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Bob Garcia, auteur de nombreux ouvrages érudits concernant Tintin et son créateur récidive avec un nouvel opus évoquant les liens entre le dessinateur et le cinéma. Un travail d’autant plus remarquable qu’il parvient à imprimer dans le cerveau du lecteur des images qu’il ne peut pas lui présenter faute d’en avoir obtenu l’autorisation. Démarche frustrante qu’a aussi connue Patrick Mérand avec son bouquin sorti en avril dernier dédié à la faune et la flore dans l’oeuvre d’Hergé.

Le dessinateur italien Massimo Mattioli nous a quitté vendredi dernier à l’âge de 75 ans. Débarqué en France à la fin des années 60, il fait son entrée dans les pages de Pif Gadget alors au sommet de sa notoriété, puis dans l’Echo des savanes qui lui aussi vit ses plus belles années. Star en Italie, il est resté un auteur trop discret en France.

Cosimo Ferri s’est fait connaître en France avec la publication à partir de 2011 de « Mara », série érotico-fantastico-policière bien ficelée en cinq volumes publiée par les sulfureuses éditions Tabou. Aujourd’hui, il propose dans la foulée le second volet de la trilogie « Achille », adaptation à la lettre de l’oeuvre d’Homère et le premier fascicule de sa nouvelle série mêlant érotisme et espionnage, « Bee Spy ».

Depuis trop longtemps absent de la bande dessinée classique Jean-Yves Mitton revient avec une trilogie qui lui permet de renouer avec une époque qui lui est chère, celle de la barbarie viking. Lassé depuis longtemps des grosses structures éditoriales, il publie « Alwilda » chez Original Watts, un éditeur lyonnais passionné par la bande dessinée qui, tout en proposant des nouveautés, reprend ses anciennes créations dans d’excellentes conditions. Il nous semble intéressant d’en parler alors que les articles le concernant sont rares et que la publication du troisième volume est proche…

Une monographie sur Joseph Gillain, dit Jijé, lui rend justice pour son apport à la BD classique et moderne. Une étude à deux voix, franco-belge comme le dessinateur belge ayant tellement oeuvré pour les publications françaises. Ni biographie ni catalogue exhaustif, l’ouvrage approfondit certains pans entiers moins connus de sa carrière et explique comment son art(isanat) a été fondateur.

Bien que les premières surprises d’une rentrée qui s’annonce une fois encore riche – peut-être trop diront les plus lucides d’entre nous – arrivent dans nos boites aux lettres (hé oui ça existe encore !) il est encore temps de vous parler de Nicole le garnement joufflu des éditions Cornélius qui en juin dernier proposait son huitième numéro.