Exilé dès 2007 hors de son Iran natal pour ses caricatures politiques, Mana Neyestani vit désormais en France. Il a publié cinq bandes dessinées autobiographiques et/ou politiques avant de se lancer — avec « Les Oiseaux de papier » — dans une œuvre de fiction. Ce drame humain poignant est d’un accès facile avec la méthode Falc (Facile à lire et à comprendre). Plus de renseignements sur cette méthode et le message d’un livre riche et émouvant dans cet article.
Lire la suite...La Revue dessinée a du nez…

Cette huitième livraison de La Revue dessinée fait preuve d’un étonnant sens de l’actualité : alors que la FIFA connaît des heures difficiles, le trimestriel d’enquêtes et de reportages en BD consacre un long et instructif dossier au sport business.
Et plus particulièrement à Joao Havelange et Horst Dassler propriétaire d’Adidas qui ont régné sur l’institution dès les années 1970 : un récit documenté et édifiant signé François Thomazeau et Nicoby.
Ce même numéro présente une enquête à Bobigny (bastion rouge passé à droite) par Sabrina Kassa et Anne Simon, un récit sur un « Enfant de l’apartheid » par Joe Dog, une étude sur les rapports entre la météo et l’argent par Francis Mizio, Olivier Sarrazin et Christophe Gaultier, la « Confession d’un pasteur » qui a quitté son église par Fap et Pochep, une rencontre avec « Les Lanternes rouges » du Tour de France par Barthélemy Gaillard et Joseph Falzon…
Sans oublier les rubriques habituelles de Pascal Rabaté, Loïc Sécheresse, Hervé Bourhis, Arnaud Le Gouëfflec & Nicolas Moog, Rudy Spiessert, David Vandermeulen & Daniel Casanave, James… Rien de bien réjouissant dans tout ça, mais on n’achète pas La Revue dessinée pour s’amuser.
Henri FILIPPINI
La Revue dessinée n° 8 : 232 pages en noir et blanc et en couleurs, en vente en kiosques et librairies jusqu’au 15 septembre (15 €).