Patrimoine

Roger Bussemey : une carrière discrète exemplaire… (seconde partie)

Suite et fin du dossier consacré à Roger Bussemey : un nom, comme celui de bien d’autres auteurs d’après-guerre, aujourd’hui bien oublié, alors qu’il a fait rêver plusieurs générations de jeunes lecteurs avec ses fameux Moky et Poupy. Revenons sur la carrière sans faille d’un auteur complet, scénariste et dessinateur, aussi à l’aise dans le réalisme que dans l’humour. Un auteur modeste, mais brillant, qui avec un peu plus de chance aurait pu jouer dans la cour des grands. Pour lire la première partie de ce « Coin du patrimoine », cliquez ici : Roger Bussemey : une carrière discrète exemplaire… (première partie).

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L'Art de ...

À la découverte de la rentrée 2021…

Si l’omniprésence des variants du Covid-19 laisse planer une menace non négligeable sur les sorties prévues cet automne 2021, ne boudons pas pour autant notre plaisir immédiat de la découverte des nouveautés ! Comme le veut la tradition de cette rubrique, voici donc venu l’heure – en avant-première et avant une pause estivale – de passer en revue quelques très beaux visuels. Annoncés chez les principaux éditeurs franco-belges, ces titres d’albums témoignent plus que jamais de la richesse d’un patrimoine exceptionnel, et du talent de leurs auteurs respectifs. Un grand merci à eux pour cette plongée émerveillée, de cases en bulles, qui fait oublier un quotidien souvent bien trop dramatique.

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Patrimoine

Roger Bussemey : une carrière discrète exemplaire… (première partie)

Bien qu’ayant fait rêver plusieurs générations de jeunes lecteurs avec ses fameux Moky et Poupy, flanqués de leur compagnon l’ours Nestor, le nom de Roger Bussemey, comme celui de bien d’autres auteurs d’après-guerre est aujourd’hui bien oublié. Revenons sur la carrière sans faille d’un auteur complet, scénariste et dessinateur, aussi à l’aise dans le réalisme que dans l’humour. Un auteur modeste, mais brillant qui, avec un peu plus de chance, aurait pu jouer dans la cour des grands.

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« Les Innommables » par Yann et Conrad : la naissance d’une aventure sans vergogne…

Avec un titre pareil, « Les Innommables » de Yann et Conrad ne pouvaient pas faire les choses comme tout le monde. Apparue dans Spirou en 1980, l’iconoclaste série va en effet manier l’humour noir et le non-politiquement correct comme jamais auparavant. Censurée, remaniée, rééditée par Temps Futurs, Bédéscope/Glénat, puis Dargaud, ses albums chronologiquement réordonnés, additionnés ou non de gadgets et de fins alternatives, la série aux planches savonnées aura fini par perdre une bonne partie de son public ; que ce soit dans la jungle humide de Bornéo, au coin d’une ruelle mal famée de Hong Kong ou à cause d’un bon mot — de trop — lancé par ses irrévérencieux auteurs… Retour aujourd’hui sur la genèse de ces aventures qui en ont vu de toutes les couleurs mais qui n’ont jamais jauni !

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Quand Loisel et Le Tendre se lèvent : « La Quête de l’oiseau du temps » T1, une analyse de planche…

Publiée pour la première fois chez Dargaud en janvier 1983, « La Quête de l’oiseau du temps » aura durablement marqué la bande dessinée franco-belge, en imposant notamment les talents conjugués de Régis Loisel et Serge Le Tendre. Au travers d’un registre alors novateur (l’heroic fantasy), les aventures de Pélisse et Bragon se poursuivent encore en 2021, sans rien perdre de leurs attraits. Retour aujourd’hui sur la planche introductrice du mythe, matrice fantastique qui aura aussi forgé sa propre imagerie instantanée : une héroïne en devenir, au seuil de sa quête intérieure, dans un temps prêt à basculer…

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Patrimoine

Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (seconde partie)

Suite et fin du dossier consacré à Pierre Le Goff, dont les premiers dessins ont été publiés en 1950, dans l’hebdomadaire Zorro. Cette collaboration a marqué le début d’une longue carrière dans le monde de la bande dessinée pour un homme qui avoue, volontiers, ne jamais avoir trouvé plaisir à dessiner. Si parfois ses fonctions de syndicaliste ont fait de l’ombre au dessinateur, il laisse une œuvre importante et variée dont l’autodidacte qu’il est peut être fier. Pour lire la première partie de ce « Coin du patrimoine », cliquez ici : Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (première partie).

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Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 7 juillet 2021

Deux classements pour le prix d’un ! Toujours vivace, le 9e art peut s’honorer de la présence de ses meilleurs représentants en tête du « Top 20 GfK/Livres Hebdo tous genres confondus, avec « Les Cahiers d’Esther »T6 (1er pour la semaine du 14 au 20 juin et 3e du 21 au 27), « Titeuf » T17 (3e la semaine dernière puis 7e) et « Idéfix et les irréductibles » (13e du 14 au 20 juin) ou « Adèle T18 : Toi, je te zut ! » (15e dans le palmarès généralistes de la semaine, lequel est envahi de « Passeport » et autres cahiers de vacances).

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Fabrice Meddour et Alexine : l’ombrelle du fantastique !

Selon une légende oubliée, « celui qui voit la fille du quai y reste à jamais enchaîné ». Or, Haurel, huit ans, voit précisément son destin bouleversé par une étrange apparition sur le port : une femme, semblant l’attendre sous son ombrelle… Conjuguant le conte maritime fantastique, le thriller horrifique et le drame romantique, Alexine et Fabrice Meddour nous invitent dans leur fascinant univers, monde sulfureux et maudit où les références à la littérature de genre abondent.

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Patrimoine

Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (première partie)

Pierre Le Goff publie ses premiers dessins en 1950, dans l’hebdomadaire Zorro. Cette collaboration marque le début d’une longue carrière dans le monde de la bande dessinée pour un homme qui avoue, volontiers, ne jamais avoir trouvé plaisir à dessiner. Si parfois ses fonctions de syndicaliste ont fait de l’ombre au dessinateur, il laisse une œuvre importante et variée dont l’autodidacte qu’il est peut être fier.

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Leo, planètes à part ! « Aldébaran », une analyse de planche…

Décrit en 2020 tel « un infatigable constructeur d’univers », Leo (de son vrai nom, Luiz Eduardo de Oliveira) aura marqué la science-fiction contemporaine avec son multivers des « Mondes d’Aldébaran », foisonnante saga démarrée chez Dargaud en 1994. Cinq cycles et 23 albums plus tard, l’œuvre de l’auteur brésilien (vendue à plus de 3 millions d’exemplaires) a pleinement démontré ses capacités à fasciner et surprendre les lecteurs ; exoplanètes, faune et flore inconnues, divergences d’intérêt dans les tentatives de colonisation, discours éthique sur la politique, l’écologie et la biodiversité, mystérieuse intelligence extraterrestre, relations trophiques complexes entre les espèces, rôle et place des femmes, dénonciation des dictatures… Autant de thématiques portées par ce riche planet opera, dont le premier tome (« La Catastrophe ») portait bien sûr tous les germes : décryptage avec une analyse de planche placée sous les étoiles…

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