BD voyages

Voyager, c’est souvent s’immerger peu ou prou dans la culture d’un peuple, dans ses légendes, sa mythologie. En les « revisitant » (le mot convient bien aux voyages), certains albums font ainsi ?uvre de diversion totale (au sens de distraire, étymologiquement « sortir du sillon »). C’est le cas de « Washita » et « Luuna » qui transfigurent l’univers des Indiens d’Amérique…

En cette fin de XIXème siècle, les raisons de quitter l’Angleterre et de rejoindre les Indes sont nombreuses et l’on compte parmi les passagers du Mystic India des individus en tous genres, voulant échapper ou non aux rigueurs victoriennes, voire à celles de la justice anglaise?

Faut pas être fort en thème pour deviner dans  » Fort Thélème  » une référence à Rabelais ! Mais pour situer ce fort en Afrique du Nord, en 1942, faut s’appeler Appollo (c’est le scénariste) et avoir décidé d’infliger aux lecteurs des personnages et des décors improbables. Même un théâtreux amateur de Gargantua !

C’est un mystère pour personne, Gauguin s’est installé un jour à Tahiti et y a définitivement régénéré ses capacités picturales. Ce qu’on sait moins, en revanche, c’est comment il a vécu dans ces îles dites paradisiaques?

Une tranche de vie saignante, à l’australienne, beaucoup plus noire que « Crocodile Dundee », c’est le menu proposé par « Back to Perdition ». Arrivé là, à Perdition, vous ne sourirez jamais !

« La pèche aux requins » ! La pèche au gros ? Non, c’est plutôt à la pèche aux petits, aux marginaux, aux déclassés de la société réunionnaise que nous convient les auteurs. Les touristes de bord de plage peuvent passer leur chemin?

A la fin des années 50, à Paris. Marianne Bell, Parisienne passionnée par les sciences, travaille au Muséum d’Histoire Naturelle. C’est une femme sensible et très impressionnée par tous les signes que la vie semble placer sur son chemin. De simples hasards ? Pas sûr.

L’infirmière Rose Marneffe et son ami journaliste habitent Bruxelles. En cette année 1960 où la décolonisation du Congo a irréversiblement commencé, Éric s’intéresse de prêt à la progression de Lumumba et au sort de ce pays pillé par les Belges, ce qui n’est pas toujours du goût de son journal…