Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...Triste Noël pour l’Echo des Savanes
Lagardère déciderait de suspendre
l’exploitation du mensuel
On vient d’appendre selon une source proche de la direction générale de Lagardère Active Médias que celle-ci a décidé de suspendre l’exploitation du mensuel de bandes dessinées en 2007. Elle envisagerait éventuellement une location-gérance pour le magazine de bandes dessinées Lagardère Active Médias, lors d’un comité d’entreprise, a annoncé le 20 décembre cette décision. Elle étudie une solution pour ce mensuel a précisé cette source.
L’Echo des Savanes a été créé en 1972 par Claire Bretécher, Marcel Gotlib et Nikita Mandryka.
Petit historique:
ÉCHO DES SAVANES (L’) (1re série)
Éditions du Fromage (France)
Trimestriel jusqu’au n° 11, bimestriel au n° 12 puis mensuel au n° 16
N° 1 : mai 1972
N° 84 : janvier 1982
Les Aventures génitales de Bitoniot (Mandryka) – Blanche-Neige (Gotlib) – La Vie passionnée de Jeanne d’Arc (Bretécher) – La Saga du patineur d’argent (Gotlib) – Le Type au Reuri (Mandryka) – L’Homme au landau (Lob) – Le Chien des Basketville (Pétillon) – Sally Forth (Wallace Wood) – Le Baron noir (Got, Pétillon) – Caroline Choléra (Pichard, Dubos) – La Horde (Mandryka) – Malice au pays des merveilles (Wallace Wood) – Mr Natural (Crumb) – Le Plombier maudit (Solé)
Fondé par Bretécher, Gotlib et Mandryka, L’Écho des savanes subit, dès son premier numéro, les foudres de
Écho des Savanes (L’) (2e série)
Albin Michel, puis Albin Michel et les Éditions des savanes (Filipacchi) (France)
Mensuel
N° 1 : novembre 1982
Paraît toujours
Edmond le cochon (Rochette, Veyron) – Les Pourris (Dimitri) – Ranxerox (Liberatore, Tamburini) – Le Fils de l’enragé (Wolinski) – L’Amour propre (Martin Veyron) – Le Déclic (Manara) – Les Perles de l’amour (Lévis, Leroy) – Léon la Terreur (Van den Boogaard) – Zasafir (Buzzelli) – Léa (Rossi, Le Tendre) – La Survivante (Paul Gillon) – Les 110 Pilules (Magnus) – Sibérienne (Victor de
Très inspiré à l’origine par la revue italienne Frigidaire, L’Écho des savanes est d’abord dirigé par Georges Wolinski, puis par Claude Maggiori et enfin par Hervé Desinge, à partir de décembre 1984. Ce dernier impose, avec le temps, une formule magazine très axée sur l’érotisme et les thèmes – curieux – de société. La présence des meilleurs dessinateurs italiens et français a permis, en outre, de placer L’Écho des savanes au plus haut niveau des ventes des mensuels de B.D