Dans le cinquième volume de ses aventures, « Le Grimoire d’Elfie T5 : Les Reflets de Walpurgis », la jeune Elfie découvre le marais poitevin (entre La Rochelle et Niort) et des festivités réservées aux magiciens et sorcières depuis le temps de la mystérieuse fée Mélusine. Une nouvelle enquête pour la jeune adolescente, avec l’apport non négligeable de son grimoire magique, à l’issue de laquelle elle en aura appris beaucoup sur les dangers contemporains qui guettent cette zone humide remarquable et sa propre famille.
Lire la suite...JERRY ROBINSON
Nombreux ont été les internautes qui se sont interrogés sur la carrière de Jerry Robinson qui vient de recevoir un Award au Comicon de San Diego, en Californie, la semaine dernière. Voici une biographie de ce cartoonist de talent méconnu en Europe.
Le mot qui dépeint le mieux le dessinateur Jerry Robinson est « versatile » .Comme le prouvent les trois récompenses qu’il a reçues de la National Cartoonists’Society : en 1966 « best special feature » pour Flubs & Fluffs ; en 1964 « meilleur » panel » pour Still Life ; en 1956 meilleur dessinateur de magazine. Trois récompenses dans trois catégories différentes montrent bien la diversité de Robinson, sans révéler tout ce qu’il a essayé dans le domaine des arts graphiques.
Jerry est célèbre comme illustrateur de livres, il a plus de trente titres à son actif. Son dernier livre s’appelle , Ceux qui taquinent la science (Harper & Row). Il travaille en ce moment à, La santé moderne , un livre de classe pour Holt, Rinehart & Winston. Les caricatures que Jerry Robinson fait des personnalités du moment sont diffusées par le Chicago Tribune-New York News syndicate comme le sont également Still Life et Flubs & Fluffs.
Il est coauteur et cometteur en scène d’un film en 16 mm couleur, Comment ne pas faire ses devoirs , sortit dans les années soixante-dix dans les cinémas de New York et à la télévision. Il y présente sa fille, Christine, qui pose comme modèle pour beaucoup de ses illustrations. Pendant neuf ans, Jerry a été professeur de bandes dessinées à la School of Visual Arts de Manhattan.
Son appartement de Riverside Drive sur les bords de l’Hudson est celui d’un artiste occupé. Irving, un ours empaillé avec un haut de forme et une canne et Henry, un opossum empaillé, veillent sur la table à dessin dans son grand studio. (Ce sont des surplus du musée pour enfants de Brooklyn où sa femme, Gro, fut conservatrice du département d’histoire culturelle). Sur un mur, une affiche d’une exposition de photos en couleurs qu’il a présentée seul (c’est un excellent photographe dont les oeuvres ont paru dans des magazines comme Popular Photography et U.S. Camera. Le long d’un mur du studio il y a des boîtes pleines de lettres suggérant des idées pour Flubs & Fluffs. Sa planche à dessin indique qu’il a à moitié terminé la couverture d’un nouveau livre qu’il a illustré cette année, , La chasse au fossile vivant (Scholastic Books).
A l’âge de dix-sept ans, sorti de Trenton, New Jersey, depuis peu et après avoir passé environ deux ans à l’université de Columbia, Jerry commença à travailler comme assistant sur Batman. Plus tard il dessina Batman durant le soi-disant âge d’or de la bande dessinée et créa le super-vilain The Joker . Les dessins de ses débuts sont considérés comme classiques et sont recherchés par les collectionneurs. Tournant le dos à cette phase embryonnaire de sa carrière. Jerry considère son époque bande dessinée comme un merveilleux apprentissage. Après s’être éloigné avec succès de Batman, The Green Hornet, Bat Masterson et Lassie, il reconnaît aujourd’hui, » j’ai vraiment appris à détester Lassie « .
Still Life, commentaire quotidien politique et sociologique, créé en 1963, est, en effet, très éloigné du monde animé des super-héros. Il s’agit d’objets inanimés qui prouvent que Robinson est un maître de la satire, un dessinateur dont l’approche du dessin d’humour moderne est unique. Still Life fut la seule bande dessinée à remporter un prix au festival de l’humour à Bordighera, Italie, en 1965. Des émissions de télévision comme Today l’ont utilisée, le journal télévisé de NBC l’a utilisée comme commentaire.
En 1964, Robinson créa Flubs & Fluffs, un dessin entièrement différent, pour le New York Sunday News. Ses dessins extrêmement sarcastiques illustrent des perles d’écoliers que les lecteurs envoient au rythme étonnant de 800 à 1 000 par semaine de tous les états de l’union et de nombreux pays étrangers.
Beaucoup de lettres viennent de professeurs qui disent comment ils utilisent Flubs & Fluffs en classe. L’équipe de Jerry, en plus de sa femme, Gro, autrefois journaliste pour Aftenposten à Oslo, Norvège, et de sa fille Kristin,quarante-sept ans, comprend aussi son fils Jens trente cinq ans. Jens collectionne les timbres qui arrivent sur le courrier de Flubs & Fluffs et ses tableaux se partagent les murs de l’appartement avec ceux de son père. Jerry Robinson est aussi l’auteur d’un énorme ouvrage sur la BD intitulé The Comics publié par G.P Putnam’Sons à New Yrork en 1974 CM