Les amateurs de son œuvre le savent bien : Jacques Tardi est un boulimique de travail qui dessine matin, midi et soir. Or, « Dessins matin, midi et soir », c’est le titre d’un beau petit recueil édité par Oblique Art (structure dirigée par Pierre-Marie Jamet) qui nous propose pas moins de 160 pages rassemblant des illustrations réalisées par le créateur d’« Adèle Blanc-Sec », sélectionnées dans les nombreux carnets qu’il a noircis (voire mis en couleurs) tout au long de sa remarquable carrière d’auteur du 9e art : croquis, études de personnages… et même courtes bandes dessinées iconoclastes inédites.
Lire la suite...SUPER-HEROS DE JANVIER 2007.
La sélection mensuelle de ce qui se fait de mieux dans le monde des comics en parution française : les news, les sorties d’albums chroniquées et les parutions en kiosque.
NEWS
Bonne année, chères et chers super-hérophiles ! Je vous souhaite plein de super-pouvoirs… même si c’est un peu en retard (désolé, la kryptonite du nouvel an m’a été fatale, mais vous n’y perdez pas, car la chronique de ce mois-ci est pleine à craquer !).
Pour faire un rapide bilan de 2006 en ce qui concerne nos préoccupations, disons que Marvel et DC – les deux brontosaures américains – ont passé une très bonne année.
Avec un premier numéro de Civil War vendu à 400 000 exemplaires, Marvel a raison de sourire, surtout que la suite de cette maxi-série continue de très bien se porter. Autre événement important et assez intéressant : la Maison des Idées s’est alliée (c’est une association et non un rachat) avec DBPro, un éditeur déjà passé entre les mains d’autres structures avant de prendre son indépendance en 2004. Voici donc un petit éditeur qui continue d’éditer ce qu’il veut, mais bénéficiant maintenant des appuis d’un géant. Et voici un géant bénéficiant d’autres auteurs et donc d’un autre public. Dernier petit détail pour Marvel et DBPro: les passerelles entre Europe et USA. Comme vous le savez, Panini Comics permet depuis cet automne aux auteurs européens d’être édités sous la houlette de Marvel avec sa collection « Transatlantique ». Et DBPro a entamé aux Etats-Unis la publication d’une bande européenne : XIII. C’est sûr qu’ils ne prennent pas de gros risques en éditant ce truc (même s’ils doivent cacher les seins nus, la seule chose intéressante dans cette série) plutôt qu’une œuvre de Nicolas de Crécy ou de Bézian, susceptible à mon avis d’intéresser le lectorat adulte de graphic novels ; mais bon, c’est toujours un signe témoignant – je l’espère – d’une nouvelle ouverture entre nos deux cultures. Hum…
Quant à DC, ils ont osé lancer un comic book hebdomadaire pragmatiquement intitulé 52 et proposant des séries en marge des grands héros mythiques de l’éditeur, réalisées par des dessinateurs très peu connus. Contre toute attente la formule est un succès public tout autant que financier, signe que les lecteurs américains sont en demande de new sensations ? On l’espère !
Face à tant de moyens, les indépendants ont bien du mal à suivre, n’ayant plus que 20% du marché des comics. Mais ils sont toujours là, et comme l’indiquent les informations que je viens de vous donner, le monde des comics n’est pas figé, il continue d’évoluer, de s’épanouir, de se diversifier. À suivre…
Panini Comics s’apprête à éditer des posters de super-héros. Vendus vraisemblablement 20€ pièce, ces belles images d’1m x
Avis aux amateurs de dédicaces ! Tim Sale, l’homme qui s’empara entre autres de Superman, Batman ou Daredevil avec le talent qu’on lui connaît, sera l’invité de la librairie Album Comics à Paris le 29 janvier. Niko Henrichon (Pride of Baghdad) sera présent à la librairie Album de Limoges le 29 janvier et à la librairie Album Bercy (Paris) le 30 janvier.
Je vous rappelle que The Fountain, le film de Darren Aronofsky qui est aussi un magnifique album dessiné par le génial Kent Williams (paru l’année dernière chez Emmanuel Proust, pour plus d’infos voir mon article daté du 23/05/2006 sur ce site dans la section « Critiques »), The Fountain, donc, est sur les écrans français depuis le 27 décembre. Allez-y !
