L'Art de ...

« L’Impudence des chiens » : que vous soyez impuissant et misérable…

Le comte de Dardille a déserté le lit conjugal… et risque de tout perdre ! Car sa femme, Amélie de Figule, peut légitimement réclamer à la fois le divorce et la moitié de sa fortune. Pour défendre son honneur, Dardille doit se préparer à l’épreuve du Congrès : il lui faudra impérativement contenter sa femme, sous l’œil d’un public lubrique et de juges impartiaux. Charge pour un facétieux et vert galant marquis de préparer son ami le comte au défi…

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Patrimoine

Eduardo Teixeira Coelho : le maître portugais (seconde et ultime partie) !

Lorsque ses premiers dessins apparaissent en France dans les pages du grand magazine Vaillant, au milieu des années 1950, Eduardo Teixeira Coelho compte déjà une longue carrière derrière lui dans son Portugal quasi natal. Voici la suite — et la fin — de l’évocation de ce grand créateur de l’après-guerre qui, comme beaucoup d’autres, finira sa vie dans la misère… Pour lire la première partie, cliquez ici : Eduardo Teixeira Coelho : le maître portugais (première partie) !.

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L'Art de ...

Spirou, mort et renouveau d’une icône franco-belge…

Si Spirou est apparu pour la première fois le 21 avril 1938, les éditions Dupuis, créées en avril 1922, ont pour leur part vécu un moment d’éternité en célébrant leur centenaire cette année. Pour l’occasion, « Les Aventures de Spirou et Fantasio » sont relancées au détour d’un 56e tome, nouvellement piloté par Sophie Guerrive, Benjamin Abitan et Olivier Schwartz. Voici nos héros de retour dans la cité sous-marine de Korallion, surprenant décor imaginé par Jean Roba et Franquin pour « Spirou et les hommes-bulles » en 1964. Entre modernité et tradition graphique, utopies et dérives scientifiques, ce récit en 57 planches laisse la part belle aux mythes fondateurs de la saga, tout en posant une ultime question à ses lecteurs de tous âges : sacrifié ou ressuscité, le messianique groom rougeoyant invitera-t-il à une (religieuse) lecture revivifiée de la bande dessinée franco-belge ?

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Patrimoine

Eduardo Teixeira Coelho : le maître portugais (première partie) !

Lorsque ses premiers dessins apparaissent en France dans les pages du grand magazine Vaillant, au milieu des années 1950, Eduardo Teixeira Coelho compte déjà une longue carrière derrière lui dans son Portugal quasi natal : un passé mystérieux à plus d’un titre, dont nous avons tenté de reconstituer la chronologie. Voici donc le portrait d’un grand créateur de l’après-guerre qui, comme beaucoup d’autres, finira sa vie dans la misère…

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Patrimoine

Du Tibet méconnu, à foison !

Profitant du manque d’intérêt patrimonial des éditeurs traditionnels pour les œuvres moins bankables des auteurs qui ont fait leur réputation, BD Must réédite en albums, à tour de bras, de nombreuses bandes dessinées publiées dans les grands magazines du siècle dernier, notamment dans le journal Tintin : elles étaient signées Bob De Moor, François Craenhals, Liliane et Fred Funcken, Raymond Reding, Berck, René Follet, Willy Vandersteen, Édouard Aidans… ou Tibet ! Depuis l’an passé, c’est même carrément une collection entière que consacre la petite structure belge au célèbre dessinateur de « Ric Hochet » et de « Chick Bill » ! Et ça n’arrête pas depuis, puisque voici aujourd’hui les inédits du « Club des “Peur-de-rien” » : une autre de ses séries qui ont enchanté plusieurs générations de lecteurs, entre octobre 1958 et juin 1979, dans Chez Nous/Junior (sachant que certains épisodes seront repris dans Tintin).

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BD jeunesse

Entretien avec Beatrice Penco Sechi et Kristøf Mishel pour « Les Damnés du grand large »…

La rentrée approche et pas seulement pour les élèves et leurs enseignants. Après la disette du début de l’été, les sorties d’albums se font de plus en plus nombreuses en cette fin du mois d’août, avant l’avalanche de publications de septembre. Parmi les nouveautés pour la jeunesse « Les Damnés du grand large » a retenu notre attention par la qualité de son scénario et de son traitement graphique. Intrigué, nous avons décidé d’en savoir davantage en nous entretenant avec ses auteurs : le néophyte Kristøf Mishel et la dessinatrice sarde Beatrice Penco Sechi.

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Patrimoine

Décès de Sempé : il avait la bande dessinée en horreur !

Un grand artiste, poète du dessin d’humour, s’en est allé hier soir, le 11 août 2022, à l’âge de 89 ans : tous les médias en ont fait écho, reconnaissant son immense talent ! Jean-Jacques Sempé était avant tout un sensible dessinateur humoristique, mais sa contribution à la bande dessinée ne tient quasiment qu’en la première version du « Petit Nicolas » (voir ci-dessous la chronique d’Henri Filippini que nous remontons en Une pour l’occasion) : « Ce que je voulais faire, c’était du dessin humoristique, uniquement ». Pire, cet extraordinaire auteur — né le 17 août 1932 à Pessac, en Gironde — a toujours déclaré qu’il avait horreur de la bande dessinée !

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L'Art de ...

L’automne 2022 en couvertures…

La pandémie n’ayant finalement que peu entamé l’enthousiasme des lecteurs en 2021, le SNE a pu souligner, fin juin 2022, une performance littéraire (chiffre d’affaires supérieur de 12,4 % à celui de 2020), portée « par la très bonne santé de la BD (+ 55,9 %) et notamment du manga, qui a bénéficié d’un puissant appel d’air avec le Pass culture ». Qu’en sera-t-il fin 2022 ? Espérons ainsi que les très nombreux titres annoncés dès cet automne surmontent une nouvelle vague de Covid et favorisent, de nouveau, le plaisir de la découverte. Respectons pour l’instant la tradition de cette rubrique, en plongeant – en avant-première ! – sous les plus belles couvertures franco-belges à venir…

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« Le Tueur » : la mort dans la peau, selon Matz et Jacamon…

En octobre 1998, Matz (au scénario) et Luc Jacamon (au dessin) dévoilaient dans « Long feu » le quotidien tourmenté d’un tueur à gage exécutant – plutôt froidement… – ses contrats. En suivant les états d’âmes, les réflexions et les souvenirs de cet antihéros longtemps demeuré totalement anonyme, les lecteurs plongeaient dans un passionnant polar postmoderne et métafictionnel. En voie d’adaptation cinématographique sur Netflix par David Fincher, la série, riche de 13 tomes et complétée à ce jour par trois albums dérivés (« Le Tueur : Affaires d’État ») méritait bien qu’on lui consacre ce dossier spécial…

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« Les Compagnons du crépuscule » : la guerre contre le temps… Une analyse de planche !

Lors de la guerre de Cent Ans, en 1350, poussé par le hasard, un étrange chevalier défiguré et sans nom emmène deux jeunes gens, Mariotte et l’Anicet, dans une quête rédemptrice dont lui-même distingue à peine le sens. Avec sa trilogie des « Compagnons du crépuscule », débutée en 1980, François Bourgeon livrait un chef-d’œuvre immédiat, magnifié par son goût paradoxal pour la réalité historique et le fantastique. Profitons du mois de juillet pour réviser les classiques : retour aujourd’hui sur la planche inaugurale du tome 2, portée par la thématique de la force du temps…

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