Elle aime regarder le ciel étoilé depuis les toits de Paris et, pourquoi pas, la constellation dont elle porte le nom : Cassiopée. Cette jeune fille bien dans sa peau fait preuve d’une grande empathie avec ses camarades du lycée Carnot, qu’elle vient d’intégrer. Elle cache bien sa deuxième vie plus aventureuse : cambrioleuse sur commande avec son frère aîné. Ses escapades nocturnes se révèlent bien plus dangereuses qu’elle ne le soupçonnait…
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« La Machine à explorer le temps » par Mathieu Moreau et Dobbs
De 1895 à 1898, le britannique H.G Wells popularise en quelques années les plus grands thèmes de la science-fiction contemporaine. Considéré dès lors comme le père fondateur (avec Jules Verne) du roman d’anticipation, l’auteur demeure une référence inégalée dans la production culturelle actuelle : 70 ans après sa disparition en 1946, les éditions Glénat réadaptent ses œuvres les plus emblématiques dans une collection dédiée. À commencer par « La Guerre des mondes » (prévu en 2 tomes ; dessin de Vincente Fuentes) et « La Machine à explorer le temps » (dessin de Mathieu Moreau), deux titres scénarisés par Dobbs…
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« Lao Wai T1 : La Guerre de l’opium » par Xavier Besse, Laurent-Frédéric Bollée et Alcante
À partir de 1856, les armées britanniques et françaises coopérèrent contre la Chine dans la deuxième Guerre de l’opium, afin de contrôler un trafic pourtant jugé illégal et d’étendre leurs propres relations commerciales. C’est dans ce cadre historique et aventureux que Alcante (« Rani », « Ars Magna »), L.-F. Bollée (« Contrecoups », « Un long destin de sang ») et Xavier Besse (« Insane ») entraînent leurs héros, François Montagne et Jacques Jardin, soldats et amis de longue date. Après une préparation draconienne, ils embarquent pour l’Empire du milieu, à destination de la concession française de Shanghai ; les deux étrangers y découvriront l’envers du conflit et de ses enjeux…
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Un regard sur les belles couvertures du début 2017…
Les traditions demeurent : fin d’année oblige, la rubrique « L’Art de… » s’intéresse déjà aux plus beaux visuels de couvertures des titres franco-belges à paraître durant le premier trimestre 2017. Entre mystère, surprise, dynamisme et beauté plastique, en voici une petite sélection suggestive, permettant de préfigurer des récits de grandes qualités. En attendant de pouvoir lire ces futures pépites, ami(e)s bédéphiles, je vous adresse tous mes meilleurs vœux et vous dis « à très bientôt », dès jeudi prochain sur le site mais aussi – et par exemple – lors du 44e festival d’Angoulême !
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« Les Idées noires » par André Franquin : analyse de planche…
Devenues une pierre angulaire et un jalon incontournable de la bande dessinée d’humour, « Les Idées noires » (parues en janvier 1981 parmi les albums Fluide Glacial) demeurent comme un summum pamphlétaire. Sur une tonalité amère et pessimiste, Franquin y démasque les visages hideux de notre barbarie civilisée : le nucléaire, la peine de mort, la guerre, la pollution et autres gentillesses du même tonneau. Bombardée par l’impact d’extraordinaires dessins aussi noirs que leurs contenus satiriques sous acide, l’humanité en prend pour son grade… Retour, en guise de commentaire de planche, sur ce 34e gag corrosif mettant en scène la chasse au gaspillage énergétique, un thème toujours d’actualité.
