDzoom.com n’a rien à voir directement avec le « BDM ». Certes, il se trouve que Philippe Mellot fut l’un des créateurs de notre site (mais il n’y collabore plus) et que Michel Denni nous fait encore le plaisir d’écrire quelques  « Coins du patrimoine » et « Échos » sur les collections de BD, mais ce dernier ne peut plus répondre à vos questions puisqu’il n’est plus le responsable de cet ouvrage.
Donc, pour tout ce qui concerne la nouvelle édition du « BDM », il faut dorénavant vous adresser directement à l’ami Philippe Mellot qui en a pris la direction : aux éditions de l’Amateur, 17/19 rue Visconti, 75006 Paris.
Merci d’avance…
La rédaction
Ce BDM est une catastrophe. Passons sur l’idée saugrenue qu’il ne soit plus du tout encyclopédique et que seules les séries ayant au moins un albumcoté y figurent. Idée saugrenue car avant d’être cotée une bande dessinée ne cote pas, c’est une lapalissade, et donc s’il est hors base c’est un peu compliqué de la réintégrer.
Mais beaucoup plus grave le référencement des séries en cours est complètement aléatoire et même quasi abandonné, la plupart des albums sortis en 2014 et 2015 n’y figurent pas. Les exemples pulullent à peu près à chaque page ou presque.
Le BDM est bien joli en couleurs avec toutes ces photos mais ce n’est plus un livre de référence et encore moins un outil de travail, et c’est bien dommage.
Monsioeur Mellot semble meilleur pour le réseautage que pour le travail sérieux et de fourmi du référencement.
Je viens de l’acheter. La présentation est très agréable … mais. Mais, comme le souligne Philippe Madar, il manque pleins d’albums dans des séries (l’année 2016 semble avoir été très souvent oubliée). Or, dès le préambule on nous signale qu’une série côtée est reprise intégralement, même si certains albums ne sont pas côtés.
En outre, alors que les éditions « pirates » étaient en générale reprises auparavant, j’en vois disparaitre (voy. Clifton dans les pockets, par exemple)
L’idée de reprendre les disques est intéressant. Cela faisait quelques années que j’attendais que cette rubrique revienne. Déception : les disques sont placés directement dans les séries, sans vision d’ensemble donc. En outre, les cotes sont … farfelues. Certains disques faciles à trouver (astérix) sont à 60 euros tandis que d’autres très difficile à dénicher (clifton) ne sont pas côtés.
Le système de cote lui-même devient assez étrange. J’ai rigolé en voyant la cote du tirage d’un album où il est mentionné « très rare » au même montant que son édition normale. Rare ou pas rare en définitive ? La collection verte de Chlorohpylle a 50 euros pour les premiers albums … on les trouve encore assez facilement.
Donc, une superbe maquette … mais un contenu assez lamentable.
Encore une preuve du GROS problème français,
France qui se vante d’être l’un des berceaux de la bande dessinée européenne mais qui est incapable d’être à la hauteur de la concurrence.
Je ne possède que des informations allemandes, je ne sais rien de l’Italie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni. La Belgique, n’en parlons pas, c’est le néant total.
Mais ce que je sais de l’Allemagne est très instructif.
L’édition 2017 du guide allemand est disponible et bénéficie même d’un site pour la présenter :
http://www.comic-preiskatalog.de/
(cliquez sur le lien Comicladen)
Son édition est ANNUELLE et possède deux versions (couverture souple, 34,90 euro) (couverture cartonnée, 49,90 euro).
Toutes les parutions sont listées et sont toutes cotées, puisque toute BD a un prix car commercialisée.
Quel écart avec la France.
Pourquoi ?
Parce que les Allemands soutiennent leur guide en l’achetant et en ne le dénigrant pas à tout bout de champ.
En France, les amateurs de BD et ceux qui osent se déclarer « collectionneurs » ne cessent de cracher sur les libraires, les bouquinistes, les auteurs, les maisons d’édition, les festivals, le BDM, j’en passe et des meilleures…
En France, un des pays les plus riches au Monde, en BD, tout est déclaré « trop cher », alors que les cotes allemandes sont bien plus élevées que les cotes françaises.
En France, ces derniers mois, de grandes librairies spécialisées en BD (dont BD dite de « collection »), ainsi que des structures éditoriales courageuses, ont fermé leurs portes dans un silence assourdissant (sauf ricanements de hyènes infâmes se réjouissant du malheur des autres) .
