Dans le cadre de l’anniversaire de leurs 50 ans, les éditions Futuropolis publient un recueil des pages du dimanche en couleurs, inédites en album dans nos contrées, du célèbre Popeye par son créateur Elzie Chrisler Segar (1). Apparu pour la première fois le 17 janvier 1929 dans l’humoristique « The Thimble Theatre », le rude marin à la pipe obtient un tel succès qu’il en devient le personnage principal (et le compagnon d’Olive Oyl) : la série étant retitrée « Thimble Theatre Starring Popeye » en 1931. Cette bienvenue démarche patrimoniale est également un hommage à la mythique collection Copyright de l’éditeur — à l’époque d’Étienne Robial et Florence Cestac —, qui avait proposé, alors, huit tomes du plébiscité « Popeye » qu’il serait bon de rééditer.
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Bretécher : son histoire d’amour avec L’Obs !
Claire Bretécher fait son entrée dans les pages du n° 466 du Nouvel Observateur daté du 15 octobre 1973. Pendant sept ans, la page des « Frustrés » tournera en dérision les lecteurs de l’hebdomadaire de gauche. Aujourd’hui, L’Obs rend hommage à la dessinatrice disparue qui fut son icône pendant 35 ans, jusqu’en 2008.
Lire la suite...« Gil St André » : dans les pas de Jean-Michel Charlier…
Devenue un incontournable de la collection Bulle noire, la série « Gil St André » (créée en 1996 par Jean-Charles Kraehn) nous revient aujourd’hui pour un treizième épisode. Jean-Michel Charlier n’aurait certainement pas renié ce récit d’aventures classiques, teinté de polar aux multiples rebondissements.
Lire la suite...Sélection pour le prix Asie de la Critique ACBD de 2020 !
Même si l’édition 2020 de Japan Expo n’a pas lieu, l’association des journalistes de bande dessinée compte néanmoins bien remettre son Prix Asie de la Critique ACBD à un manga ayant retenu leur attention durant l’année écoulée. Après « Les montagnes hallucinées » de Gou Tanabe chez Ki-oon en 2019, voici un petit tour d’horizon des nominés en attendant le résultat final.
Lire la suite...Reportages à vif ?
La vie professionnelle des reporters, et notamment des reporters de guerre, est toujours intrigante, tant ils prennent des risques pour apporter sinon la vérité, en tout cas, des éclairages sur ce qui se passe tout près de chez soi ou à l’autre bout du monde. Stanley Greene, auquel est consacré cet album, a fait partie de ces individus passionnés, passionnants, qui plus est, excellent photographe…
Lire la suite...Yslaire : premier « Cahier Baudelaire » !
Le XIXe siècle a toujours fasciné Bernard Hislaire, devenu Yslaire pour ses lecteurs à l’occasion de la création de « Sambre » en 1985. Yslaire, qui est aujourd’hui une référence dans le monde de la bande dessinée, n’a rien perdu de son amour pour le romantisme. Quel meilleur compagnon d’inspiration que Charles Baudelaire (et son romantisme noir) aurait-il pu choisir d’autre pour évoquer pour cette période ?
Lire la suite...Un club des cinq qui sait tout sur tout ! Mais pour quoi faire ?
Que se passerait-il si cinq adolescents recevaient le savoir absolu ? À partir de ce très court pitch de Stephen Desberg, le talentueux Vincent Dugomier – « Les Enfants de la résistance » -, a développé un scénario original, intrigant qui entretient le suspens sur l’origine et les buts de ce pouvoir non voulu et subi. Après avoir travaillé pour l’univers Disney, la jeune Renata Castellani met en images de manière dynamique cette série de super-héros cérébraux.
Lire la suite...Pandora : à lire avec des lunettes de soleil…
Près de deux années après la parution du précédent opus, sorti en juin 2018, voici le cinquième numéro de Pandora : le journal des éditions Casterman, désormais annuel. Une copieuse livraison de près de 300 pages baptisée été 2020 qui réunit plus de 60 auteurs : la crème du roman graphique…
Lire la suite...Les Cahiers de la BD se paient une tranche d’humour…
Cette onzième livraison, retardée pour cause de virus, pose une question essentielle : « La BD peut-elle encore faire rigoler ? ». Vaste sujet qui n’est pas le seul attrait de ce copieux numéro, tout aussi éclectique que les précédents.
Lire la suite...La quête folle et ardente de l’amour, sans contrefaçon, dans l’ultime scénario d’Hubert…
L’annonce de la disparition d’Hubert (1), aussi soudaine que volontaire pour ce sensible scénariste et coloriste, a remué l’ensemble du monde de la bande dessinée. Quatre mois plus tard, paraît son « Peau d’homme » dessiné par Zanzim : une fable moderne, élégante et subtile, située dans l’Italie renaissante du XVIe siècle : une époque en pleine mutation. Bianca, jolie damoiselle de bonne famille, y enfile la peau d’un garçon à la beauté stupéfiante pour visiter incognito le milieu des hommes et mieux connaître le fiancé que ses parents lui prédestinent : un jeune et plaisant marchand plutôt fortuné nommé Giovanni, qu’elle n’a, jusque-là, jamais vu de sa vie !
Lire la suite...Le poisson d’avril tourne au vinaigre…
Les éditions Pika avaient tout planifié pour sortir « Shibuya Hell » le premier avril : jour de blagues plus ou moins douteuses et surtout d’un défilé de poissons en papier sur le dos. Or, en cette année 2020, pas de canular ! Le monde vit une pandémie mondiale et la plupart de la planète est enfermée, ou du moins tourne au ralenti. Pas question de rigoler face à l’hécatombe provoquée par le Covid-19. Relativisons, ce que propose « Shibuya Hell » est bien pire. Plongeon dans un bocal d’horreur !
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