Patrimoine

René Bastard : de la pierre au papier !

Inviter René Bastard dans la rubrique « Le Coin du patrimoine » est une évidence. Ayant commencé la bande dessinée à l’âge 40 ans, il gagne la ferveur de ses lecteurs six ans plus tard, en campant « Yves le loup » dans les pages géantes de l’hebdomadaire Vaillant. À l’exception d’un seul et court entretien, réalisé peu avant sa disparition, l’auteur est resté absent au sein des revues spécialisées… Il était donc temps de revenir sur le parcours de ce créateur qu’Yves Frémion, dans son « Guide de la bédé francophone », qualifiait en 1990 de « monument oublié ».

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L’épopée des 50 années du festival de la BD d’Angoulême !

En janvier 1993, il y eut « Le Grand 20e »… (1) Aujourd’hui, c’est-à-dire 30 ans plus tard, voici « Le 50e » ! Comme le signale Francis Groux, seul survivant des trois fondateurs du festival de la bande dessinée d’Angoulême, « qui aurait pu imaginer, il y a 50 ans, qu’une “petite manifestation” amicale et destinée surtout aux enfants, créée par quelques “fêlés”, deviendrait un événement national, voire international ? » C’est la tumultueuse histoire de cette manifestation, désormais incontournable pour les amateurs et les professionnels, que notre collaborateur Philippe Tomblaine — référent pour notre rubrique « L’Art de… » — raconte dans un passionnant livre de 311 pages publiées aux éditions P.L.G : un beau travail de transmission qui force le respect !

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Les aventures du fan-club de Spirou pendant l’Occupation !

L’univers de Spirou (que ce soit le personnage ou la revue) n’en finit pas de se développer : après « Gaston Lagaffe », « Marsupilami », « Le Petit Spirou », « Zorglub », « Champignac », « Super Groom », « Mademoiselle J. » ou les nombreuses versions du célèbre groom du Moustic Hôtel, voici une nouvelle série spin-off consacrée, cette fois-ci, aux membres des A.d.S. (le club des Amis de Spirou) et à un certain Jean Doisy. L’excellent premier recueil de leurs aventures, tout aussi humoristiques que dramatiques, est destiné à un jeune public (mais pas que…) et s’inspire d’une histoire vraie : les auteurs y rendent un hommage poignant à d’innocents lecteurs qui voulaient appliquer le code d’honneur du héros fétiche de leur magazine préféré et qui sont morts pour la Résistance !

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« La Fabrique de héros » : les grandes heures des éditions Dupuis…

Spirou – le plus vieux de nos hebdomadaires – n’est pas l’aîné des journaux publiés par les éditions Dupuis. Il y a un tout petit peu plus de 100 ans, le 2 avril 1922, Jean Dupuis – imprimeur visionnaire – lançait Les Bonnes Soirées : un journal s’adressant aux femmes. Au fil de cet ouvrage passionnant qu’est « La Fabrique de héros », José-Louis Bocquet et Sergio Honorez reviennent sur l’incroyable aventure éditoriale d’un petit imprimeur carolorégien (natif de Charleroi, en Belgique) devenu le père fondateur d’un empire, en même temps que berceau de la bande dessinée franco-belge.

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L’Âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 9) : « Tintin au Congo »…

« Tintin au Congo » n’est pas des plus réussis. Son scénario reste assez primitif, à l’opposé de chefs-d’œuvre tels que « Tintin au Tibet » ou « Les Bijoux de la Castafiore »… D’ailleurs, quand il fallut passer à la couleur en 1943, Hergé eut le plus grand mal pour le « Congo » et pour l’« Amérique ».
L’album passionne pourtant les collectionneurs : la première édition couleur est magnifique, déclinée en plusieurs versions sous second plat B1, dos jaune ou dos rouge, papier fin ou épais… Et l’intrigante édition dite « universelle » (ou « avant la lettre ») qui suit — en 1948 — fascine tous les amoureux des éditions Casterman : elle nous sert d’ailleurs d’illustration en Une de cet article, puisqu’un exemplaire de ce fabuleux collector sera proposé à la vente, le 10 février 2023, chez Artcurial.

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« Georges & Tchang » : le temps d’une amitié hergéenne…

En mai 1934, Hergé rencontre pour la première fois Tchang Tchong-Jen. En pleine genèse du « Lotus bleu », le créateur de Tintin se lie d’amitié avec cet étudiant chinois, qui lui prodigue de judicieux conseils. En 1981, les retrouvailles tardives entre les deux artistes entrent à leur tour dans la grande histoire de la bande dessinée franco-belge… En 2012, Laurent Colonnier imagine dans « Georges & Tchang » une possible histoire amoureuse entre les protagonistes : tout à la fois biographie non officielle, relecture psychanalytique et récit de vie intimiste, l’album interroge sur les mystères de l’amitié et des sentiments. Complété par une préface du réalisateur Bruno Podalydès et par une postface du spécialiste Numa Sadoul, l’album reparait en ce début 2023 : année commémorative des 40 ans de la disparition du maître de la ligne claire.

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Disparition de Claude Dubois : Sylvain et Sylvette perdent l’un de leurs pères adoptifs !

Pierre Tranchand nous apprend le décès du dessinateur Claude Dubois, qui a eu lieu le 21 décembre dernier. Pendant près de 30 ans, Claude Dubois a animé les aventures de Sylvain et Sylvette dans Fripounet et Marisette,mais aussi celles de Perlin et Pinpin dans le journal éponyme. La signature de ce discret successeur de Maurice Cuvillier — le créateur des personnages — a fait rêver plusieurs générations de jeunes lecteurs catholiques, mais pas seulement.

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Maurice Tillieux nous fait un Signe : quel Ange !

Cela est bien parti pour devenir une tradition : faisant régulièrement partie des toutes dernières parutions des fêtes de Noël et du Nouvel An, l’ultime album de l’année à être chroniqué sur BDzoom.com est, une fois de plus, l’une des pépites patrimoniales des éditions de l’Élan ! (1) Cela fait tout juste 20 ans que cette structure se consacre particulièrement à la mise en avant de l’œuvre de l’immense Maurice Tillieux : un artiste emblématique du journal Spirou — pour son enquêteur Gil Jourdan —, mais aussi des Héroïc-Albums avec le détective Félix, présent dans 67 histoires de 12 ou 13 planches (entre 1949 et 1956). Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce personnage a connu une seconde vie sous le patronyme d’Ange Signe, dans divers autres magazines, entre 1958 et 1966 : voilà donc de quoi faire saliver les collectionneurs !

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François Corteggiani : passion bande dessinée ! (seconde partie)

Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solidesdéfenseurs. Voici la conclusion de ce dossier sur sa carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle ; pour lire la première partie, cliquez ici Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie).

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Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie)

Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solides défenseurs. Retour sur une carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle.

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