BD de la semaine

« Olympe de Gouges » par Catel et José-Louis Bocquet

Après avoir évoqué le parcours et le rôle singulier de Kiki de Montparnasse dans le monde artistique parisien de l’entre-deux-guerres, le duo Catel-Bocquet fait encore merveille en s’attaquant à un autre biopic d’une attachante personnalité féminine : l’humaniste Olympe de Gouges, dont la forte contestation, en ces années de Terreur, la mena à l’échafaud…

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« Thermæ Romæ » T1 & 2 par Mari Yamazaki

Un manga sur les bains publics, en voilà une drôle d’idée ! Si je vous dis, qu’en plus, il rassemble un soupçon de culture japonaise, qu’il se passe à l’apogée de la civilisation romaine et qu’il exploite à fond les paradoxes spatio-temporels, vous aurez du mal à imaginer ce que cela peut donner. Pourtant, Thermæ Romæ est un phénomène au Japon. Le label Sakka nous en propose, enfin, une traduction française.

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« Pour un peu de bonheur » T1 (« Félix ») par A. Dan et Laurent Galandon

Depuis son premier diptyque « L’Envolée sauvage » (réalisé avec un autre jeune talent, le dessinateur Arno Monin, pour les éditions Bamboo, en 2006), Laurent Galandon s’est imposé, en six petites années, comme l’un de nos plus intéressants scénaristes : en élargissant, avec sensibilité, des sujets portés sur une certaine réflexion et un nécessaire devoir de mémoire ; notamment dans le label Grand Angle des mêmes éditions Bamboo.

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« Clair-obscur dans la Vallée de la Lune » par Fanny Montgermont et Alcante

Les voyages forment la jeunesse, dit-on. Il est encore plus vrai qu’ils forment les plus vieux, ce que tend à prouver « Clair-obscur dans la Vallée de la Lune ». Mais l’album de Montgermont et Alcante souligne à quel point le voyage est une façon d’aller former les autres, tout comme on se forme inévitablement auprès de ceux qui voyagent. Ainsi en est-il du couple touriste et guide. Qui forme l’autre, au bout du compte ?

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« Alger la noire » : la BD de Jacques Ferrandez tirée du polar de Maurice Attia sortira le 28 mars.

Trois ans après « Terre Fatale », qui refermait ses « Carnets d’Orient », et « L’Hôte », adaptation d’une nouvelle d’Albert Camus, Jacques Ferrandez adapte un roman policier sombre et chaud, situé à Alger en 1962, dans les derniers mois de l’Algérie française.

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Les splendeurs de « Bonneval Pacha » à la galerie Oblique !

À l’occasion de la parution du premier tome de « Bonneval Pacha » (série scénarisée par le talentueux Gwen de Bonneval chez Dargaud), la galerie Oblique va exposer des planches originales de l’artiste Hugues Micol, du 21 au 24 mars prochain (ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h) !

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« Je suis le gardien de mon frère » par Liu Wei et Pierre Makyo

Un père alcoolo, cruel et violent, est rongé par un démon intérieur qui le pousse à rouer de coups son épouse et son plus jeune fils, Ivan. Curieusement, son frère, Niko, semble épargné : une différence de traitement qui n’est pas sans conséquence sur les relations qu’entretiennent ces deux garçons qui, manifestement, ne s’aiment pas ! D’autant plus que, contrairement au « souffre-douleur » Ivan, Niko est le « fils parfait » : beau, gentil, meilleur en tout…

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« Les Racines du chaos » T2 (« Umbra ») par Bartolomé Segui et Felipe Hernández Cava

L’espagnol Felipe Hernández Cava est certainement l’un des plus intéressants scénaristes de la scène BD ibérique, notamment grâce à ses collaborations avec des dessinateurs phares comme Juan Giménez, Victor de la Fuente, Ricard Castells ou Enrique Breccia. Leurs œuvres communes lui ont permis de s’imposer comme un pionnier de la bande dessinée politique sous la dictature de Franco.

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« Les Derniers jours de Stefan Zweig » par Guillaume Sorel et Laurent Seksik

L’exil est un voyage, mais c’est loin d’être un voyage d’agrément ! Pourtant quand on voit arriver Stefan Zweig au Copacabana Palace, à Rio, on pourrait le penser. L’histoire est malheureusement plus complexe, c’est celle d’une errance sans fin, qui fait dire à son épouse qu’il « faut prendre chaque exil comme un nouveau départ »…

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« Boule à zéro » T1 (« Petit Cœur chômeur ») par Serge Ernst et Zidrou

La maison de Zita est grande, très grande. Elle comporte des dizaines de chambres, de longs couloirs, des ascenseurs. Zita dit que, dans sa maison, il y a du personnel soignant et du « personnel soigné ». Elle habite au 6ème étage. La maison de Zita s’appelle l’hôpital La Gaufre et Zita fait partie du personnel soigné.

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