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Eduardo Teixeira Coelho : le maître portugais (première partie) !

Lorsque ses premiers dessins apparaissent en France dans les pages du grand magazine Vaillant, au milieu des années 1950, Eduardo Teixeira Coelho compte déjà une longue carrière derrière lui dans son Portugal quasi natal : un passé mystérieux à plus d’un titre, dont nous avons tenté de reconstituer la chronologie. Voici donc le portrait d’un grand créateur de l’après-guerre qui, comme beaucoup d’autres, finira sa vie dans la misère…

Christian Rossi : tout pour le dessin, en cavalcade !

Christian Rossi, un de nos dessinateurs majeurs, l’un des plus doués toutes générations confondues, que ce soit en BD ou autres genres, nous offre un très beau livre : une sorte de bilan provisoire en étapes illustrées, commentées par lui-même, riche d’anecdotes et d’inédits. Un livre de ses peintures western était annoncé et attendu depuis quelque temps, mais « Chevauchées » arrive pour les plaisirs de nos yeux, y compris avec de belles images westerns. Pour ce genre, on se référera utilement aux deux dossiers très documentés de Gilles Ratier pour BDzoom.com (1) et (2). Déjà chanceux avec ce livre-carrière, nous avons eu le bonheur de deux entretiens exclusifs : l’un avec l’éditeur en guise d’introduction, puis beaucoup plus longuement avec Christian Rossi, les deux placés après cette chronique. C’est très généreux, merci à eux !

« La République du crâne » : jusqu’au bout du monde avec la flibuste !

On peut être pirate et avoir des principes : ne jurant que par la démocratie et la fraternité, le capitaine Sylla et son quartier-maître Olivier de Vannes ne massacrent jamais les équipages capturés. Cette vision libertaire du monde s’accordera-t-elle à celle de Maryam, ancienne reine africaine devenue la cheffe d’un groupe d’esclaves mutinés ? Dans les Bahamas de 1718, un ennemi commun pourrait bien les mettre d’accord… Embarquez pour 224 pages pleines de fureur, signées par l’implacable duo Brugeas-Toulhoat (interviewé en fin d’article), au fil d’aventures houleuses qui trouveront un écho jusque dans nos conflits sociétaux contemporains.

André Gaudelette/André Joy : deux signatures pour un grand oublié (seconde partie)…

Suite du dossier évoquant la curieuse carrière d’André Gaudelette : dessinateur dont la série « P’tit Joc » disparaît brutalement alors qu’elle est adulée par ses jeunes lecteurs. Les aventures de ce héros étaient présentes dans les pages de l’excellent hebdomadaire Vaillant, signées du pseudonyme André Joy. Dix ans après ces débuts prometteurs, le dessinateur choisit de devenir un auteur anonyme, reprenant son patronyme, dans les journaux de la presse confessionnelle où il officiera désormais. Retour sur le parcours atypique d’un homme de convictions. Pour lire la première partie, cliquez ici : André Gaudelette/André Joy : deux signatures pour un grand oublié (première partie)….

André Gaudelette/André Joy : deux signatures pour un grand oublié (première partie)…

Curieuse carrière que celle d’André Gaudelette, dessinateur dont la série « P’tit Joc » disparaît brutalement alors qu’elle est adulée par ses jeunes lecteurs (1). Les aventures de ce héros étaient présentes dans les pages de l’excellent hebdomadaire Vaillant, signées du pseudonyme André Joy. Dix ans après ces débuts prometteurs, le dessinateur choisit de devenir un auteur anonyme, reprenant son patronyme, dans les journaux de la presse confessionnelle où il officiera désormais. Retour sur le parcours atypique d’un homme de convictions.

Toute l’équipe de BDzoom.com vous souhaite une meilleure année !

