Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
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Jean-Claude Pertuzé : La BD perd son Gascon !
Fantastique, ésotérisme et légendes du Languedoc ont accompagné Jean-Claude Pertuzé tout au long d’une vie artistique pour beaucoup dédiée à la région Pyrénées. Né le 11 septembre 1949 à Lectoure dans le Gers, il est mort le 26 avril 2020 à Valence dans la Drôme.
Lire la suite...Robert Moreau : la rondeur et l’humour…
Après-guerre, une nouvelle génération de dessinateurs réalistes a vu le jour, tant la demande était grande et les anciens peu nombreux pour la satisfaire. Dans le domaine de l’humour, René Pellos, Mat, Jan Trubert, Érik, Marijac, Eu. Gire, Aristide Perré, Pierre Lacroix et d’autres apparus avant-guerre sont de retour. Les places sont plus rares pour les jeunes candidats. C’est de belle manière que Robert Moreau s’est glissé parmi ses aînés dans les nombreux hebdomadaires de l’époque.
Lire la suite...« Surplouf » par Jean Cézard : quand le pirate rit !
Apparu le 1er octobre 1973 dans Pif gadget (n° 240), le « Surplouf » de Jean Cézard est une évidente parodie des aventures maritimes vécues par Robert Surcouf (1773 – 1827), corsaire redouté et qui deviendra l’un des plus puissants armateurs de Saint-Malo. Dans cette dynamique série, c’est un adolescent qui se retrouve à la tête d’un savoureux équipage d’enfants, à bord du galion La Belle Émilie. Qu’il s’agisse de libérer un prisonnier des geôles de Sir Grotif, le gouverneur de la Barbade, ou de ravir un trésor sous le tricorne du vil capitaine Carnass, la petite troupe farceuse n’en finit plus de renverser les codes du genre, à grands coups de canons et autant de salves rigolotes…
Lire la suite...Dut : la modestie d’un grand… (deuxième partie)
Seconde et dernière partie de ce « Coin du patrimoine » consacré à Pierre Duteurtre, qui signait du pseudonyme Dut : un nom qui n’a pas laissé beaucoup de traces dans l’histoire de la bande dessinée. Pourtant, ce grand modeste a produit une œuvre aussi importante que de grande qualité. Quarante années de labeur, au cours desquelles il a travaillé avec le même enthousiasme pour la bande dessinée que pour la peinture : les deux grandes passions de sa vie d’artiste. Pour consulter la première partie de ce dossier, cliquez ici : Dut : la modestie d’un grand… (première partie).
Lire la suite...Hommage à Pif gadget, Confiné gadget (le journal des lecteurs les plus captifs) réjouira tous les anciens lecteurs de la période rouge du célèbre hebdomadaire !
Jean-Luc Muller, grand spécialiste de Vaillant et de son successeur Pif gadget, vient de lancer une sorte de « gazette des temps confinés, à la mode Pif », comme il le dit lui-même : une manière ludique de proposer une sélection des contenus réservés aux souscripteurs de son vaste projet-mammouth, toujours en cours, sur l’histoire et les auteurs de ces revues.
Lire la suite...« Horace, cheval de l’Ouest » : le western en absurdie, selon Jean-Claude Poirier…
Ayant montré pour la première fois ses naseaux dans Pif-Gadget n° 71 le 29 juin 1970, l’atypique « Horace, cheval de l’Ouest » demeure dans les mémoires comme l’une des plus savoureuses parodies du western. Sous les crayons de Jean-Claude Poirier, les improbables aventures d’un cow-boy (anonyme mais surnommé Gros-Nez-Pâle) et de sa monture allaient atteindre des sommets dans l’absurde. Proposée sous forme de gags et de petits récits complets, cette humoristique série animalière – devenue culte – sera publiée jusqu’en 1978, mais ne connaîtra qu’une seule déclinaison en album : « Pas de pitié pour les cow-boys », un titre paru en 1975 aux éditions du Kangourou. Une ration d’avoine et en selle : tentons aujourd’hui un nouveau galop d’essai en compagnie de ce drôle de zèbre… d’équidé… pour ainsi dire toujours à l’Ouest !
Lire la suite...« Adam Strange » : lointain, envol, rencontre, retour à la solitude…
Création du scénariste Gardner Fox et du dessinateur Mike Sekowsky, le personnage d’Adam Strange apparaît dans le magazine Showcase # 17 des éditions DC Comics de novembre-décembre 1958. Il passe alors dans le titre Mystery in Space # 53, dont il devient, entre 1959 et 1968, l’un des personnages principaux ; désormais grâce au dessinateur Carmine Infantino qui lui confère toute sa prestance et sa célébrité. Depuis, il a connu de nombreux avatars éditoriaux dus à de multiples auteurs.
Lire la suite...Sergio Tisselli : disparition d’un réel talent…
La bande dessinée italienne, les fumetti pour les initiés, compte un grand nombre d’auteurs prestigieux largement traduits en France. D’autres, plus discrets, peinent à se faire connaître du grand public. C’est le cas de Sergio Tisselli, réel talent, décédé d’une crise cardiaque le 14 avril 2020.
Lire la suite...Dut : la modestie d’un grand… (première partie)
Le nom de Pierre Duteurtre, ou plutôt de son pseudonyme Dut, n’a pas laissé beaucoup de traces dans l’histoire de la bande dessinée. Et pourtant, ce grand modeste a produit une œuvre aussi importante que de grande qualité. Quarante années de labeur, au cours desquelles il a travaillé avec le même enthousiasme pour la bande dessinée que pour la peinture : les deux grandes passions de sa vie d’artiste.
Lire la suite...«Les Aventures de Tintin T7 : L’Île noire » : le vrai du faux selon Hergé…
Récit policier mené tambour battant, « L’Île noire » témoigne en 1938 de la maîtrise accrue d’Hergé dans le domaine narratif. Prépubliée dans Le Petit Vingtième à partir du 15 avril 1937, cette septième aventure de Tintin conduit notre héros jusqu’en Écosse, sur la piste d’une bande de faux-monnayeurs dirigée par le redoutable professeur Müller. Conjuguant avec brio le thème de la technicité moderne et les mythes anciens issus de la littérature d’épouvante, l’album est également devenu mythique dans l’histoire de la Bande dessinée : il est en effet l’un des rares à avoir connu trois versions différentes, parues chez Casterman en 1938 (noir et blanc), 1943 (version colorisée) et 1965 (version refondue). C’est sous cet angle original que l’on analysera l’évolution de son intrigante couverture avec le plus – fantastique ! – intérêt…
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