INTERVIEW D’HERMANN (3ème partie)

Voici la suite et la fin de l’interview d’Hermann réalisée par Jean-Michel Lemaire (le 1er mai 2008) et qui a été publiée dans le n°17 (en octobre 2008) d’On a marché sur la bulle : numéro introuvable aujourd’hui !(1)

Pour en savoir plus sur Hermann nous vous conseillons aussi de lire, principalement, « Hermann : entretiens avec T. Groensteen » aux éditions Littaye (1982), « Hermann : une monographie » aux éditions Mosquito (1997), « Hermann : les dossiers de DBD » aux éditions BFB (2002), « Sur la terre ferme avec Hermann » aux éditions Petit à petit (2002) et « Post-atomique » aux éditions du Centre Belge de la Bande Dessinée (2008)(2), des ouvrages pas toujours faciles à se procurer car, eux aussi, souvent épuisés dans le commerce, et de vous reporter aux deux premières parties de cette interview ( bdzoom.com/article4212 et bdzoom.com/article4218 ou au « Coin du patrimoine » consacré à « Bernard Prince ».

JML – L’une de vos influences premières est celle de Jean Giraud, l’un des rares auteurs de bandes dessinées à être connu mondialement…

H – Oui, mais, malheureusement, le public amateur de bandes dessinées est quand même très classique, assez conservateur et parfois un peu étriqué. Mais, de toute façon, Jean Giraud ne sera jamais en danger quand on voit l’immensité de son talent… Cependant, je ne suis que distraitement la production de ces dessinateurs talentueux (je pourrais citer aussi François Boucq, mais on ne va pas tous les énumérer), parce que je n’ai pas le temps… Je suis quelqu’un de trop préoccupé par mon travail et je ne suis pas du tout dans un climat de rivalité : le travail, c’est ma drogue !

JML – Á ce point là ?

H – J’ai peur du vide, oui. Mais je ne veux pas dévoiler tous les détails de mon existence…

JML – On va donc passer à un autre sujet: est-il vrai que vous êtes en train de faire un autre « Comanche »(3) ?

H – Ah non ! Même si mon fils m’en a parlé à un moment donné…

JML – Il en a donc été question ?

H – Oui, mais ce qui m’embête c’est que « Comanche » c’est du western à la John Wayne et que je n’aime pas ce genre : « On a tué Wild Bill » que j’ai réalisé récemment, lui, est beaucoup plus authentique ! Le cinéma hollywoodien à la Buffalo Bill a rendu les Indiens hyper décoratifs (avec des plumes et des fanfreluches) et je ne parle pas des revolvers qui pendent très bas sur la cuisse, des duels dans les rues qui n’ont jamais existé… Je ne peux pas reprendre « Comanche » et le dessiner tel que j’ai pu le faire du temps de Greg.

JML – C’était une époque où la bande dessinée était une pure distraction et n’était faite que de clichés. Avec « Jérémiah », vous avez complexifié vos récits et vous les avez amenés vers…

H – Des situations un peu plus sociales !

JML – Ce qui est aussi étonnant dans votre évolution, c’est d’être passé de ce dessin noir et blanc (avec une mise en couleurs séparée) à un dessin en couleur directe plus sombre, même s’il reste très lumineux en même temps. C’est certainement dû à la gamme des couleurs que vous utilisez : l’ambiance qui en ressort est exceptionnelle…

H – Pour moi, l’ambiance est quelque chose d’essentiel : si le dessin ne véhicule pas une sorte de climat fort, le texte aura moins d’effets même s’il est très bon !

JML – Ces ambiances et ces couleurs sont-ils le point de départ de vos histoires ?

H – Cela a été le cas avec « Dulle Griet », la toile de Bruegel (qui est aussi le titre du 13ème « Bois Maury »). J’aime beaucoup Bruegel car il y a de la psychologie dans son dessin ; ce n’est pas seulement de la peinture. En premier lieu, j’avais envie qu’un épisode de « Bois Maury » se passe dans le nord, en Flandre. Mon fils n’était pas très chaud, mais je lui ai parlé de cette toile de Bruegel où il y a Till l’espiègle… Et, petit à petit, il a tissé le fil que, somme toute, je lui avais déroulé : quelques éléments, comme l’exploitation du côté fantastique, ont fini par faire tilt chez lui.