N’hésitez pas à revenir régulièrement sur cet article, puisque nous l’alimenterons, jour après jour, avec tout que nous envoient nos amis dessinateurs, scénaristes, coloristes, libraires, organisateurs de festivals et éditeurs pour vous fêter de joyeuses fêtes et une bonne nouvelle année : et ceci jusqu’à la fin du mois de janvier 2022 !
En espérant que 2022 soit bien meilleure que 2020 et 2021 : prenez bien soin de vous…

Gérald Forton : le dessinateur de « Teddy Ted » et de « Bob Morane » vient de nous quitter…

C’est avec une immense tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Gérald Forton, le 16 décembre 2021 (à Apple Valley, Californie), à l’âge de 90 ans. Comme le signale Marc Impatient, responsable de la petite structure belge Hibou qui fut son dernier éditeur, et avec lequel il collabora pendant 20 ans sur plus de 40 albums, « toujours affable, humble, jamais en manque de courtoisie… c’est un gentlemen qui tire sa révérence ! »
Sa très longue carrière, avec une production énorme, est difficile à énumérer en quelques lignes : c’est pourtant ce que nous avions essayé de faire, en février 2010, avec ce « Coin du patrimoine » qui lui était consacré et que nous remontons en Une du site pour saluer cet important dessinateur populaire…

Pierre Le Goff : des revues de bande dessinée aux strips dans les quotidiens… (première partie)

Pierre Le Goff publie ses premiers dessins en 1950, dans l’hebdomadaire Zorro. Cette collaboration marque le début d’une longue carrière dans le monde de la bande dessinée pour un homme qui avoue, volontiers, ne jamais avoir trouvé plaisir à dessiner. Si parfois ses fonctions de syndicaliste ont fait de l’ombre au dessinateur, il laisse une œuvre importante et variée dont l’autodidacte qu’il est peut être fier.

« Patient zéro » : une enquête sur les origines du coronavirus en France…

Le 25 février 2020 paraît déjà loin, très loin, dans la chronologie de la pandémie mondiale de Covid-19. Pourtant, ce jour-là, la France enregistre sa première victime, Dominique Varoteaux. Or, cet enseignant de 61 ans domicilié dans l’Oise ne s’est pourtant jamais rendu en Chine ou en Italie : seules zones alors jugées à risques… Lorsqu’un deuxième cas positif est détecté dans le même département, les épidémiologistes et les services du ministère de la Santé se lancent dans un défi quasi impossible : remonter la piste du patient zéro : ce porteur du virus qui, sans le savoir, a déjà contaminé la France ! Menant une enquête minutieuse, Renaud Saint-Cricq et Nicoby, accompagnés des grandes reporters du Monde Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin, nous emportent dans les coulisses de l’une des plus graves crises sanitaires de l’histoire contemporaine. Une pandémie destructrice (100 millions de contaminés et 2,1 millions de morts), malheureusement toujours d’actualité un an après son apparition…

« Le Spirou de… T17 : Pacific Palace » : notes d’amour en eaux troubles pour Christian Durieux…

Plus dynamique que jamais, la série parallèle « Le Spirou de… » s’enrichit régulièrement d’admirables pépites, comme l’a encore prouvé le récent et très référentiel « Spirou chez les Soviets » (par Fred Neidhardt et Fabrice Tarrin). En ce début d’année 2021, c’est au tour de Christian Durieux de livrer sa vision des aventures de Spirou et Fantasio avec un one shot de 80 pages titré « Pacific Palace ». Dans ce 17e opus hommage à la série d’origine, l’auteur des « Gens honnêtes » (scénario de Jean-Pierre Gibrat ; Dupuis, 2008-2014) développe une intrigue politico-policière autour d’un hôtel à priori paisible. Une fois n’est pas coutume, l’établissement accueille Iliex Korda : le dictateur déchu d’un petit pays des Balkans, venu se ressourcer en toute discrétion… Sa fille, l’envoûtante Elena, ne manque pas d’attirer l’attention de nos héros, lesquels tentent aussi de comprendre ce qui se trame sous les lumières feutrées du palace. Huis clos installé en trois jours et trois nuits, cet album est une composition trouble et subtile, sur laquelle flotte les notes de la fable romantique douce amère… Une invitation onirique et musicale, commentée par l’auteur dans notre chronique.

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