La mentalité française puante ne peut avoir que des conséquences minables.
Encore bravo à Philippe Mellot d’avoir enfin établi un listing unique sur le modèle des autres argus mondiaux que je connaisse (Allemagne, Usa).
Mes remarques ne sont que le fruit de mon immense déception devant cette nouvelle édition d’un ouvrage auquel je suis extrêmement attaché, déception qui, de mon point de vue, risque de signer son arrêt de mort faute de crédibilité.
Deux remarques supplémentaires:
1) Il est étonnant que les albums Tintin des archives Casterman, qui n’ont objectivement rien à faire dans ce genre de catalogue ( il ne s’agit en rien d’éditions particulières ), non seulement soient référencés, mais fassent l’objet d’une page entière et en couleurs ( page 603). Quand on sait que ces albums viennent de passer en VEP il y a juste une semaine il est aisé d’y voir un conflit d’intérêt. La morale ayant parfois gain de cause, le léger retard de sortie du BDM n’a pas permis que ces albums affichés à un prix très élevé trouvent preneur.
2) A titre personnel je demande au nouveau directeur de publication Mr Mellot de ne plus indiquer mon nom à l’avenir parmi les personnes établissant des cotes avec lesquelles je suis trop souvent en désaccord.
Les rares corrections éditoriales et de cotes demandées, recherche à l’appui, n’ayant pas été pris en compte. Sans parler des albums modernes dont les cotes sont dépassées, je ne prendrai que l’exemple du Lucky Luke 12 « les cousins Dalton » dont il a été établi sur ce site qu’il y avait huit variantes éditoriales de l’édition originale, parfois indiquée 1958, parfois 1959 avec les mentions Anvers ou Bruxelles à deux endroits différents ( 4ème plat et cahier) et pas nécessairement homogène. L’album n’ayant été mis en place que fin 1959 d’après les publicités du journal Spirou.
or cette édition du BDM n’en a finalement pas tenu compte, faisant un simple copié/collé de l’erreur de la précédente édition. On se demande alors à quoi servent les remarques et recherches des collectionneurs !
P.S: concernant les manques, il ne s’agit pas comme sur les éditions précédentes de quelques oublis bien compréhensibles, ni des albums sortis au deuxième semestre 2016 mais à première vue d’une bonne moitié des albums des séries référencées ( celles qui ont donc au moins un album coté ) sorties en 2014 et 2015.
Suite à la publication de cet article, Michel Denni nous demande d’apporter les précisions suivantes :
» En tant que co-auteur du BDM, et ex-directeur de l’édition du BDM, je tiens à préciser que j’étais opposé à la sortie d’un nouveau BDM, la plupart des cotes n’ayant pas changé depuis deux ans et certaines étant même en nette diminution.
Cela est évidemment dû à la régression du pouvoir d’achat qui a atteint la société depuis 2008 et particulièrement une grande partie de la clientèle de la librairie ancienne, même si la bande dessinée a été touchée bien après d’autres secteurs du livre (cartonnages, livres d’enfants, science-fiction, littératures policières, etc.)
Car je pense que si un argus peut se révéler utile en période d’expansion comme c’était le cas à la naissance du BDM en 1979, ne serait-ce que pour accompagner et rassurer les acheteurs, autant il peut devenir nuisible dans le cas contraire.
Mais les éditions de l’Amateur étant à vendre et en pourparlers avec les éditions des Arènes, ils ont probablement pensé qu’un nouveau BDM tout en couleurs, genre bonbonnière, ferait bien dans la corbeille de mariage. Et de ce fait, ils ont convaincu Philippe Mellot d’en fabriquer un en catastrophe en compagnie du graphiste François San Millan.
J’ai, de ce fait abandonné volontairement, le poste de directeur de l’édition que j’occupais depuis le départ de Michel Béra pour redevenir simple co-auteur et garder mon esprit critique.
Cordialement,
Max
(Michel Denni) «
Il est bien que vous ayez abandonné le navire car cette édition risque d’être la dernière vu sa médiocre qualité, ses manquements, ses cotes farfelues …. En outre, avoir maintenu comme titre »catalogue encyclopédique » est une publicité mensongère. J’estime que ce BDM est une véritable arnaque
Cher Philippe,
Je me permets de répondre à ta remarque sur les éditions Archives Casterman.
