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« Amours fragiles » dans les coulisses de la grande Histoire : la fin !

Commencée en 1997 dans les derniers numéros du prestigieux mensuel (À suivre), « Amours fragiles » est une série historique pas comme les autres. Plutôt que d’entraîner le lecteur sur les champs de batailles de la Seconde Guerre mondiale, c’est dans les coulisses du conflit que les protagonistes évoluent. Le premier album étant sorti en 2001, il aura fallu attendre 22 ans pour découvrir les deux derniers épisodes de cette saga (le T8 étant sorti en mars de cette année) dont Jacques Tardi écrit : « De l’architecture teutonne aux brasseries bondées, des Panzer aux MP38, de la Pologne à Berlin sous les bombes, tout est à sa place. Documentation impeccable ! »

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Chez Glénat, l’effroi vient bien du Nord !

Depuis sa création, en 1969, les éditions grenobloises de Jacques Glénat alimentent notamment leur catalogue avec des productions dites « populaires », explorant souvent les bandes dessinées étrangères en noir et blanc, alors dédaignées par la concurrence (on pense par exemple aux mangas qu’elles furent parmi les premières à importer en langue française ou encore, hélas avec moins de succès, aux fumetti de leur collègue italien Sergio Bonelli). Aujourd’hui, elles s’intéressent à certains ouvrages scandinaves flirtant avec l’horreur, qui n’ont de nom de romans graphiques que par leur présentation classieuse en albums cartonnés et leur pagination importante. Il ne s’agit pas vraiment d’une collection, mais de titres épars donnant des frissons, en surfant sur des thèmes tels que l’aventure mythologique ou le polar historique, et qui s’apparentent clairement à une littérature appréciée d’un large public. Deux d’entre eux sortent en même temps ces jours-ci… et ils méritent d’attiser votre curiosité : « Alva dans la nuit » et « Meschugge : le labyrinthe du fou »…

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« Lefranc T34 » : Une femme disparaît (et — hélas ! — un scénariste)…

Cela faisait longtemps que Guy Lefranc n’avait pas enquêté aux États-Unis, et cette nouvelle sombre affaire concerne une grande star : évocation de Marilyn Monroe et de ses relations à risques avec la présidence et les milieux douteux. Les auteurs brouillent les pistes en faisant entrer en scène une doublure de la star, tout aussi menacée… Services secrets, pègre, faux alliés, et vrai ami — comme ce Bob Garcia en danger, appelant à l’aide son collègue Lefranc — sont au menu de cette intrigue urbaine et glamour, pleine de menaces et de pièges.

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« Le Nom de la rose » : un roman… très graphique pour deux maestros !

Après le sublime et remarqué « Le Caravage » (deux volumes parus chez Glénat en 2015 et 2018), Milo Manara revient de plus belle au genre historique, pour un autre monument à célébrer. Le livre le plus connu de l’érudit italien Umberto Eco — succès traduit en 43 langues et adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud en 1986 — est donc enfin transposé en bande dessinée ! Mystérieuse, troublante, et scandaleuse histoire que cette série de décès (ou de meurtres ?) — dans une abbaye bénédictine au XIVe siècle — sur laquelle le moine franciscain Guillaume de Baskerville est chargé d’enquêter par sa hiérarchie. Ce livre premier (sur deux) adapte avec brio le roman historique et — disons-le — presque policier. Pour nous, c’est d’abord une rencontre au sommet entre les grands artistes italiens Eco et Manara : « Veramente delizioso, molto bello ! »

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Dans « Au cœur des solitudes », Lomig célèbre la nature, en évoquant l’action pionnière de John Muir…

Lomig est un autodidacte et talentueux auteur de bande dessinée rennais, membre de l’atelier Pepe Martini, dont nous avons très tôt mis en avant les parutions sur notre site (1). Après son « Dans la forêt » — sélectionné pour de nombreux prix en 2020, dont celui de Fnac/France Inter et Landerneau, avec 25 000 exemplaires vendus —, il récidive chez le même éditeur (Sarbacane) avec une autre ode à la nature vierge, illuminée par son beau trait fin entre noir et sépia. Il s’agit de l’évocation du road trip qu’effectua John Muir, écrivain et botaniste américain considéré comme l’un des premiers écologistes modernes, entre le moment où, juste après la fin de la Guerre de Sécession, il craint de perdre la vue et celui où il découvre une vallée dans la Sierra Nevada : celle de Yosemite, qu’il va contribuer à sanctuariser en premier parc national.

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Faut-il sauver le dernier grand migrateur ?

Pas facile dans une bande dessinée pour la jeunesse de renouveler le genre heroic fantasy tout en en respectant tous les codes. C’est pourtant ce que viennent de réaliser Augustin Lebon et Louise Joor, les auteurs du « Grand migrateur ». Cet excellent récit, fort bien rythmé, aux nombreux rebondissements se double d’une sous-lecture écologique plutôt fine et adaptée à un jeune lectorat.

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Le retour de Lady S : mourir peut attendre ?

Voici le retour attendu de Lady S, après deux ans d’absence ! Les affaires reprennent pour Shania Rivkas, entre espionnage, géopolitique, attentats et basses œuvres… Après un prologue qui nous prend à la gorge, l’album développe des événements vécus huit ans auparavant. Nous suivons deux intrigues apparemment sans lien : un attentat à l’explosion d’un avion de ligne et des troubles au Mawali, pays d’Afrique noire découvert au tome 13 (1). Au milieu, mais séparément, nous retrouvons Shania — Lady S — et Conrad, son compagnon américain. L’une ne contrôle que peu de choses, ballottées par des événements de plus en plus dramatiques. Quant à l’autre, il enquête et interroge pour la CIA, remontant une piste avec plus de succès.

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À table… pour un récit éminemment goûteux !

Que diriez-vous d’un tour d’Italie culinaire ? Ou, pourquoi pas, d’un polar assez mafieux du côté de Naples ? Avec « Une table pour 2 », c’est tout cela que vous propose Giuseppe Manunta, lequel associe magistralement les délices des papilles et le plaisir des yeux : donnant l’eau à la bouche autant qu’il titille notre goût de l’aventure…

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Alain d’Orange : redécouverte d’un géant de la bande dessinée classique !

Alain d’Orange — au même titre que Noël Gloesner, Pierre Brochard, André Gaudelette et quelques autres, coupables de ne pas avoir travaillé pour des journaux de référence — est aujourd’hui injustement oublié. (1) Françoise, Hélène et Philippe, ses enfants, se lancent avec courage dans un travail de réhabilitation : création d’une maison d’édition portant son nom et d’un site (https://www.editionsalaindorange.fr), organisation d’une exposition dans une galerie parisienne, et enfin publication — à l’occasion du centenaire de sa naissance — d’un ouvrage superbe. Et ce n’est qu’un début !

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« Spirou et la Gorgone bleue » : Yann et Dany s’éclatent !

Depuis le lancement (en 2006) de la série « Une aventure de Spirou et Fantasio par… », nous avons souvent connu le meilleur, rarement le pire. Le présent album, signé par deux poids lourds de la BD franco-belge et annoncé depuis une dizaine d’années, est enfin paru ! Yann et Dany proposent un véritable ovni qui devrait provoquer bien des commentaires de la part des inconditionnels purs et durs de la série. L’écologie et ses dérives servent de fil rouge à ce récit décoiffant, fourmillant de personnages insolites.

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