Dix ans après la parution de « Résurrection », la première partie d’un diptyque accouché dans la douleur, voici enfin « Révélations » : conclusion du dernier récit du regretté Philippe Tome, décédé alors qu’il travaillait sur les dernières pages de son scénario. Les éditions Dupuis proposent, enfin, l’intégralité de cette aventure magistralement dessinée par Dan Verlinden, digne successeur de ses deux prédécesseurs : Luc Warnant et Bruno Gazzotti.
Lire la suite...Titeuf n’est pas un prénom pour un enfant !
Après une procédure de plus de deux ans initiée par des parents qui souhaitaient que leur garçon porte le prénom du jeune héros à la houppe de Zep, la cour de cassation a estimé qu’il était contraire à l’intérêt de l’enfant de le prénommer « Titeuf » !
Les parents d’un jeune nouveau né, venu au monde le 7 novembre 2009, souhaitaient prénommer leur fils Titeuf, Grégory, Léo, nous révèle Le Monde. L’officier d’état civil, en charge des procédures de la déclaration de naissance, sans doute réfractaire à l’idée de donner à un enfant le prénom d’un héros de BD, informe le procureur de la République. Le tribunal de grande instance de Pontoise supprime le prénom Titeuf de l’acte de naissance de l’enfant, qui devient Grégory, Léo.
Malgré leurs appels successifs, les parents ont été déboutés par la cour d’appel de Versailles, jugeant que le prénom Titeuf est « de nature à attirer les moqueries », et « que l’association du prénom Titeuf au personnage de préadolescent naïf et maladroit risque de constituer un réel handicap pour l’enfant devenu adolescent, puis adulte, tant dans ses relations personnelles que professionnelles », puis, il y a deux jours, par la cour de cassation.
Il est vrai que Titeuf, qui subit, avec l’humour potache de son âge, le quotidien de ses parents en période de crise, le chômage notamment, et qui s’engage dans des campagnes de communication en faveur de Handicap International, a de quoi prêter à se moquer ! Nous ne connaissons pas la réaction de Zep face à ce jugement mais Bdzoom adresse un chaleureux bisou à tous les Valérian, toutes les Laureline, tous les Thorgal et autres Largo !
« C’est pô juste ! ».
Laurent Turpin