Depuis longtemps j’ai fait l’inventaire de ces albums. Depuis longtemps, je voulais les répertorier dans le BDM pour les raisons suivantes :
1/ Ce sont des albums exceptionnels et historiques, et il y en a suffisamment pour que certains collectionneurs veuillent en avoir (c’est d’ailleurs le cas). Comme en philatélie, tout ce qui enrichit la connaissance et la collection Tintin me semble précieux.
2/ Beaucoup de ces albums ont été restaurés (tampon et étiquette effacés) afin d’être remis sur le marché. Il me semble que les valoriser en les citant peut leur « sauver la vie » est mon devoir. En tant que passionné, effacer un tampon est pour moi un crime sur ce type d’ouvrage
3/ Conflit d’intérêt ? J’ai remis ma copie au BDM en mars, bien avant de savoir que ces albums sortiraient en vente publique. Je ne suis pas à l’origine de leur commercialisation. J’ai pris soin de ne pas les coter, ni les surcoter, alors, quel intérêt ? Ils sont cités, c’est tout, principalement pour les raisons 1/ et 2/
4/ Au dessus de la côte lors de la vente ? Plutôt en dessous comme tous les Tintins qui passent aujourd’hui en vente. Les états étaient quasi neufs, ç’aurait été le double il y a 3 ans, avec ou sans tampon Casterman….
Je trouve dommage ce genre de polémique, un peu procès d’intention alors que mon seul souhait est de valoriser et sauver ces albums en les faisant connaître….
Cordialement, Gilles
Cher Gilles,
Loin de moi l’idée de vouloir créer une polémique publique à ton encontre. Apparemment le mal est fait donc j’assume et précise.
Je suis parfaitement d’accord qu’il est dommage d’éliminer les marques de ces archives par restauration, là n’est pas la question.
Je persiste à penser que si ce genre d’archives aurait parfaitement sa place dans un ouvrage historique sur Tintin, Hergé, les éditions Casterman… il n’a guère sa place dans une encyclopédie des bandes dessinées publiées en langue française- car ce n’est pas une particularité éditoriale-, qui plus est lorsque cette encyclopédie, qui n’en est malheureusement plus une, se recentre sur les albums cotés.
Je comprends parfaitement qu’en tant que passionné tu puisses en être à l’origine, c’est au directeur de la publication de fixer les limites.
Tu n’étais évidemment pas visé par ma remarque sur un possible conflit d’intérêt. Je pense bien davantage à un collaborateur du BDM bien connu de tous. Ces éditions ayant un intérêt historique n’auraient pas dû, selon moi, être proposées à la dispersion.
Enfin je n’ai pas parlé de cote lors de la vente mais de prix très élevés, beaucoup trop élevés dans l’état actuel du marché. Comme ils n’ont pas trouvé preneur c’est un nouveau mauvais coup porté au marché de la bande dessinée de collection, ce n’est bon pour personne. Nous ne sommes plus il y a trois ans, partiellement pour les raisons évoquées par Michel Denni, mais pas seulement. Les abus en ce qui concerne les restaurations et leur commerçialisation par les maisons de vente les plus prestigieuses ( sans les signaler ), ont découragé bon nombre de collectionneurs ayant parfois du mal à trier le bon grain de l’ivraie. Ces collectionneurs aisés, sont souvent passés aux planches, alors que la base reste bien la bande dessinée elle-même.
Moi aussi je réagis par passion et j’ai parfois l’impression que trop d’acteurs de ces marchés scient la branche sur laquelle ils sont.
Si je t’ai froissé je tiens à m’en excuser.
Bien à toi
Philippe Madar
PS: une petite remarque concernant les éditions pelliculées B11 « On a marché sur la Lune » ( Imprimerie Danel 2ème ou 3ème trismestre 1954) qui n’étaient pas cotées dans les précédents BDM et qui se voient maintenant attribuer la même cote que l’édition normale mate. Faute de mise en page ou réelle volonté ? Eu égard à leur rareté cela me semble curieux.
