Depuis 2021, chaque année, Tiburce Oger rassemble une belle équipe de dessinateurs et dessinatrices pour évoquer l’Ouest américain à travers des personnages authentiques – le Far West, donc – et l’exploitation de ces territoires par des individus qui oubliaient, bien souvent, qu’ils n’étaient que des colonisateurs assoiffés de richesses…
Lire la suite...Patrimoine
Rétrospective Jacques Martin à Molsheim… à partir du 6 juillet !
Située à 25 km au sud-ouest de Strasbourg, la petite ville de Molsheim organise en partenariat avec les éditions Casterman une grande exposition autour de la série « Lefranc » et la carrière de Jacques Martin, avec près de 200 originaux de l’un des plus importants maîtres de la BD réaliste : excusez du peu !!!
Lire la suite...Du Funcken méconnu, issu des Héroïc-Albums !
Pour le plaisir des collectionneurs (notamment pour les Français qui n’avaient alors pas connaissance de ce périodique publié principalement en Belgique), plusieurs petites structures du plat pays, au but principalement patrimonial, éditent en albums des séries souvent oubliées, signées des plus grands noms de la BD franco-belge alors débutants, qui ont été proposées entre 1945 et 1956 dans les Héroïc-Albums. Après les éditions de L’Élan (avec les « Félix » ou les histoires réalistes de Maurice Tillieux, et bientôt les « Ginger » de Jidéhem), suivies par BD Must (avec les « Dave O’Flynn » de Tibet, puis « Le Chat » de Greg), c’est au tour des éditions Hibou de se mettre sur les rangs avec les BD dessinées par Fred Funcken : six à sept tomes sont prévus et le premier (consacré au mousse Jannic) vient d’être imprimé à seulement 450 exemplaires numérotés et accompagnés d’un ex-libris réservé à cette première édition !
Lire la suite...Tome et Janry : un duo parfait !
Pendant 40 ans, les noms de Tome et Janry ont été indissociables dans les pages de l’hebdomadaire Spirou, qu’ils n’ont jamais quittées. Champaka, éditeur jadis indépendant et désormais lié aux éditions Dupuis, dédie un ouvrage monumental à ce duo pour qui le travail bien fait était une marque de fabrique incontournable. Un hommage plus que bienvenu, qui démontre avec force que la bande dessinée franco-belge ne fait pas que dans le « gros nez ».
Lire la suite...Une magnifique et luxueuse édition intégrale de « La Ribambelle » de Roba !
Alors que vient juste de paraître le très beau et indispensable deuxième tome de l’intégrale de « Boule et Bill » (1), les éditions Black & White proposent — aux amateurs d’ouvrages de luxe qui sortent de l’ordinaire — de découvrir ou de redécouvrir l’autre série importante du génial dessinateur Jean Roba : « La Ribambelle », qui fut publiée dans Spirou de 1962 à 1975. Ceci grâce à deux superbes volumes, réunis dans un coffret, de leur collection de prestige Noir Pur, laquelle regroupe les versions, au tirage numéroté et très limité (en grand format et noir et blanc), d’albums des plus grandes légendes de la bande dessinée franco-belge.
Lire la suite...Pif gadget : un hebdomadaire d’obédience communiste !
Pendant 20 ans, les ventes de Pif gadget ont caracolé au sommet de la presse pour jeunes. Mieux, il a contribué à la lente érosion de Spirou et Tintin : les deux hebdomadaires belges qui, après-guerre, avaient taillé des croupières au journal Vaillant dont il est issu. S’il était bien connu que Vaillant était lié au Parti communiste français des années 1950/1960, rares étaient ceux qui se souciaient de l’appartenance de Pif gadget au parti de Georges Marchais. L’ouvrage passionnant de Maël Rannou revient sur cette histoire où tous les coups étaient permis.
Lire la suite...Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (seconde et dernière partie)…
Suite et fin du dossier consacré à Lucien Nortier : celui qui, aux côtés de Raymond Poïvet, Christian Gaty et Robert Gigi (1), a appartenu à l’équipe des dessinateurs du fameux Atelier 63, lequel a durablement marqué toute une génération de jeunes dessinateurs. C’est au sein de ce groupe chaleureux qu’il a construit une œuvre foisonnante, dont il ne reste disponible aujourd’hui que trop peu de choses. Nono, comme l’avaient baptisé affectueusement ses amis, était un homme droit, amoureux de la nature et du travail bien fait. Pour lire la première partie, cliquez ici : Pour lire la première partie, cliquez ici : Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (première partie)….
Lire la suite...Lucien Nortier : un grand de la BD réaliste à la française (première partie)…
Aux côtés de Raymond Poïvet, Christian Gaty et Robert Gigi (1), Lucien Nortier appartient à l’équipe des dessinateurs du fameux Atelier 63 qui a durablement marqué toute une génération de jeunes dessinateurs. C’est au sein de ce groupe chaleureux qu’il a construit une œuvre foisonnante, dont il ne reste disponible aujourd’hui que trop peu de choses. Nono, comme l’avaient baptisé affectueusement ses amis, était un homme droit, amoureux de la nature et du travail bien fait.
Lire la suite...Disparition de Jacques Nicolaou : Placid et Muzo pleurent leur père adoptif !
Le dessinateur Jacques Nicolaou s’est éteint le 30 mai 2022 : un nom qui ne dira pas grand-chose aux lecteurs d’aujourd’hui. Pourtant, Jacques Nicolaou a dessiné pendant plus de 40 ans les aventures de Placid et Muzo : un duo animalier qui a accompagné l’hebdomadaire Vaillant, puis Pif gadget, tout au long de l’histoire de ces périodiques.
Lire la suite...Lefranc : 70 ans, 33 albums… et des voitures !
« La Grande Menace », première enquête du journaliste Guy Lefranc débute le 21 mai 1952 dans le n° 21 de l’édition belge de l’hebdomadaire Tintin et dans le n° 193 de l’édition française. Après avoir lancé avec succès Alix au cœur de l’Antiquité, Jacques Martin a campé un héros contemporain, lui aussi très vite adopté par les lecteurs de l’hebdomadaire des éditions du Lombard : 70 années plus tard, le blond héros est toujours bien présent…
Lire la suite...Noël Gloesner : modestie et discrétion… (seconde partie)
Suite et fin de ce « Coin du patrimoine » consacré à Noël Gloesner qui est, sans nul doute, le plus grand de tous les auteurs présentés dans cette rubrique : un don inné pour le dessin, une réussite immédiate et pourtant, mis à part pour quelques initiés, il demeure un inconnu. Son tort, ne pas avoir travaillé pour l’un des quatre grands hebdomadaires qui ont régné après-guerre sur la presse BD : Spirou, Tintin, Vaillant et Pilote. Après avoir découvert son œuvre immense, comment ne pas crier à l’injustice ? Que ce modeste retour sur une carrière exemplaire lui permette d’être, un court instant, exposé à la lumière. Pour lire la première partie de ce dossier, voir Noël Gloesner : modestie et discrétion… (première partie).
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