C’est devenu une tradition depuis cinq ans (1) : tous nos collaborateurs réguliers se donnent le mot, à l’occasion de cet ultime article de l’année, pour une petite et très variée session de rattrapage ! En effet, même s’il est assurément plus porté sur les classiques du 9e art et son patrimoine, BDzoom.com se veut quand même un site assez éclectique : pour preuve cette compilation de quelques albums de bandes dessinées que nous n’avions pas encore, pour diverses raisons, pu mettre en avant, lors de leurs sorties dans le courant de l’année 2025.
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Lire un article ou une rubrique ayant trait à la bande dessinée dans l’un ou l’autre quotidien national est devenu monnaie courante, mais nous aimons toujours remarquer un travail plus fouillé comme ce « papier » de Olivier Delcroix dans le Figaro du lundi 18 décembre 2000
Tardi à l’honneur dans le Figaro
Lire un article ou une rubrique ayant trait à la bande dessinée dans l’un ou l’autre quotidien national est devenu monnaie courante, mais nous aimons toujours remarquer un travail plus fouillé comme ce « papier » de Olivier Delcroix dans le Figaro du lundi 18 décembre 2000 : « Avec Tardi, sur les pavés du faubourg Saint-Martin ».
Que Jacques Tardi aime le vieux Paris n’est plus un secret pour personne, mais sa dernière adaptation de Léo Malet, l’aventure de Nestor Burma M’as-tu vu en cadavrequi vient de paraître chez Casterman, a donné l’occasion à Olivier Delcroix de le suivre dans les ruelles populaires et souvent tortueuses du Xème arrondissement
Cette promenade a offert à Tardi le plaisir de retrouver les différents coins et recoins où il a réalisé certains repérages pour l’album l’hiver précédent, expliquant au passage que grâce au choix de cette période de l’année « on n’est pas embêté par la frondaison des arbres » !
Ces repérages sont très importants bien sûr, mais pour retrouver les ambiances ou les décors de l’époque il précise son rôle de magicien : « j’étale les clichés sur mon bureau, et là, hop, les McDo disparaissent, les magasins de moto ou d’électroménager deviennent des bistrots »…
« En fait, ajoute-t-il, pour moi, illustrer cette histoire était le prétexte pour une balade dans un quartier triste, une sorte d’errance personnelle et mélancolique . »