Philippe, c’est bien noté effectivement les exemplaires pelliculés méritent d’être distingués des exemplaires courants. Tu sais quelle importance j’attache aux particularités. Je ne peux qu’être d’accord. On ne va pas polémiquer sur le reste, le marché est déjà suffisamment difficile. Bon courage,
Bien à toi, Gilles
Je me permets une réflexion(une de plus)au sujet de cette maison d’éditions dont les albums se vendent très cher neufs(vers 60 euros).A la page 570 sont cités les 4 premiers albums « Tiger Joe » de Forton-Greg.Sur la même page la pub ne montre que le 5ème titre(Les pirates du Bengale),ignoré par le BDM,ainsi que plusieurs autres albums: »Ici Mr Personne », »Huit chevaux en balade », »L’énigme de la formule JK02″,entre autres.Ces albums n’apparaissent pas alors que leur parution est largement supérieure à un an ou plus à 60 euros à l’achat…..Tout ça fait partie des anomalies du nouveau BDM.
Je regrette déjà d’avoir mis mon édition précédente en vente:même avec 2 ans de retard il était plus complet.
Etant collectionneur depuis 42 ans, j’en ai traversé des époques de collectionnite. De rappeler que le premier catalogue, que le BDM (avec plus de moyens…) a éjecté, était le « Guide de l’amateur de Bandes dessinées », édité en Belgique, en 1979, par Demeyer éditeur. Il donnait les cotes de l’époque, de manière assez REALISTES, et non des cotes avec des rêves de bourges et de grandeur Drouotiste. Avant cela, les marchands travaillaient zvec des listing privés qui circulaient et étaient remis à jour pas téléphone. Puis le « Guide de la bande dessinée » 1979, chez Horus est arrivé, révélant au reste du monde que la bande dessinée belge existe… Les cotes ne sont que des suppositions, et n’ont rien de stable, et encore moins d’ »officiel » (existerait-il un ministère de la bande dessinée ?). Si je vais chez un « marchand-expert » (on est vite expert, maintenant), celui-ci regardera mon livre TRES rare (selon les uns, courant voire banal selon les autres), et m’en proposera une croûte de pain, ou une aumône. Le néophyte revendra, ne voulant pas garder ce « vieux » livre. Et la semaine suivante, vous retrouverez ce vieux livre en vente à des cents et des mille ! (Je l’ai vécu, jadis). Ca s’appelle « sefaire rouler »… Autre exemple, un livre « coté » 200 euros, on vous le reprendra au tiers de sa cote, SI en parfait état, et sera revendu 2 fois sa cote, car « très rare » et surtout « dans l’état NEUF comme proposé… (Allez revendre un Titeuf 1, pour voir). Les « marchands » resteront, en général, que des voleurs inscrits au registre de commerce. Ne revendez pas chez des marchands. Organisez, par quelque biais que ce soit, une vente aux enchères. Et vous gèrerez votre avoir sans remords…
De la question des cotes dans le BDM
On nous interroge souvent à propos des cotes pratiquées dans le BDM, aussi est-il temps de refaire le point à ce sujet. Les débats sur les cotes nous suivent depuis la création du BDM, il y a 37 ans de cela, des débats auxquels nous avons toujours répondu en précisant qu’elles étaient indicatives et que nous n’avons jamais eu « la prétention de créer et d’imposer des cotes ».
D’une part, comme chacun le sait sans doute, il n’existe pas – il n’existe plus – un marché de la BD de collection, mais plusieurs : celui des librairies anciennes, des sites internet comme EBay ou autres, des ventes aux enchères ou encore de celui des échanges entre collectionneurs. Chacun de ces marchés obéit à des codes que le BDM ne peut inclure dans ses estimations. Une cote selon chaque marché ? ce serait absurde !
Il s’agit donc d’estimations et non d’une « vox dei ». Avant la création du BDM, le marché était livré aux plus malins, chaque négociant (privé ou professionnel) établissait ses prix suivant son humeur ou « à la tête du client ». Au grand dam de beaucoup d’entre eux, le BDM est alors intervenu pour tenter de clarifier une situation qui virait souvent à la foire d’empoigne.
Il faut ajouter que le BDM n’est pas seulement un argus mais aussi un « Catalogue encyclopédique de la BD », devenu cette année « Catalogue encyclopédique de la BD de collection » (certains devrait apprendre à lire…). L’énorme quantité d’informations proposée permet aussi aux collectionneurs d’acquérir des détails bibliophiliques précieux, entre autres des informations pour ne pas « se faire refiler » une 2e édition à la place d’une 1re ou encore en connaitre la pagination, les variations de formes (cartonné, broché), les changements d’éditeur, etc. Toutes ces précisions indispensables à l’identification d’un album, d’un périodique ou d’un récit complet sont aussi la grande richesse du BDM.