JML – En le lisant c’est l’impression que j’ai eue : qu’il y avait une envie d’un certain type d’ambiance…

H – Oui, je voulais faire du Bruegel en bandes dessinées. J’ai un ami qui a été professeur d’histoire de l’Art et qui m’a dit « Regarde bien les toiles de Bruegel ! Bruegel est un observateur à distance ; son travail n’est pas cinématographique ! Il y a un tas d’éléments dans sa peinture, mais il n’y a pas de gros plan, pas d’élément très fort à l’avant. Et comme toi, tu es cinématographique, tu vas faire du Bruegel sans en faire puisque tu as une démarche que Bruegel n’avait pas ». Donc, il y avait contradiction ! Enfin bon, je suis quand même arrivé à tirer partie de certaines ambiances… Je me suis servi de quelques éléments : on me dit souvent que telle scène, c’est la peinture qui montre les chasseurs : or, les chasseurs ne sont pas représentés. Mais il y a le même type de construction… Vous pouvez comparer les deux : ce n’est pas la même chose, mais ça y fait penser immédiatement !… Il y a aussi un peu de Jérôme Bosch dans cette histoire, notamment les monstres. Je sais que Bruegel en a fait aussi, mais il y en a davantage chez Jérôme Bosch.

JML – Mais il y a une filiation entre les deux, non ?

H – Oui, je vais te raconter quelque chose de marrant : il y a quelqu’un à qui j’avais montré les pages avec les diables qui brûlent en enfer sur une espèce de braise et qui m’a dit « oh mais, c’est marrant ta scène avec les poulets qu’on rôtit ». Je n’ai pas trop insisté parce que j’ai trouvé ça trop drôle. Apparemment, la personne ne connaissait rien à la peinture…

JML – Oui, surtout que là la référence est pourtant évidente.

H – On la retrouve dans plein d’endroits : c’est assez mélangé parce que cela remonte à tellement longtemps…

JML – Et il faut s’en servir…

H – Oui, il faut des racines… Moi, je suis né dans les Ardennes belges, près de la frontière allemande. Mon père est d’origine allemande, ma mère d’origine française : j’étais déjà un mélange dès ma naissance ! Je parlais français et allemand du haut de mes sept ans, à la fin de la guerre ; et bien, quand je vais en Allemagne, il y a des phrases qui me reviennent : il suffit de souffler sur les braises pour que la mémoire revienne. Et ça, ça me plait !

JML – J’ai cependant l’impression que vous êtes moins à l’aise quand les récits sont trop historiques, je me trompe ?

H – Quand c’est historique, comment voulez-vous traiter du comportement de gens que vous n’avez pas fréquentés ? Dont on ne connaît l’histoire que dans les grandes lignes ? Les mettre en scène est pratiquement impossible ! J’ai horreur d’imaginer le comportement de gens qui ont vraiment existé et dont on ne connaît pas assez de détails. Je préfère carrément inventer. C’est comme si je racontais l’histoire de Waterloo : on verrait probablement Napoléon sur son cheval blanc à distance, mais tout le reste se passerait, de part et d’autre, au milieu des soldats ordinaires.

JML – C’est ce qu’on ressent dans le livre sur Dracula (« Vlad l’empaleur ») : il y a des passages magnifiques et puis il y en a où ça bloque…

H – Même si j’ai finalement accepté de dessiner ce récit, j’ai dit à mon fils de ne plus jamais me proposer un tel récit historique. Je n’aime pas ça car on n’est pas libre : on ne peut pas développer les personnages et ça m’agace. La richesse de la narration est de pouvoir parler du comportement de gens : là c’est formidable… Parfois, je suis presque plus passionné par le scénario que par le dessin. Il y a encore tant de chemin à parcourir à ce niveau. Quand je lis certains livres, je me demande souvent comment ça se fait que je n’ai pas encore trouvé des ambiances pareilles au niveau du scénario ; je sais que c’est faisable, alors ça me fait chier !

JML – Dans un autre genre, j’ai aussi été étonné par « La Vie exagérée de l’homme Nylon »…

H – Cela n’a rien à voir avec moi !

