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L’an dernier, nous avions applaudi le retour de l’héroïne imaginée par Raymond Macherot. Si certains puristes ont critiqué cette reprise, beaucoup d’autres, agréablement surpris, ont souhaité que ce ne soit pas qu’un feu de paille. Nous voici enfin rassurés avec l’arrivée en librairie du second album des « Nouvelles Aventures de Sibylline » signé François Corteggiani et Netch, tout aussi séduisant que le premier.

Nous n’avons plus grand chose à apprendre sur la bande dessinée érotique, pas plus que sur la bande dessinée pornographique. En revanche, les œuvres clandestines vendues sous le manteau au temps où la censure était encore plus violente qu’aujourd’hui (oui, c’est possible !) demeurent méconnues. Il fallait un spécialiste érudit comme Bernard Joubert pour oser ouvrir ce dossier à la fois discret, scabreux et brûlant.

Guy Lefranc, journaliste au Globe, est un des grands héros classiques de la bande dessinée franco belge, dont les nouvelles aventures passionnent encore un lectorat fidèle. Après bien d’autres personnages du 9e art, Hachette collections invite les nouvelles générations, mais aussi les nostalgiques, à retrouver ce personnage culte né en 1952 sous la plume et le crayon du grand Jacques Martin, dans les pages de l’hebdomadaire Tintin.

Depuis quelques mois, cornaqué par Florence Mixhel, sa nouvelle rédactrice en chef désireuse de modernité et de construction d’une nouvelle identité, l’hebdomadaire Spirou fait des choix, qui peuvent conduire à la fin de certaines séries. Dernière victime : « L’Atelier Mastodonte », la rubrique multi auteurs créée en 2011 par Lewis Trondheim…

Les hasards du calendrier font que les deux revues phares de la BD reportage paraissent simultanément en ce début septembre. Lancée modestement voici cinq ans par un collectif d’auteurs désireux de proposer un support inédit à leurs travaux, la société éditrice de La Revue dessinée, après la création voici trois ans de Topo, accueille aujourd’hui en son sein (en association avec Le Seuil) les revues XXI et 6 Mois, victimes du fiasco de L’Ebdo. Juste retour d’ascenseur puisque la formule originale de XXI Lire la suite...

Le dessinateur Édouard Aidans nous a quittés, alors qu’il venait de fêter ses 88 ans. Il appartenait à la génération des Reding, Graton, Attanasio, Weinberg qui ont débuté dans les pages de l’hebdomadaire Spirou, avant de rejoindre Tintin pour y effectuer une brillante carrière. Touche à tout génial, il a œuvré dans tous les genres, en réalisme comme en humour.

En créant la collection Colorado, Salvatore Biddau, l’animateur des éditions Fordis (www.fordisbookandpictures.fr) avait promis à ses lecteurs du western et du bon. Les deux nouveautés qui nous parviennent en cette rentrée prouvent qu’il tient parole. L’un est italien, l’autre américain, deux nations qui ont témoigné de leur passion sans faille pour le western.

On peut avoir été un lord attaché d’ambassade aux États-Unis, avoir affronté la pègre revêtu d’une tenue de justicier masqué, et se retrouver pourtant soixante-dix ans plus tard contraint de mendier quelques euros sur la toile pour vivre de nouvelles péripéties ! C’est la nouvelle (mes)aventure qui arrive à Fantax, héros emblématique de l’immédiat après-guerre.