Durant 37 ans, malgré des avis parfois divergents, ce qui est bien évidemment naturel et sain, le BDM est parvenu à créer un équilibre salué par plusieurs générations de collectionneurs. Mais si durant toutes ces décennies, le marché a progressé de manière linéaire et équilibrée, nous savons qu’aujourd’hui la multiplication des marchés parallèles a changé la donne. Ils évoluent parfois si rapidement que les collectionneurs les plus attentifs, comme les professionnels d’ailleurs, sont parfois eux-mêmes distancés.
Nous n’ignorons pas que la crise, ajoutée à certaines désaffections, a fragilisé l’intérêt des collectionneurs pour certaines séries et, de ce fait, les côtes de certains albums semblent trop élevées. Aurait-il fallu diviser toutes les cotes par deux ou trois comme certains semblent le souhaiter ? …ou fallait-il patienter pour voir le marché retrouver un nouvel équilibre ?
Nous avons opté pour une période de transition avant d’effectuer une remise à plat de toutes les cotes. Ce choix, nous l’avons fait pour éviter l’inévitable affolement que bien des cassandres semblent espérer voir s’installer. Des cassandres étonnement masochistes – tous des professionnels qui gagnent leur vie de près ou de loin avec la BD de collection – car en procédant dans l’urgence, le marché retournerait à son statut d’origine : une confusion totale.
Nous avons donc choisi de garder la tête froide et d’observer attentivement le marché pour mieux réagir. Si ce BDM a peut-être été réalisé un peu trop dans l’urgence, il a toutefois l’avantage d’être là , avec ses qualités et ses défauts certes, mais bien présent. Et, comme le disait le coureur cycliste Honorat dans les actualités suivies par Tintin dans Le Lotus bleu : « Je… je suis bien content d’avoir gagné la course… et… et j’essayerai de faire mieux la prochaine fois… »
Après cette 21e édition, que nous qualifierons « d’intermédiaire » dans ce climat économique difficile, notre projet est de permettre aux collectionneurs de retrouver leurs repères au sein de ce marché en pleine mutation. Nous sommes déterminés à y parvenir.
Philippe Mellot & Michel Denni
Une précision : Pour des raisons techniques un certain nombre d’albums qui ne cotaient pas encore dans le BDM 2015-2016 et ont commencé à l’être dans le dernier BDM 2017-2018 ont été oubliées. Certains, d’ailleurs, avaient été indiqués dans les différents Écho du BDM parus depuis fin 2015. Nous allons sous peu les signaler.
Je suis désolé mais cette édition n’est pas une encyclopédie de la bande dessinée de collection puisqu’une bonne moitié des séries citées, et donc supposées collectionnées, n’ont pas été mises à jour. Encore une fois il ne s’agit pas de quelques oublis bien compréhensibles mais d’absences systématiques d’albums sortis en 2014 et 2015.
Si certains devraient apprendre à lire, les auteurs devraient considérer que les mots ont un sens et éditer une nouvelle édition sans aucun souci de fiabilité n’est pas vraiment professionnel.
Concernant les cotes c’est un tout autre débat, les cotes étaient dépassées depuis longtemps, dans les deux sens. Certaines séries encore cotées, souvent des séries modernes des 90′s ou du début des années 2000, ne sont plus du tout collectionnées alors que d’autres albums non cotées sont vivement recherchées. On parle souvent de cotes trop élevées, mais bien souvent c’est le contraire, des queues de séries très recherchées, car éditées en tout petit nombre, et pas toujours cotées. J’ai modestement essayé de les rendre plus fiables avec trop peu de succès à mon goût.
Il me semble qu’un livre qui donne des cotes doit être le plus fiable possible ou ne pas être. Il ne s’agit ni de soutenir le marché ni de le casser mais de le refléter, c’est tout ce qu’on demande au BDM et c’est déjà énorme. S’il y a plusieurs marchés concernant la bande dessinée de collection, ceux-ci convergent tous car les collectionneurs se sont adaptés et s’approvisionnent indistinctement selon leurs recherches et leur propre intérêt.
