Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes de bande dessinée du 23 décembre

Bien que moins nombreux que la semaine dernière, six représentants du 9e art squattent encore le « Top 20 GfK/Livres Hebdo » en cette veille de fêtes de fin d’année : « Blake et Mortimer » T27 (4e), « Un cow-boy dans le coton » (7e), « L’Arabe du futur » T5 (9e), « Les Vieux Fourneaux » (10e), « Le Chat est parmi nous » (14e) et Adèle et la galaxie des bizarres » (18e).

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L'Art de ...

« XIII » : mémoires de nos pères, selon Youri Jigounov et Yves Sente…

Avec la saga « XIII », chiffres et numéros donnent rapidement le tournis : apparu dans Spirou le 7 juin 1984, le plus célèbre amnésique de la bande dessinée franco-belge totalise à ce jour plus de 15 millions d’exemplaires écoulés. Lui-même tiré à 160 000 exemplaires, le 27e épisode imaginé par Yves Sente et Iouri Jigounov (repreneurs de la série de Jean Van Hamme et William Vance depuis 2011) ne rechigne pas sur les grands moyens : Jason Mac Lane – alias XIII – y poursuit son opération d’infiltration de la Fondation Mayflower, une organisation ultraconservatrice prête à tout pour s’emparer de la présidence des États-Unis ! Attaque terroriste contre le Capitole, complot tentaculaire, explosions et fusillades sont au programme d’un album mené tambour battant, ce film d’action hollywoodien sur papier ne rechignant cependant jamais à creuser toujours plus loin la personnalité de ses principaux protagonistes… Retour au sein de cette chronique sur l’ensemble d’un cycle à la « Mémoire rechargée », course contre la montre investiguant les fondements et les névroses de l’Histoire américaine.

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Interviews

Jean-François Charles : voyage en peintures, peinture en voyages…

Voici un beau livre, pour qui aime l’univers très riche, émouvant, de Jean-François Charles et qui souhaiterait en découvrir encore plus. Après les séries « Fox » et « Les Pionniers du Nouveau Monde », cet auteur s’est tourné vers la couleur directe pour les fabuleux et marquants « India Dreams », « War and Dreams », puis récemment « China Li ». Cette technique étant une variante de la peinture, on ne sait donc plus s’il est un dessinateur BD qui s’est mis à peindre ou s’il a toujours été un peintre qui faisait de la BD. Tout l’intérêt de cet artbook est de s’immerger dans ses autres œuvres : aquarelles, pastels à l’huile, acryliques, recherches et projets à la mine de plomb, sur divers supports, commentés par le peintre. Un pas de côté et on accède à des inspirations, des compléments utiles à saisir son œuvre en BD ; plusieurs pas de côté et d’autres sensations moins connues s’offrent à nous. Avertissement : auteur majeur !

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Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 16 décembre 2020

Si les mangas ont disparu du « Top 20 GfK/Livres Hebdo », le 9e art reste fort bien représenté dans le palmarès tous genres confondus à travers la présence de neuf (oui, neuf !) albums présent au sein du « Top 20 BD » (lequel accueille d’ailleurs quatre nouvelles entrées) : « Blake et Mortimer » T27 (3e), « Un cow-boy dans le coton » (4e), « L’Arabe du futur » T5 (6e), « Les Vieux Fourneaux » (8e), Adèle et la galaxie des Bizarres » (10e), « Il faut flinguer Ramirez » T2 (13e et meilleure entrée BD de la semaine), « Astérix : Le Menhir d’or » (15e), « Le Chat est parmi nous » (16e) et « Lou ! Sonata » T1 (19e, qui fait son apparition).

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L'Art de ...

« Il faut flinguer Ramirez T2 » : 50 % réparateur, 50 % machine, 1980 % Robotop !

Mais qui en veut à Jacques Ramirez, récemment élu meilleur réparateur de la firme Robotop ? Le géant de l’électroménager, installé à Falcon City (Arizona), ne s’attendait certainement pas à voir le lancement de son Vacuumizer 2000 se transformer en une explosive scène de crime… Autorités et cartel mexicain de Paso del Rio pensent en effet que la grosse moustache et les pantalons trop courts du muet Ramirez cachent une identité bien plus redoutable : celle d’un tueur et traître légendaire, désormais en fuite avec deux starlettes ! Nicolas Pétrimaux livre l’acte 2 d’un thriller déchaîné : un road movie dantesque truffé de références aux années ’80 et ’90, d’un humour acide et de personnages cultes. Si vous cherchiez encore l’équivalent graphique du style Tarantino, vous pouvez arrêter votre aspirateur…

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Interviews

Entretien avec David Berry : l’auteur de trois volumes de strips sur de lubriques patates érotomanes à l’humour trash et cash

Adepte d’un humour second degré transgressif, David Berry s’adonne à des blagues de mauvais goût aux allusions sexuelles explicites dans des strips aux dialogues libidineux entre patates dépravées. Il nous en explique l’origine dans un entretien facétieux et nous révèle son côté grand public d’auteur pour la jeunesse.