JML –C’est en effet complètement atypique et puis c’est d’un humour…, plutôt trash, non ?

H – Oui, et c’est basé sur un récit qui n’a que peu d’importance. L’histoire a été inventée par mon ami Hans-Michael Kirstein. Je vais de temps en temps chez lui en Allemagne. Il y a quelques années, il m’a dit « on pourrait peut-être faire un scénario ensemble ? » J’ai dit oui mais je n’étais pas tout à fait convaincu. Et d’un seul coup, il m’a mis devant le fait accompli. Je lui ai dit que je ne pouvais pas laisser de côté mon travail habituel pendant longtemps et que je ne ferai son histoire que de temps en temps. Le problème, c’est qu’il n’avait jamais écrit de scénario : il mélangeait la discussion avec le texte… Enfin, bref, c’était plus drôle quand nous en discutions que quand il l’a écrit : c’était un peu tarte à la crème… Mais il m’a dit « de toute façon, tu es libre » et je me suis servi de sa structure, rajoutant des bêtises à n’en plus finir !

JML – Les premières pages sont d’un humour à la Monty Python. C’est complètement déjanté ! Ça part dans tous les sens…

H – Tu sais il y en a qui ont adoré mais, commercialement, ce n’est pas une réussite car mes lecteurs ne sont pas habitués à ce genre de produit… D’ailleurs, Le Lombard ne l’a pas imprimé à énormément d’exemplaires. Mais je suis quand même content de l’avoir dessiné ! D’autant plus que je crois que les Germaniques, les Anglais et les gens de l’Est, lesquels sont beaucoup plus ouverts à ce genre d’humour absurde, l’ont plus apprécié. Les francophones sont trop rationnels, trop cartésiens…

JML – Cela m’a fait penser à quelques images que vous aviez faites dans Fluide Glacial

H – Ah oui, oui ! Mais ça, c’était sur un scénario de Gotlib : il y avait aussi un humour un peu fou avec un maître nageur qui faisait du bouche à bouche… Mais pour en revenir à « La Vie exagérée de l’homme Nylon », j’ai évidemment moins œuvré sur le plan graphique parce que j’étais pressé et que, si on consacre trop de temps à mettre plein de détails dans ce genre d’histoire, on tue le rythme : il faut que ce soit très simple. Cependant, si je suis content du résultat, je suis plus sceptique quant à son succès en librairie. J’aimerais pourtant bien, à l’occasion, recommencer ; tout en sachant parfaitement que cela ne va pas soulever l’enthousiasme… En plus, le scénario n’a aucune importance : il y a un début, il y a une fin et toutes les conneries qu’on vient y greffer. C’est un peu comme les moules en pleine mer : le piquet est au centre mais ce sont les moules qui comptent ; on se fout de la qualité du piquet. Le scénario, c’est un prétexte : il n’était pas nécessaire qu’il soit particulièrement imaginatif ; et même s’il l’avait été, il risquait de jeter une ombre sur le côté absurde…

JML – Vous prenez quand même énormément de plaisir à passer d’un genre à un autre. Faire des choses différentes est-ce ce qui vous permet de respirer, comme cela l’avait été pour « Nic » dans les années 80 ?

H – Ah oui « Nic », c’est mon beau-frère qui l’avait concocté. Il avait soumis le scénario à un dessinateur du nom de Malik qui n’y a pas attaché d’importance. Il estimait que ce n’était pas très excitant. Alors, mon beau-frère s’est tourné vers moi et m’a dit : « Au fond, tu pourras faire ça très bien » ! André Franquin avait dit en voyant quelques dessins : « oh, c’est peut-être le début de quelque chose »… Mais ça n’a pas fait non plus des ventes énormes : j’étais quand même monté aux environs de 10 000 exemplaires en langue française, ce qui n’était pas si catastrophique que ça !