Un p’tit tour du côté de chez Delcourt pour vous dire que les univers de Michael Turner sont en train d’y prendre toujours plus d’ampleur, et c’est tant mieux. McFarlane continue d’être publié en kiosque, et le mois prochain c’est Jim Lee qui fera son apparition chez cet éditeur contrasté avec un album dont je vous parlerai, bien évidemment.
À l’instar de House of M, la maxi-série Civil War débarque dès ce mois-ci dans différents titres proposés en kiosque.
Les incontournables en librairie: The Avengers : L’intégrale 1965, Seven Soldiers of Victory vol.1, et 100 bullets t.3.
Les incontournables en kiosque: Wolverine 156.
EN LIBRAIRIE
2 JANVIER:
-ASPEN HORS-SERIE #1 (Delcourt Comics).
Oui, c’est bien un comics et non un album. Non, je ne me suis pas trompé : vous ne le trouverez pas dans les kiosques. Pour ce premier hors-série d’Aspen Comics, les éditions Delcourt ont fait le choix des librairies spécialisées, sachez-le avant d’écumer – la rage aux lèvres – tous les kiosques de France et de Navarre ! Au menu, 100 belles pages issues de l’univers Turner : Ekos, Soulfire (qui devrait avoir son titre en kiosque dès février), Fathom et Shrugged. Ajoutons à cela une galerie d’illustrations et un carnet de croquis autour d’Aspen. Ce numéro hors-série sort avec trois couvertures différentes, à vous de choisir celle qui vous plaît le plus ! (Les variant covers sont visibles en cliquant sur le petit appareil photo en haut à droite de cette page.)
3 JANVIER:
-FATHOM t.2 : GUERRE MILLENAIRE (Editions Delcourt, collection Contrebande).
Suite du premier tome sorti en juillet dernier, cet album ravira tous les aficionados de la belle Aspen (mmmm…). Le combat fait toujours rage entre les Bleus et les Ténébreux, et les situations s’enchaînent entre traîtrise, espoir et intrigues. Même si l’on est en droit de préférer les premiers épisodes de Fathom (à partir de 1998) réalisés par Michael Turner avec Weems V, Livesay, Gorder, Sibal & co à l’encrage, ce nouveau cycle où intervient Mister Caldwell au dessin reste un pur moment de plaisirrrrrr…
11 JANVIER:
-SEVEN SOLDIERS OF VICTORY vol.1 (Panini Comics, DC Heroes).
« … le défi narratif que j’ai toujours rêvé de relever… faire quelque chose qui n’avait jamais été fait auparavant et montrer aux fans quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu. »
Comme vous l’aurez compris, on aborde ici un ouvrage étonnant, intéressant, riche et complexe. Normal, il est signé Grant Morrison. Morrison est vraiment un grand scénariste (qui a pu oublier le comic book qui le révéla au monde incrédule : Arkham Asylum, magnifiquement mis en images par Dave McKean en 1989 ?). Avec Alan Moore et Neil Gaiman, il est l’auteur britannique qui a le plus impressionné les Etats-Unis, et forme avec eux deux une triade tout simplement remarquable. Aujourd’hui il revient avec un projet passionnant : s’inspirer d’une ancienne super-équipe pour créer un nouvel espace narratif à partir de héros méconnus, oubliés ou mésestimés de l’univers DC. The Seven Soldiers of Victory était une équipe de super-héros apparue pour la première fois dans Leading Comics #1 fin 1941. Composée au départ de Green Arrow, Stripesy, Vigilante, Crimson Avenger, Star-Spangled Kid, Speedy et Shining Knight, l’équipe devient sous la plume de Morrison tout autre chose, ne gardant des membres du début que Shining Knight. Ses nouveaux coéquipiers (Guardian, Bulleteer, Mister Miracle, Klarion, Frankenstein et Zatanna), Morrison est allé les chercher au gré des éditions de chez DC, essayant de trouver des personnalités qui n’avaient jamais eu la chance – ou l’apparente capacité – de « crever l’écran ». Toujours restés en retrait, n’ayant pas trouvé leur public, ou délaissés par les auteurs eux-mêmes, ces laisser pour compte trouvent avec Morrison l’occasion de revenir sur le devant de la scène, et de quelle manière ! Car ce n’est pas qu’un retour, pour eux, c’est bien plus que cela : une participation à un projet ambitieux susceptible de transformer toute une logique dans la création de récits de super-héros. Car même s’ils ont des pouvoirs, ils n’ont jamais réellement été considérés comme de vrais super-héros, et c’est cette nuance qu’entend creuser Morrison en explorant « les notions d’héroïsme et de super-humains d’un point de vue légèrement différent » pour nuancer les codes en place et petit à petit les remodeler par l’inventivité la plus exigeante possible : « Je voulais mélanger suspense, danger, crime, magie, fantastique, horreur, amour et apocalypse dans un cycle d’histoires consacré aux super-héros, à la fois percutant et plein d’imagination . » Le fait que ces héros n’aient jamais été exploités à fond leur laisse une grande part d’ouverture dans ce qu’ils ont à donner, dans ce que Morrison peut leur insuffler.