Eu égard à la grande volatilité du marché du récent ( album recherché 6 mois à deux ans puis bien souvent oublié) , les cotes des albums de moins de 20 ans ne devraient jamais être indiquées dans le BDM, ce qui ne signifie pas qu’ils ne sont pas collectionnés, je m’en suis déjà expliqué par le passé. En ce qui concerne l’ancien c’est encore différent puisque la notion d’état est absolument essentielle et peut faire varier le prix d’un album de un à cent ( une Castafiore eo en état vraiment neuf- pas neuf pour son âge, mais en parfait état sans le moindre frottement- vaut 5 à 6000 euros, en état standard autour de 100 euros et en état moyen vraiment pas grand chose). Le BDM donne alors une indication utile, un point de départ sur lequel s’appuyer, et on ne lui en demande pas davantage.
Ce qui est désolant c’est de voir que les recherches bibliographiques assez pointues entreprises ici même sont finalement passées par pertes et profits ( voir Les cousins Dalton, toutes les éditions marquées 58 ou 59 sont bien des éditions originales- il y a huit variantes recencées- revoir le sujet correspondant sur un écho du BDM ). On vous mâche le travail et vous n’en tenez pas compte !
En conclusion cette édition ni faite ni à faire est plus nuisible qu’autre chose puisqu’elle n’a aucune fiabilité, ni sur les cotes ni sur le caractère encyclopédique minimal des séries concernées.
Il aurait été tellement plus élégant de faire un baroud d’honneur et de réaliser un super BDM, très complet, éventuellement en deux tomes.
Je ne savais pas ce que le BDM nous préparait en abandonnant son caractère encyclopédique.
J’ai une collection très importante de plusieurs dizaines de milliers d’ouvrages. J’ai pour ma part construit un fichier excel depuis plusieurs années qui recense l’ensemble des BD franco belges, ainsi j’ai un suivi mensuel des sorties ( en m’appuyant sur Casemate, Canal BD, Sazmidat) ce qui fait que j’ai un fichier précis de mes manques ( apparemment, avec le recul,mon fichier est juste à environ 3% près). Je n’ai pas besoin d’une liaison internet lorsque je suis en vide-grenier, en bourse BD, chez un bouquiniste ou en magasin pour éviter d’acheter des doubles, c’est très pratique car évidemment je suis incapable de me souvenir de tout ce que j’ai. Le BDM me servait tous les deux ans pour vérifier et ainsi inscrire les 3% qui me manquaient. Dorénavant je vais être obligé d’être un peu plus rigoureux dans mon recensement car je n’aurai plus ce rattrapage que me permettait le BDM. La BDthèque de BDGest est très bien mais je n’ai jamais eu le courage d’enregistrer mes BD avec le formulaire de celle-ci, c’était beaucoup trop long à l’époque où j’ai pris mon abonnement à BDGest. Ceci dit, c’est dommage que le BDM abandonne son ancienne formule.
Pourquoi revendre chez des marchands s’ils sont des escrocs? Il suffit de mettre soi-même ses lots en vente sur ebay, catawiki ou delcampe…. ou les proposer à Drouot!
D’autant, en vendant soi-même sur le net, qu’on ne paye ni impôts, ni charges sociales, ni loyer pour une boutique.
Pour ma part, et pour la première fois depuis le début, ce BDM vivra sa vie sans moi. La BDM pour moi, c’est d’abord une encyclopédie que j’aime feuilleter en rêvant aux magnifiques albums que je n’aurais jamais, en rêvant sur ceux qui me manquent et en admirant avec fierté ceux que j’ai. Le fait qu’il ne soit plus exhaustif est pour moi complètement rédhibitoire.
Concernant les cotes, je les ai toujours prise pour indicatives. Je vends mes albums à BDM -20, -30 ou -40 suivant les cas, quand j’achète, les libraires spécailsés font souvent des remises de -10 à -20, les salles des ventes sortent des lots super intéressants et les sites de vente en ligne permettent de bonnes affaires. Et quand il me manque un album pour terminer une série ou que je cherche un album depuis longtemps, je peux le payer 2 ou 3 fois le prix sans m’occuper de ce qu’en dit le BDM.
Alors, avons nous réellement besoin d’un BDM ? J’aurais trendance à dire oui mais il faudrait qu’il se modernise un peu (accès en ligne en plus du support papier) et surtout qu’il reste encyclopédique.
Ce que vous dites concernant les cotes est très juste, mais comme vous le précisez la base de réference restait le BDM. On part de la cote, on enlève tant de % où on applique tel coefficient multiplicateur, c’est normal et c’est bien. Mais il est bon d’avoir une base, raison de plus pour regretter ce sabordage.