JML – Il y avait eu des échos de presse très positifs…

H – « L’Homme Nylon… » aussi a eu une bonne presse mais les lecteurs de bandes dessinées ne lisent pas beaucoup la presse ; ou en tout cas, ils ne se laissent pas beaucoup influencer. En toute sincérité, j’aurais aimé que cet album se vende suffisamment pour qu’on me dise « tiens, dans le fond, tu pourrais peut-être en faire un deuxième ! ». Comme ce n’est pas le cas, si j’en fais un autre, je ne crois pas que la maison d’édition l’acceptera. Je ne peux pas leur reprocher : il faut qu’ils soient aussi de bons gestionnaires. Une maison d’édition qui se casse la figure, c’est mauvais pour tout le monde. Donc, j’aime celles qui mènent très bien leur barque : cela fait vivre des tas d’autres dessinateurs. Si le bateau coule, c’est tout l’équipage qui tombe dans l’eau…

JML – Ce qui est intéressant, c’est d’avoir des ouvrages qui continuent à exister en librairies. Quand on voit le mal qu’ont les albums à vivre dans la durée…

H – Il faut que le tiroir-caisse continue à tourner, cela n’a rien de malsain…

JML – C’est l’intérêt des collections comme « Aire libre » qui permettent de faire des one shot qui soient « rentables »…

H – Mes one shot, l’un dans l’autre, cela atteint ce que représente une série… Évidemment, j’ai des défauts, mais j’ai aussi certaines qualités : je peux aborder différents sujets : des histoires moyenâgeuses, de cape et d’épée, qui se passent à une époque moderne… Je ne refuse que les histoires de vaisseaux spatiaux : ça m’ennuierait et puis je laisse les gens comme Mézières s’en occuper : ils le font tellement mieux que moi… Par contre, lorsque j’ai fait « Caatinga », il y a des brésiliens qui m’ont dit « Comment ça se fait qu’un type venant de Belgique ait exprimé avec autant de justesse le climat du Brésil ? »… Je suis assez caméléon : je rentre facilement dans la peau de gens qui vivent à différents endroits. L’Afrique, c’est pareil, je n’y suis pas allé une seule fois ! Donc, je m’adapte très facilement, je sens les climats, j’ai une sensibilité, je suis très viscéral… Tandis qu’il y a un tas de dessinateurs très doués qui, eux, ont intérêt à se confiner dans un type de récit. Dès qu’ils s’en éloignent, c’est un peu douteux.

JML – La manière de faire fonctionner des gens dans des ambiances, de les faire bouger, de les faire vivre, c’est ce qui caractérise toutes vos bandes dessinées, quelles qu’elles soient. Du moins, à partir des années 80 car la manière de raconter les histoires a quand même énormément évolué…

H – Et puis, je suis un peu lent à jeter mon bonnet par dessus les moulins : il fallait que ça se fasse petit à petit…

JML – Il fallait que les lecteurs soient prêts à ça aussi, non ?

H – Oui, mais à l’époque ils l’étaient déjà ! Ce sont quand même les Parisiens qui, à travers Pilote, ont bousculé le métier : l’ont rafraîchi, secoué le cocotier et, petit à petit, les gens ont commencé à voir la bande dessinée autrement que comme des histoires gentillettes.

JML – Cela s’est quand même fait doucement, il y a eu Pilote puis après Métal Hurlant et (Á Suivre)

H – Á (Á Suivre) il y avait une démarche plus intellectuelle et cela m’agaçait un peu. J’aime bien que les choses soient plus saines, intellectuelles mais saines… Ce qui est le cas, d’ailleurs, pour Hugo Pratt qui était pourtant publié dans (Á Suivre).

JML – Il y a une telle nervosité dans votre dessin que je l’imagine très bien dans une mise en pages à la comics : complètement éclatée…

H – C’est vrai qu’il y a un côté impatient dans mon dessin. J’ai toujours peur de ralentir la narration en mettant une case entre deux autres : je n’ai jamais envie d’entrelarder.

JML – J’ai l’impression que vous travaillez de plus en plus vos scénarios et, du même coup, vous vous reposez sur cette mise en scènes en jouant avec…

H – Oui, il y a un mélange assez étrange d’une espèce de réserve et de certitude : je sais que ces rails sont bons alors qu’en réalité je pourrais en essayer d’autres. Cela m’arrive par moments… Je trouve que lorsqu’on bouscule trop les bases, systématiquement, on crée une certaine fatigue… La bande dessinée, c’est une alchimie : le texte c’est une chose, mais quand un dessin est fini, il arrive parfois qu’on puisse alléger ce texte ; c’est sur le terrain que l’on ressent ce qu’il y a lieu de faire. Et pour le découpage, c’est pareil : par exemple, il y a une chose que je n’aime pas trop, c’est quand, dans une même case, deux personnes se parlent. Je préfère diviser la case en deux cases horizontales.

