Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
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80 bougies pour Gotlib !
Né le 14 juillet 1934, Marcel Gotlieb qui signe Gotlib aura quatre-vingts ans cette année.
Un anniversaire que devancent éditeurs et admirateurs en multipliant, dès ce mois de février, les témoignages d’amitié et de reconnaissance.
Après des débuts en bande dessinée aussi sages que discrets, en 1962 dans les pages de l’hebdomadaire pour enfants Vaillant (« Nanar et Jujube », puis « Gai-Luron »), Marcel Gotlib est accueilli par René Goscinny dans les pages de Pilote en 1965.
Après avoir dessiné les « Dingodossiers » (avec Goscinny) puis créé seul « La Rubrique à brac », il fonde en 1972 L’Écho des savanes avec ses amis Nikita Mandryka et Claire Bretécher, puis en 1975 Fluide glacial avec son ami d’enfance Jacques Diament. Auteur novateur, sans renier ses géniaux prédécesseurs, découvreur avisé de talents, ce géant de la bande dessinée méritait bien cette fête.
Inconcevable pendant des décennies, les journaux Pilote et Fluide glacial, les éditions Dargaud et AUDIE/Fluide glacial, concurrents historiques depuis toujours, s’unissent afin honorer dignement leur grand auteur commun, Gotlib. Le 27 février paraîtra un magazine collector au numéro unique, Pilote/Fluide glacial, tout entier dédié à ce grand maître de la bande dessinée contemporaine.
De Gai-Luron à Momo le morbaque, en passant par Superdupont, Bougrat et Charolles, Isaac Newton, le professeur Burp… ils sont tous au rendez-vous avec pour fil rouge « La Coulpe » récit publié à l’origine dans L’Écho des savanes. Ajoutez, pour compléter le menu, quelques textes pas piqués des hannetons évoquant la pensée gotlibienne et vous obtenez un monument d’ »umour et de bandessinée » conçu avec amour par messieurs Yan Lindingre et Philippe Ostermann.
Point d’orgue de ces festivités, l’exposition « Les Mondes de Gotlib », rétrospective proposée du 12 mars au 27 juillet au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme de Paris. Virginie Michel et Hélène Hoog, les deux commissaires, conseillées par Michel Lieuré, agent et ami de Gotlib depuis les années Pilote, proposent un voyage fabuleux au cœur de l’œuvre ponctué de planches originales, d’objets, de documents photographiques… Notons qu’un catalogue et un programme seront publiés et disponibles au musée.
Henri FILIPPINI
Pilote/Fluide glacial, hors série Gotlib : revue brochée de 120 pages, en kiosque le 27 février 2014
Éditions Dargaud et AUDIE/Fluide glacial (7,90 euros)
« Les Mondes de Gotlib » au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, 75004 Paris (www.mahj.org), du 12 mars au 27 juillet 2014.
Exemple d'une demi-planche originale de Gotlib pour « Les Dingodossiers », en 1967.
C’est une légende !
Bon anniversaire Monsieur Gotlib !
Bonjour Gilles !
Pour compléter l’info sur l’expo « Les Mondes de Gotlib » :
http://youtu.be/DPcKER2w0Sk
Petit teaser que j’ai réalisé pour le musée avec l’aval de Marcel et la participation amicale de Gotainer.
Amitié !
J-Luc Muller
Oui, bon anniversaire à vous cher Monsieur Gotlib! Vous avez su débuter votre carrière dans les pages de l’hebdomadaire pro-communiste Vaillant, tout en évoluant vers les pages plus libérales de Pilote-hebdo peu de temps aprés. Puis vous revendiquez davantage d’autonomie. Donc vous créez L’Echo des savanes avec Mandryka comme gérant, mais vous n’etes pas content de la façon dont il gère la revue, donc trois ans plus tard, vous lancez votre propre titre, Fluide Glacial. Vous en avez révélé, du beau monde! Puis vous revendez le titre à Flammarion qui lui même est racheté par un éditeur gallimardé (et non gallinacé, dommage j’aime bien le coq au vin!).
Ouf! çà rassure un peu de voir qu’il n’y a pas que les politiciens véreux qui atteignent les 80 ans sur cette foutue planète, il y a aussi des mecs qui ont dessinés des « petits mickeys » toute leur vie, ou presque, et qui nous ont fait un bien fou au moral et à la santé!