Tout-à -fait, on a besoin des cotes du BDM. Ce que je voulais signaler par rapport à tout ce qu’on entend ici et là , c’est qu’il n’y a pas matière à discussion :
- si on prend ces cotes pour ce qu’elle sont, c’est à dire une base de négociation
- si on est assez lucide pour savoir quel prix maximum on est prêt à mettre dans un album.
Il n’y rien de plus pénible depuis des années que d’entendre à chaque parution ces pseudos experts critiquer le BDM nouveau qui n’établirait soi-disant ces cotes que sur une petit quantité de libraires et de transactions et les remettre en question en fonction de leur expérience personnelle pourtant plus réduite.
A part en philatélie, il est rare d’avoir un argus sous la main pour se faire une idée de la valeur d’une pièce, bien souvent on n’a que l’historique de certaines ventes pour se faire une idée. Ici on est chanceux, ces cotes existent, elles valent ce qu’elles valent, chacun peut les pondérer en fonction de ce qu’il croit savoir et de la valeur que lui même attribue à certaines pièces qu’il possède ou qu’il recherche, ne crachons pas dans la soupe.
Par contre, cette fois-ci, le caractère exhaustif et encyclopédique du BDM a disparu, autant se contenter de la version précédente.
Si vous avez encore le BDM 2015-2016 gardez-le car le nouveau n’offre aucun changement des côtes (1 à 2% seulement sont modifiées). Beaucoup d’albums de 2014-15-16 faisant partie de séries cotées sont néanmoins absents! Il y a encore des erreurs (albums notés C au lieu de N&B par exemple).Dans les séries cotées en cours, les côtes se sont arrêtées à celles du précédent BDM alors qu’avant, deux ans plus tard, la cotation concernait également les parutions plus récentes. Le mélange périodiques, albums, pubs est indigeste. Si cela continue ainsi, je n’achèterai plus le BDM devenu inutile puisque non évolutif et incomplet. Il aurait sans doute faire DEUX BDM différents paraissant en alternance tous les ans.
Pour information, si on ne compte pas les rééditions, (Par exemple si on considère que Tintin, c’est 31 albums,23 couleurs et 8 N&B), on vient de passer en 2016 les 50 000 titres différents!
Bonjour, s.il est exact que chaque édition donne lieu à des commentaires, je pense qu.il est temps de mettre en datebase internet toutes ces données bien intéressantes. Également ajouter les articles historiques de bdzoom bien faits et passionnants.
effectivement la France est en retard par rapport à d’autres pays principalement pour vendre ce Bdm tous les deux et aussi parce qu’il est coûteux d’héberger ces données.
Par ma part , j’achète par habitude ce guide en sachant avec deux bases françaises bd oubliées et dlgdl j’arrive à recouper pour mettre à jour mes listes . Un zeste de bdgest/ bedetheque et voilà . Bref les données existent , il suffit de les agréger dans une base commune. Mais nous sommes des gaulois et pas un autre peuple.
Pour vous l’écrire franchement je lis le bdm sur le trône, seul endroit calme de la maison et je reste toujours intéressé par ma lecture ponctuelle. C’est un peu mon almanach à moi en fait.
C’est tout de même un sacré travail, il suffit juste de passer en format digital/numérique avec un accès gratuit et un accès payant comme artprice par exemple.
comme beaucoup d’entre vous je suis assez déçu de ce nouveau BDM. Et le truc qui m’enrage le plus c’est que Mr Mellot nous garantit le référencement de tout les albums d’une série si celle-ci comporte au moins un album coté. Fait est de constater que nous en sommes à des années lumières…un peu comme si ce nouveau BDM était le résultat d’un gros « travail » de copier/coller sans aucune volonté de compléter les séries cotées des albums sortis depuis 2015.
Bonjour
Franchement les albums récents on s’en fiche complètement, ils sont en vente neufs donc aucun intérêt
à coter, tout au plus à lister mais ils ne font pas encore partie de l ‘Histoire’ avec un H de la BD.
Par contre l’historique lui oui, PF, Périodiques, Comics et BD doivent être là et actualisés sinon cela ne sert à rien.
Une série incomplète non plus, sinon l’intérêt documentaire est nul.
On devrait aussi avoir un résumé des bios des dessinateurs et scénaristes quand même un minimum.
Regardez le Quid, ces pages peuvent très bien être sur papier plus fin, le QUID combien de pages et pour quel prix ?