JML – C’est pour la respiration ?

H – Justement, quand il y a deux têtes sur une même case, j’ai l’impression qu’on est deux à passer par une porte. Et je ne l’ai pas mis en équation : je le sens. Si on le met en équation, cela risque de devenir une recette. Or, les recettes, il faut apprendre, tout en ne les reniant pas, à les enrichir…. C’est un peu comme un serpent qui zigzague entre les herbes et qui cherche son passage. La route toute droite, je n’y crois pas ! Rester trop longtemps sur une formule, même si elle fonctionne bien, à un moment donné, ça crée l’insatisfaction. Voilà pourquoi j’ai envie, parfois, de me mettre en danger. Après tout, si ça rate je recommencerais, même si je déteste recommencer… Vous comprenez pourquoi j’ai du mal, parfois, à définir exactement ce qu’est mon métier ?

JML – Il évolue constamment en fonction de l’histoire racontée, du décor, de toutes ces données qui font qu’on ne se répète jamais…

H – C’est d’ailleurs ce que je trouve un peu dommage ! Il y a certains dessinateurs, qui ne sont pas mauvais du tout, qui me semblent un peu répétitifs ; ils ont mis au point un type de dessin, un type de narration et c’est toujours la même chose : William Vance, par exemple…

JML – Vous avez d’autres projets avec Jean Van Hamme qui fût l’un de ces scénaristes ?

H – Comme ils ont arrêté « XIII », Jean m’a proposé, éventuellement, d’écrire un récit sur l’un des personnages secondaires : un mafieux italien dont je ne me souviens plus le nom… Je peux prendre un scénariste ou le faire moi-même : je ne sais pas encore, j’hésite. Je pourrais faire un truc qui se passe en Sicile, comme c’est un mafieux sicilien… Mais je n’ai pas encore d’idée précise…Rien n’est encore définitif : vais-je d’ailleurs le faire ou ne pas le faire ? Évidemment, il y a le label publicitaire et commercial…Mais moi je ne suis pas cupide : je gagne bien ma vie, si ça continue comme ça jusqu’au bout, je ne vois pas pourquoi je chercherais à… Oh non, non, non, ce n’est pas nécessaire…

JML – Le besoin est, j’imagine, de vous faire envie en racontant des histoires ?

H – D’avoir du plaisir, voilà, c’est ça l’important !

Propos recueillis par Jean-Michel Lemaire

Relecture, corrections, rajouts bibliographiques et choix des illustrations réalisés par Gilles Ratier, avec Christophe Léchopier (dit « Bichop ») à la technique

(1) Par contre, si ce numéro n’est plus disponible (c’est aussi le cas des n°1 à 4, 7 à 9 et 16), les autres sont à commander chez Yannick Bonnant : « Les Petits Sapristains » – La Chênaie Longue, 35500 Saint Aubin-des-landes (mail : yannick.bonnant@aliceadsl.fr).

(2) Si vous arrivez à les dénicher, certains fanzines valent aussi le détour pour mieux connaître l’œuvre d’Hermann : Cahiers de la BD n°44, PLG n°16, La Cervelle à l’alambic n°3, Robidule n°3, Synopsis n°2, Houba! n°10, Sapristi n°24, Auracan n°4, n°16 et n°18, Swof n°21, L’Indispensable n°1, DBD n°15, BullDozer n°4, n°5, DBD (NF) n°18, n°19, n°27, Case Mate n°7, n°18 et n°25…

(3) Il s’agit plutôt d’un nouveau « Bernard Prince », voir le site officiel de l’auteur (http://www.hermannhuppen.com) où l’on peut déjà voir quelques extraits de cette dix-huitième aventure, « Menace sur le fleuve », qui est annoncée pour le mois de juillet prochain au Lombard et qui bénéficiera de l’aide scénaristique de son fils : Yves H.

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