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Enric Badía Romero : disparition d’une légende ibérique…

Auteur espagnol de bande dessinée réaliste spécialisé dans les BD de genre, Enric (Enrique) Badía Romero — qui, la plupart du temps, signe simplement Badía, puis Romero —, né le 24 avril 1930 à Barcelone, est décédé le 15 février 2024 dans cette même ville. Il a aussi beaucoup travaillé pour les marchés britanniques et français, étant principalement connu dans nos contrées pour ses contributions aux séries « Modesty Blaise » et « Axa » ; ainsi que pour avoir mis en images une trentaine d’épisodes de « Rahan » dans Pif-Gadget entre 1976 et 1983, à une période où l’illustrateur d’origine (André Chéret) était en conflit avec les éditions Vaillant.

Attila Futaki, dessinateur de « Percy Jackson » (mais aussi du « Tatoueur » et « Movie Ghost »), est décédé…

Le dessinateur hongrois Attila Futaki s’était fait un nom dans les pays francophones grâce à des bandes dessinées policières, bien noires, dans un style inspiré – du moins à ses débuts – par les comics américains. Après son adaptation de la saga « Percy Jackson », ses deux derniers titres aux éditions Grand Angle (« Le Tatoueur » et « Movie Ghost ») l’avaient conforté comme un grand dessinateur sur lequel il fallait compter, aux yeux des lecteurs franco-belges. Né le 27 novembre 1984, il nous a quitté le 2 janvier dernier, atteint par un cancer non diagnostiqué : il n’avait que 39 ans.

Et pour quelques albums sortis en 2023 de plus…

Cela est devenu une tradition depuis deux ans (1), tous nos collaborateurs réguliers se sont donné le mot pour une petite session de rattrapage. Même s’il est assurément plus porté sur les classiques du 9e art et son patrimoine, BDzoom.com se veut quand même un site assez éclectique : pour preuve cette compilation de quelques livres de bandes dessinées que nous n’avions pas encore, pour diverses raisons, pu mettre en avant, lors de leurs sorties dans le courant de l’année 2023.

Décès de Pierre Le Goff à 91 ans…

C’est le dessinateur Pierre Tranchand (Pica) qui vient de nous apprendre le décès de Pierre Le Goff, le 4 décembre 2023, à l’âge de 91 ans… Pour lui rendre hommage, nous remontons en Une – et en un seul article – les deux « Coins du patrimoine » que nous lui avions consacré, il y a quelque temps. Pierre Le Goff a publié ses premiers dessins en 1950, dans l’hebdomadaire Zorro. Cette collaboration marqua le début d’une longue carrière dans le monde de la bande dessinée pour un homme qui avouait, volontiers, ne jamais avoir trouvé plaisir à dessiner. Si parfois ses fonctions de syndicaliste ont fait de l’ombre au dessinateur, il laisse une œuvre importante et variée dont l’autodidacte qu’il est pouvait être fier.

« Dans l’ombre du Professeur Nimbus » : l’envers du décor dévoilé !

Créé en 1934 par André Daix pour le compte de l’agence Opera Mundi, le Professeur Nimbus n’est pas un héros comme les autres : un dessinateur adhérant dès 1933 au Parti franciste — proche du fascisme italien—, et un éditeur juif et franc-maçon ! De quoi ne pas faciliter l’harmonie entre les deux hommes. Précis, documenté, cet ouvrage d’Antoine Sausverd raconte avec une redoutable précision les coulisses de l’histoire — pas vraiment édifiante — d’un héros de bande dessinée au parcours pavé d’obstacles.

Pierre-Léon Dupuis : l’homme qui dessinait plus vite que son ombre… (première partie)

Pierre-Léon Dupuis découvre sa vocation de dessinateur de bandes dessinées par le biais d’une rencontre hasardeuse avec un certain… Paul Gillon. Impressionné par le format géant des planches du futur dessinateur des « Naufragés du temps », mais aussi par ses beaux costumes et par son train de vie opulent, le jeune Pierre-Léon — qui possède un bon coup de crayon — décide d’abandonner ses très sérieuses études de philosophie pour suivre les traces de son maître. S’il ne parvint jamais à l’égaler, il laisse quand même une œuvre impressionnante : l’auteur s’étant confronté avec la même aisance à tous les genres…

René Bastard : de la pierre au papier !

Inviter René Bastard dans la rubrique « Le Coin du patrimoine » est une évidence. Ayant commencé la bande dessinée à l’âge 40 ans, il gagne la ferveur de ses lecteurs six ans plus tard, en campant « Yves le loup » dans les pages géantes de l’hebdomadaire Vaillant. À l’exception d’un seul et court entretien, réalisé peu avant sa disparition, l’auteur est resté absent au sein des revues spécialisées… Il était donc temps de revenir sur le parcours de ce créateur qu’Yves Frémion, dans son « Guide de la bédé francophone », qualifiait en 1990 de « monument oublié ».

« Le Cahier bleu – Après la pluie » : le jeu de l’amour et du hasard selon André Juillard…

Profitant de la 50e édition du FIBD, Casterman réédite ce mois-ci 13 œuvres cultes, au format poche et au prix unique de 12 € : dont « La Ballade de la mer salée » (Hugo Pratt), la « Trilogie Nikopol » (Enki Bilal), « Silence » (Didier Comès) et « Kiki de Montparnasse » (Catel et José-Louis Bocquet). Prix du Meilleur album à Angoulême en 1994, le très élégant « Cahier bleu » d’André Juillard se hisse sans peine au firmament des one shots en matière de jeu amoureux, aussi sensible qu’inattendu. Prolongée en 1998 – sur fond d’intrigue policière – dans « Après la pluie », la rencontre entre Louise et Victor n’a jamais fini de révéler toutes les subtilités de sa narration…

Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie)

Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solides défenseurs. Retour sur une carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle.

Eduardo Teixeira Coelho : le maître portugais (seconde et ultime partie) !

Lorsque ses premiers dessins apparaissent en France dans les pages du grand magazine Vaillant, au milieu des années 1950, Eduardo Teixeira Coelho compte déjà une longue carrière derrière lui dans son Portugal quasi natal. Voici la suite — et la fin — de l’évocation de ce grand créateur de l’après-guerre qui, comme beaucoup d’autres, finira sa vie dans la misère… Pour lire la première partie, cliquez ici : Eduardo Teixeira Coelho : le maître portugais (première partie) !.

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