Quant à la simplification je suis d’accord, mais ne pas mélanger les 2 thèmes : BD Cartonnées ou brochées, PF vs Périodiques PF et Comics. Car ce ne sont pas les mêmes objectifs.
Les revues d’étude ou modernes n’ont pas lieu d’être, ce sont des périodiques.
Si on trop de BD classiques, on peut séparer par date de parution du premier tome, par ex 2000
Et quand même si le bouquin est trop gros, il faut le couper et chacun achètera le tome qui lui convient,
BD anciennes, Comics Périodiques et PF, ou récents.3 tomes sans soucis.
Pour info, le prix d’un catalogue Yvert et Tellier (timbres pour les non connaisseurs) 1100 pages des
milliers de photos couleur sur papier glacé luxe pour, je vous le donne en mille, 21 € tout compris avec couverture cartonnée et CD de surcroît tous les ans.
Le BDM redécoupé en deux ou 3 tomes,et augmenté même du double de pages
ne coûterait donc que 42 €, à peu de chose près et même si c’était 50 mais pour 3 volumes chacun prendrait ce qui l’intéresse non !!!???!!!
Pour moi ce n’est pas et cela n’a jamais été une question de budget, on veut bien payer mais pour ce
qu’on cherche pas pour lire ‘voir BDM 2003′.
Moi je veux, j’exige pour un ouvrage de ce type à ce prix, l’intégralité des Comics, Périodiques ou PF
les BD avec leurs variantes et AVEC les objets (Vinyles, figurines, pub..), les fake, bref plus de pages mais pas de manque.
Pour les cotes, un peu de professionnalisme serait de mise, et au minimum un contrôle systématique des cotes avant chaque édition sinon la crédibilité du BDM va pointer sur le 0.00.
A l’ère de l’informatique quoi de plus facile que de lancer un site de cotation qui se met à jour via les ventes en ligne, qui recueille les prix des marchands et des ventes aux enchères non ?
Allez on verra dans 2 ans, mais je préférerais une refonte dans un an propre et complète (3 tomes si vous voulez).
S’il vous manque des bras faites moi signe.
Bonne Nuit
Alain
Bonjour,
Le problème du BDM, c’est qu’il est édité par une maison d’édition, les Editions de l’Amateur, qui n’a pas arrêté d’être rachetée depuis trente ans sans que auteurs n’aient jamais eu leur mot à dire. Aux dernières nouvelles par les éditions des Arènes.
Quant au recensement des parutions, il est parfaitement réalisé, avec photos à l’appui, sur le site BD Gest que le directeur des éditions de l’Amateur a découvert avec stupeur au début de cette année, alors qu’il existe depuis 1998.
Vous pouvez toujours contacter Philippe Mellot qui a pris la direction du BDM depuis cette édition et lui soumettre vos propositions.
Cordialement,
Michel Denni (simple co-auteur).
L’énigme du troisième plat !
Est-ce que le directeur du BDM Mr Mellot pourrait nous expliquer ce qu’est le 3ème plat maintenant qu’il n’y en a plus que deux ?
En effet, sous sa responsabilité il est écrit page 345 pour l’album 11 de Lucky luke, « 2ème et 3ème plat blanc » tout en nous expliquant en début de volume que nous faisons une gravissime erreur à parler de 4ème plat depuis des lustres alors qu’un livre n’en a que deux.
Y aura t’il un nouveau BDM en cette fin d’année?
Non, il n’y aura pas de nouveau BDM en 2018.
Donc le BDM, c’est terminé…définitivement ?
Peut-être renaîtra-t-il un jour sous une autre forme, avec des recensements plus spécifiques, mais le BDM tel que nous le connaissions (c’est-à -dire un ouvrage cherchant à recenser au moins la totalité des albums et à attribuer une cote à ceux recherchés par les collectionneurs) n’est plus possible aujourd’hui (surproduction, concurrence de sites internet, etc.). Au-delà des cotes, qui n’étaient que des tentatives pour refléter l’état de l’offre et de la demande, le BDM restera surtout un superbe travail bibliographique, sur lequel les historiens de la bande dessinée ont pu s’appuyer, et auquel j’ai été heureux de collaborer à l’époque où presque tout restait à découvrir.
Un enterrement de première classe, donc! On souhaite plus de chance à Philippe Mellot pour ses projets sur Jules Vernes.
Si c’est le cas, voila une excellente nouvelle pour ceux qui voudraient lancer un guide de cotes! En les réduisant d’au moins 30%, pour rester réaliste.