C’est cette ouverture qui permet l’élaboration de tout un nouveau pan créatif, et Morrison compte bien avec ce concept amener chez DC un réel terreau pour de nouvelles séries à venir en relation avec l’univers qu’il articule ici. L’autre originalité de ce concept est que cette équipe n’en est pas vraiment une au départ, mais plutôt la rencontre de plusieurs histoires se faisant écho les unes les autres par des éléments qui finiront par rassembler les héros. D’ailleurs, la structure de l’album (le premier de quatre tomes au total) respecte la chronologie des sorties des comics, alternant les épisodes consacrés à tel ou tel personnage pour former à la fin sept mini-séries en quatre parties avec un épisode spécial au début et à la fin. Vous aurez donc compris que seule la lecture de l’intégrale de cette œuvre vous donnera les clés de cet univers.
Un dessinateur différent s’occupe de chaque mini-série – et donc de chaque héros, plus celui des épisodes spéciaux. Vous retrouverez ici J.H. Williams III dans des dessins proprement flamboyants, mais aussi Simone Bianchi, Cameron Stewart, Frazer Irving, et enfin le très talentueux Ryan Sook qui nous offre une très très belle interprétation de la pétulante Zatanna. La reproduction des couvertures originales nous permet d’ailleurs d’apprécier son formidable travail : ses deux couvertures sont tout simplement extraordinaires.
En conclusion, je vous dirais que cette œuvre est belle et innovante, qu’il faut la lire, qu’elle fait du bien par où ça passe, et que Grant Morrison devient plus que jamais un scénariste sur lequel il faut compter dans le monde des comics. Chapeau, Sir.
-100 BULLETS t.3 : PARLEZ KUNG VOUS (Panini Comics, 100% Vertigo).
Comme pour précédemment Y The Last Man ou Sandman, Panini Comics a décidé avec discernement de continuer de publier des séries au-delà du changement d’éditeur. C’est ce qui arrive ici – heureusement ! – avec 100 Bullets, une série âpre et tendue aux ambiances de polar réaliste. Le principe de 100 Bullets? L’agent Graves propose à différentes personnes une mallette contenant les preuves irréfutables de celles ou ceux qui leur ont fait du mal ainsi qu’une arme et 100 balles permettant de se venger sans craindre le moindre ennui judiciaire. Apologie de l’autodéfense ? Non, la série est bien plus subtile que ça. D’abord parce que les possesseurs de la mallette sont en droit d’accepter ou non de s’en servir, que ce sont justement ces décisions – plus que l’acte de tuer – qui sont mises en exergue ici. Allions à cela une réflexion évidente sur le sens des responsabilités, de la justice, des rouages du pouvoir et de l’ordre, du pouvoir de chacun de se positionner dans une existence gérée en haut lieu obscur par des marionnettistes pervers et avides, et nous aurons une approche plus exacte de cette vraie série noire. Reflet de notre monde, exploration du sentiment dans un système semblant échapper à toute accroche existentielle, expérience directe de la cruauté quotidienne, 100 Bullets est assurément une grande œuvre, qui ne peut pas laisser indifférent.
