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Félix Molinari : efficacité et dynamisme !

Nous vous invitons à découvrir un dessinateur qui ne doit rien à la bande dessinée franco-belge ni aux artistes français qui à l’époque démarraient leurs carrières dans les fascicules de récits complets d’après-guerre. Après avoir découvert la bande dessinée dans les journaux de ce que qui fut appelé l’âge d’or avant-guerre, Félix Molinari — à qui nous avions déjà consacré un premier article patrimonial un peu moins conséquent à l’annonce de son décès en 2011 (1) — s’est nourri des comics apportés en France dans leurs bagages par les G.I. américains : à l’instar d’autres grands créateurs de l’époque, comme Hugo Pratt en Italie, Paul Gillon en France, Francisco Hidalgo en Espagne…

Andréas Rosenberg : l’homme qui a vécu trois vies…

Andréas Rosenberg n’est pas un auteur de bandes dessinées comme les autres. Au fil de sa longue vie, il a longtemps mené de front trois disciplines artistiques : dessinateur de mode masculine, peintre officiel de l’armée française et dessinateur de bandes dessinées. Et pourtant, rares sont ceux qui aujourd’hui se souviennent de son nom. En 1992, c’est grâce à Alain Beyrand, fondateur des Dossiers Pressibus qui l’a rencontré, qu’Andréas Rosenberg est enfin sorti de l’anonymat.

François Bel : un destin contrarié…

Avec ses deux séries phares — « Pat et Moune » et « Jordi » —, François Bel a marqué à jamais l’histoire des hebdomadaires des éditions de Fleurus. Malgré le succès de ses personnages auprès de ses lecteurs, il a connu des périodes difficiles marquées par la maladie et la malchance, mais aussi par un sacré manque d’humanité de la part de ses saints employeurs.

Redécouvrez « L’Appel de Cthulhu ! »…

Il serait prétentieux de dire que tout le monde connaît l’œuvre majeure de Lovecraft, mais il est certain que « L’Appel de Cthulhu ! » fait aujourd’hui partie des grands classiques de la littérature. Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse ont même surfé sur ce phénomène pour leur livre rempli de références aux années quatre-vingt  : « Une année sans Cthulhu ». Mais qui a réellement lu le récit original de Howard Phillips Lovecraft, et qui s’est intéressé à ses autres écrits ? Gou Tanabe fait partie de ces personnes ! Passionné, il a entrepris de mettre en images, de la manière la plus respectueuse possible, les récits fantastiques de ce maître de l’étrange.

Wampus : Le point de vue du poulet ?

Créé par l’éditeur Marcel Navarro, le scénariste Franco Frescura et le dessinateur Luciano Bernasconi, Wampus (six numéros publiés de mars à août 1969) est un curieux météore traversant le ciel de la respectueuse maison d’édition Lug : cas rare contrastant avec les publications périodiques antérieures de cette société d’édition relevant, jusqu’alors, de genres traditionnels. En premier lieu le western, éminemment représenté avec des titres comme Plutos, Tex, Rodéo, Pampa, Fox, Kiwi, Davy Crockett-Hondo, Nevada, Flambo, Yuma, Blek, Ombrax, Mustang, Yampa et quelques autres, ou encore des genres comique ou d’aventures avec Pipo ou Zembla, et contrastant tout autant avec les publications des tonitruants super-héros qui allaient se développer et devenir un nouveau genre dominant, tels Fantask, Strange, Marvel, Titan ou Nova.

Pierre Koernig : un OVNI chez Fleurus !

Bien qu’ayant rencontré à plusieurs reprises Pierre Koernig, l’homme demeure pour moi un mystère : un véritable OVNI sur la planète BD qui, pendant un quart de siècle, a bousculé les pages trop sages des magazines bien-pensants publiés par Fleurus. Retour sur un auteur insaisissable qui a disparu sans laisser d’adresse au beau milieu des années 1980.

Claude Pascal, le boulimique ! (deuxième partie)

Claude Pascal a successivement travaillé pour trois hebdomadaires prestigieux : Vaillant, Pilote et enfin Spirou. Plus de 20 journaux ont publié ses pages de la fin des années 1940 jusqu’aux années 1980. Et pourtant, malgré cette production importante il demeure un dessinateur peu connu des lecteurs de bandes dessinées. La redécouverte de ce créateur modeste et talentueux s’imposait donc…

Pour lire la première partie, cliquez ici Claude Pascal, le boulimique ! (première partie).

Sélection pour le prix Asie de la Critique ACBD de 2020 !

Même si l’édition 2020 de Japan Expo n’a pas lieu, l’association des journalistes de bande dessinée compte néanmoins bien remettre son Prix Asie de la Critique ACBD à un manga ayant retenu leur attention durant l’année écoulée. Après « Les montagnes hallucinées » de Gou Tanabe chez Ki-oon en 2019, voici un petit tour d’horizon des nominés en attendant le résultat final.

Maxime Roubinet : l’exotisme au cœur de la grande Histoire…

Avec Maxime Roubinet, c’est encore un auteur méconnu de l’après-guerre que nous vous invitons à découvrir. S’il n’a pas dédaigné la grande aventure, c’est au cœur de la grande Histoire qu’il a puisé les racines de la plupart de ses récits délicieusement teintés d’exotisme.

« Virus, il mago della foresta morta » : le magicien de la forêt morte…

Ressusciter les morts est une vieille histoire. À l’aide de la magie et la sorcellerie bien souvent, d’un ersatz de science parfois, comme avec le baron Victor Frankenstein et ses émules adeptes des organes en bocaux et du fil à recoudre.
Un exemple de résurrection particulièrement notable figure dans le récit « Le Magicien de la forêt morte » : traduction française de « Virus, il mago della foresta morta » dessiné par Walter Molino sur un scénario de Federico Pedrocchi — lequel est par ailleurs l’un des scénaristes du très hallucinatoire « Saturne contre la Terre » dessiné par Giovanni Scolari.

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