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Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 9 décembre 2020

Dans une période toujours dominée par le « clique et collecte » (décalage temporel entre période de ventes et parution du classement oblige), le « Top 20 BD » et le « Top 20 GfK/Livres Hebdo » ne varient guère d’une semaine sur l’autre. On trouve toujours, dans le palmarès généraliste, une nuée d’ouvrages représentant le 9e art (12 en tout !) , à commencer par « Blake et Mortimer » T27 (2e, et qui s’empare de la tête du classement des meilleures ventes de bandes dessinées), « L’Arabe du futur » T5 (3e), « Un cow-boy dans le coton » (5e), « Les Vieux Fourneaux » (6e), Adèle et la galaxie des bizarres » (7e) et « Astérix : Le Menhir d’or » (9e), auxquels s’adjoignent quatre mangas : « Dragon Ball Super » T12 (10e), « L’Attaque des titans » T32 (11e), « My Hero Academia » T26 et « Ki et Hi » T6 (19e), ainsi que les deux premières entrées du « Top 20 BD » : « Murena » T11 (18e) et « Le Scorpion » T13 (20e).

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L'Art de ...

« Murena T11 : Lemuria » : les fantômes et réalités du règne de Néron…

Débutée en 1997, « Murena » suit depuis onze albums son héros éponyme, le patricien Lucius Murena, durant le règne agité de Néron, de 54 à 68. Racontant avec génie le basculement de toute une société vers la violence et la folie, la série imaginée par Jean Dufaux et Philippe Delaby multiplie les complots, jeux de manipulation, actes de cruauté et rivalités assassines. Successeur graphique désigné de Delaby (décédé en janvier 2014), Théo Caneshi (dit Theo) signe avec talent sa deuxième contribution à un univers qui conjugue très habilement la fiction et la réalité : au lendemain du grand incendie de Rome, et alors que Murena a disparu, l’empereur s’interroge. Son ancien ami l’a-t-il trahi ? Or, Lucius, devenu l’homme le plus recherché de la ville, doit en priorité échapper aux griffes de celle qui l’a drogué et rendu amnésique pour en faire son objet de plaisir : une femme fatale prénommée Lemuria !

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Interviews

Mission vers Mars, une machination diabolique : entretien avec Philippe Aymond et Laurent-Frédéric Bollée…

Un mystérieux criminel, qui fait éliminer des rivaux et une masse d’anonymes, semble vouloir voler et stocker des données personnelles et génétiques pour un projet encore inconnu. Bruno Brazil de l’Agence américaine de sécurité et de contre-espionnage WSIO, et ce qui reste de son commando Caïman (Gaucho Morales, Tony le tatoué et Rafale la femme restée handicapée), est chargé d’y voir plus clair et de stopper cet ennemi insaisissable. En fin de tome 1, la NASA lui apprend qu’une mission restée secrète s’est posée sur Mars (nous sommes en 1977 !). L’un des astronautes, gravement blessé, révèle des informations inquiétantes et capitales sur le problématique retour sur Terre et sur son collègue, maintenant disparu. Tous les soupçons se portent sur cet astronaute, Wordling, aux projets aussi démesurés qu’inhumains. Pourquoi, quelle machination trame-t-il ? En bilan de ce diptyque relançant la saga de William Vance et Greg, les deux nouveaux auteurs ont accepté de répondre à nos questions.

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Patrimoine

Andréas Rosenberg : l’homme qui a vécu trois vies…

Andréas Rosenberg n’est pas un auteur de bandes dessinées comme les autres. Au fil de sa longue vie, il a longtemps mené de front trois disciplines artistiques : dessinateur de mode masculine, peintre officiel de l’armée française et dessinateur de bandes dessinées. Et pourtant, rares sont ceux qui aujourd’hui se souviennent de son nom. En 1992, c’est grâce à Alain Beyrand, fondateur des Dossiers Pressibus qui l’a rencontré, qu’Andréas Rosenberg est enfin sorti de l’anonymat.

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