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« L’Armée de l’ombre T4 : Nous étions des hommes » par Olivier Speltens
Si les séries et albums sur la Seconde Guerre mondiale abondent, plus rares sont celles et ceux à garder intactes leurs grandes qualités graphiques et scénaristiques. Avec quatre tomes réalisés depuis 2012, Olivier Speltens fait partie du lot, en ayant indéniablement réussi un pari quelque peu risqué : décrire avec émotion le parcours d’Ernst Kessler, un soldat de la Wehrmacht envoyé dès la fin 1942 sur le front russe. Dans cet ultime opus débutant en août 1944, les troupes allemandes sont repoussées par l’irrésistible machine de guerre ennemie. Sur l’Oder, à 90 kilomètres de Berlin, les hommes font face à un ultime choix difficile : combattre le bolchevisme jusqu’à la mort ou tenter de gagner le front ouest dans l’espoir de se rendre aux anglo-américains…
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« Escobar : El Patrón » par Giuseppe Palombo et Guido Piccoli
À eux seuls, les méfaits de Pablo Escobar Gaviria auront dépassé dans la réalité les pires exactions accomplies dans la fiction par les machiavéliques Don Vito Cortizone, Choc, Zorglub et Olrik ! Entrée dans la légende noire de l’Histoire, la vie du plus puissant baron de la drogue de tous les temps n’est que superlatifs et sujets d’incrédulité. Installé à Bogota en 1990, le journaliste et scénariste italien Guido Piccoli avait pu suivre les dernières années du cartel de Medellin et les conflits qui ensanglantèrent la Colombie. Grâce au dessinateur Giuseppe Palombo (« Salomé », « Le Grand Diabolik »), il retrace dans ce one-shot de 136 pages les deux dernières années du « Patron », de son entrée en 1991 dans la prison dorée de La Catedral jusque à sa fin brutale, le 2 décembre 1993…
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« Les Aigles de Rome T5 : Livre V » par Enrico Marini
Au temps de l’empereur Auguste, Marcus Valerio Falco et Ermanamer (devenu Arminius) ont connu la même éducation stricte. Au fil des épreuves, le Romain et le Barbare sont devenus des frères de sang… puis les pires ennemis. Envoyé en mission aux confins de la sinistre Germania, berceau d’Arminius, Marcus a été chargé de déterminer l’implication de celui-ci dans la préparation d’une rébellion de son peuple. Trahi et fait prisonnier, il ne peut désormais que constater l’ampleur du désastre à venir : car, attaquée de tous côtés, les légions romaines avancent dans un piège redoutable. Entre sauvagerie et volupté, gloire et déchéance, Enrico Marini boucle le premier cycle de sa série avec des planches et des batailles d’anthologie…
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« Les Aventures de Blake et Mortimer T24 : Le Testament de William S. » par André Juillard et Yves Sente
Plus que jamais inscrit à l’heure anglaise, l’intrépide duo forgé par Edgar P. Jacobs dans le journal Tintin (1946) s’apprête de nouveau à envahir les linéaires, appuyé par un fort merchandising venu célébrer les 70 ans de la licence. En cette fin d’année, la primeur est toutefois réservée au 24ème titre voyant Blake et Mortimer se pencher sur l’énigme identitaire liée à William Shakespeare, fameux dramaturge disparu il y a tout juste 400 ans. Entre Angleterre et Italie, et alors qu’une bande organisée terrorise Hyde Park, c’est une course contre la montre qui s’engage au fil d’énigmes tendues depuis des siècles…
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« Le Passeur » par Hermann et Yves H.
Mais où s’arrêtera Hermann ? Depuis le Grand Prix obtenu en janvier 2016 pour l’ensemble de son oeuvre, l’infatigable auteur de « Bernard Prince » et « Comanche » a déjà bouclé deux autres tomes et débuté un « Jeremiah » pas comme les autres consacré à la jeunesse de Kurdy ! Autour de ces nouveautés, c’est une foule de rééditions qui viendra également satisfaire la passion des bédéphiles, lesquels pourront admirer en 2017 l’exposition angoumoisine consacrée à ce géant du 9ème art. Dans le one-shot proposé ce mois-ci, Hermann et son fils Yves H. étendent encore les frontières de l’univers post-apocalyptique de Jeremiah : épuisé mais déterminé à franchir la frontière en quête d’un hypothétique paradis, un couple va pénétrer dans le territoire cauchemardesque du « Passeur »…
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« Couleur de peau : miel T4 » par Jung
Débuté en septembre 2007 chez Soleil comme un récit autobiographique initialement prévu en 1, 2 puis 3 tomes, « Couleur de peau : miel » raconte avec une grande tendresse la quête identitaire de son auteur, d’origine coréenne. Jung, orphelin recueilli à 5 ans par une famille belge, n’a dès lors eut de cesse de s’interroger sur ses véritables origines. Cette quête identitaire s’enrichit depuis octobre d’un nouvel opus, dans lequel l’enfant devenu auteur, toujours partagé entre Europe et Asie, questionne ses deux familles. Entre le souvenir de ce qui a été et le regret de tout ce qui aurait pu être… Une digne évolution, non figée dans le marbre tant Jung a besoin d’exprimer son incroyable parcours de vie.
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