En ce qui concerne les auteurs, le scénario de Brian Azzarello est impeccable, alliant la plus grande sensibilité à la violence implacable, à la peur physique de cette violence, à ce sentiment d’humanité qu’on perd et qu’on veut retrouver. Avant les épisodes de Parlez Kung Vous (qui se passe à Paris), un récit déchirant ouvre l’album, mettant en scène une serveuse d’un certain âge qui n’a plus de nouvelles de sa fille ; des pages dignes des plus grands moments du film noir, où l’insupportable noyé dans le quotidien ne peut que ressurgir violemment
C’est l’artiste argentin Eduardo Risso qui dessine ce petit bijou, et c’est vraiment très beau. Oscillant entre Mignola, Bernet et Miller, son trait limpide dans le contraste trouve une force confondante dans des découpages et des cadrages ma foi très réussis. Ses cases muettes sont généralement très belles, et son sens du noir et blanc aigu. Les ambiances sont intenses et bien senties. C’est chouette, quoi ! Non, sérieusement, c’est une très belle bande dessinée que je vous conseille plus que vivement. Et le monde des comics ne s’y est pas trompé : Risso a reçu (tenez-vous bien) en 2001 l’Eisner Award du meilleur récit publié en feuilleton, en 2002 deux Harvey Awards du meilleur artiste et de la meilleure série, toujours en 2002 deux Eisner Awards du meilleur dessinateur-encreur et de la meilleure série régulière, ainsi que le Yellow Kid Award du meilleur artiste… le tout pour 100 Bullets ! Qui dit mieux ?
Heu… je pensais avoir fini, mais je m’aperçois que j’ai oublié de signaler que la couverture de cet album est de Dave Johnson, d’après Steranko. Décidément, ces mecs ont de vraies références…
-WE3 (Panini Comics, Vertigo Graphic Novel).
Après Pride of Baghdad, voici donc un nouveau graphic novel mettant en scène des animaux dans les premiers rôles, en relation avec la folie des hommes. La Fable deviendrait-elle la nouvelle marotte culturelle des comics américains ? Un chien, un chat et un lapin, enrôlés dans un programme militaire et devenus des machines à tuer, vont-ils survivre une fois le projet suspendu ? C’est ce que vous saurez en lisant cette œuvre attachante de Frank Quitely. Vive les bêtes !
-NEW X-MEN vol.3 (Panini Comics, Marvel Deluxe).
Troisième volume, trois récits complets, trois hommes (le grand Grant Morrison, Phil Jimenez et Chris Bachalo) : neuf raisons de se pencher avec plaisir sur cet ouvrage, avec en bonus couvertures originales et croquis inédits.
-CAPTAIN MARVEL 2 (Panini Comics, Marvel Monster).
Album-charnière s’il en est, puisqu’il nous propose l’épilogue des six derniers épisodes de la série, ainsi qu’une mini-série complète servant de prologue à Annihilation que vous découvrirez dès février. À noter la présence du trop peu reconnu Keith Giffen (souvenez-vous… les magnifiques épisodes des Défenseurs à la fin des 70s).
25 JANVIER:
-THE AVENGERS : L’INTEGRALE 1965 (Panini Comics).
À NE PAS LOUPER !!! Décidément, quel bonheur que cette collection des intégrales… Plaisir sans fin de pouvoir lire nos classiques, non censurés, chronologiquement… Il est bon qu’au milieu de l’effervescence des créations contemporaines le patrimoine ne soit pas méprisé ni relégué aux oubliettes mais bien réédité afin que les fans de la jeune génération puisse comprendre les bases de l’univers Marvel et que les anciens puissent se replonger avec délectation dans leur super-madeleine.
Seul petit bémol, les traductions de ces intégrales laissent parfois franchement à désirer : un effort, SVP ! Les sixties méritent mieux (je suis pas réac’, j’étais même pas né, hé !)… Ainsi, dans les volumes consacrés à Spider-Man, celui-ci parle souvent dans un argot parigot assez ridicule. Et récemment dans l’intégrale des X-Men le Professeur Xavier s’exprimait presque parfois comme un mec actuel de 20 piges (à Iceberg : « T’as encore cinq minutes pour faire ce que tu veux », ou à Angel : « T’as pas droit à l’erreur »). Ces contractions et absences d’adverbes de négation ne constituent pas une simple maladresse, ils sont en l’occurrence un complet contresens avec l’esprit même des personnages et de l’œuvre ; car s’il y a bien quelqu’un qui parle de manière posée et respectueuse, c’est bien le Professeur X, que l’on sent même plus dans le voussoiement paternaliste que dans l’injonction « hype ». Sans parler des fautes de français telles que « Vous ne cessez de commettre d’imprudences ! » Relâchement ou démagogie (ou les deux) ? Pitié pour l’esprit original des séries ! La culture, ce n’est pas adapter l’ancien aux codes des nouvelles générations pour mieux les séduire – et ainsi leur faire croire que tout découle de leur quotidien sans qu’ils aient à découvrir d’autres époques dont les différences ne peuvent qu’être un enrichissement pour leur ouverture d’esprit –, la culture c’est tout le contraire. Imagineriez-vous Laurel & Hardy se lancer des « Z-y va » ou « espèce de bouffon » ? Halte ! Déjà qu’on les colorise, les Laurel & Hardy…
Hum, mais bon… Revenons à nos mutants ! Le présent volume contient donc tous les numéros de l’année 1965, année importante s’il en est puisqu’elle annonce l’arrivée du grand Don Heck au sein de l’équipe créatrice des Vengeurs, mais aussi celle de deux membres étonnants dans la fameuse super-équipe : j’ai nommé le fulgurant Vif-Argent et la somptueuse Sorcière Rouge (miam). Ces deux nouvelles recrues s’étaient précédemment égarées dans la Confrérie des Mauvais Mutants de Magneto avant de rejoindre le rang des bons sous l’impulsion féminine et persuasive de Wanda sur son frère Pietro. Mais ces deux super-héros – nous le verrons par la suite – nous réserverons bien d’autres surprises entre le bien et le mal – jusqu’à très récemment l’épisode House of M. Je n’aurais assez de cette tribune pour dire tout le bien que je pense de la sortie de cet album. Toujours les mêmes mots : classique, incontournable, génial… ça devient lassant ; ne reste donc plus qu’à vous jeter sur cet album comme le chat sur la pelote de laine. Miaw !
-GHOST RIDER 2 (Panini Comics, 100% Marvel).
Le 21 février 2007 sortira sur les écrans l’adaptation cinématographique de Ghost Rider, super-héros atypique du monde Marvel flirtant avec le démoniaque plus qu’avec la mutation. Avant d’aller voir le film, relisez cette œuvre étrange ; le présent album, bien sûr (surtout si vous avez acheté le premier volume), mais replongez-vous aussi dans les numéros d’origine du Motard fantôme réalisés par Fleisher et Infantino, Sutton ou Perlin, en écoutant du Alan Vega à fond la caisse.
EN KIOSQUE
DELCOURT COMICS
2 JANVIER:
-LES CHRONIQUES DE SPAWN #10.
Spawn n’en a pas fini avec nous. Toujours sur un rythme mensuel, ses chroniques ne cessent d’interpeller les fans. Au programme : Spawn #157 et #158 (mai et juin 2006) par David Hine et Philip Tan, et Cy-Gor #3 (septembre 1999) par Rick Veitch et Joel Thomas. Gnark gnark gnark !
PANINI COMICS
2 JANVIER:
-SPIDER-MAN #84.
Ça y est, Civil War déboule dans les kiosques en s’immisçant dans plusieurs titres. C’est le cas de ce numéro de Spider-Man où le Tisseur de toile, accompagné de Tony Stark, va vivre une aventure en prologue à la fameuse maxi-série. À suivre, donc, pour ceux qui souhaitent ne rien louper de cet événement.
3 JANVIER:
-MARVEL ICONS #21.
Toujours en prologue à Civil War, ce numéro iconique où les Nouveaux Vengeurs, Captain America, les Fantastiques et les Jeunes Vengeurs nous embarquent dans d’étranges aventures.
-WOLVERINE #156.
Daniel Way et Steve Dillon continuent de fouiller le passé de Logan… avec son lot d’erreurs et de choses douloureuses à assumer. Gulp !
16 JANVIER:
-BATMAN & SUPERMAN #9 : INFINITE CRISIS vol.2.
Suite de la très importante saga Infinite Crisis que de nombreux lecteurs attendent avec impatience. Au casting : Superman, Superboy-Prime, Alexander Luthor, Batman, Wonder Woman et Power Girl. Geoff Johns et le talentueux Phil Jimenez mènent la danse d’un pas de feu, bravo..!
25 JANVIER:
-X-MEN EXTRA #60 : DECIMATION-GENERATION M.
Alors que la communauté mutante semble pratiquement éradiquée, un meurtrier entend éliminer les rares survivants… Horreur et consternation ! Et la journaliste Sally Floyd mène une enquête bien difficile dans le contexte généré par l’épisode House of M. Décidément, X-Men Extra est l’un des titres les plus sombres du moment avec en son sein Decimation et Generation M. La vie mutante n’est pas une partie de plaisir…
Cecil McKinley.