Depuis 2021, chaque année, Tiburce Oger rassemble une belle équipe de dessinateurs et dessinatrices pour évoquer l’Ouest américain à travers des personnages authentiques – le Far West, donc – et l’exploitation de ces territoires par des individus qui oubliaient, bien souvent, qu’ils n’étaient que des colonisateurs assoiffés de richesses…
Lire la suite...La Bande Dessinée chinoise s’installe
Les trois premiers titres mis en ventes par la jeune maison d’édition Xiaopan, dirigée par Patrick Abry, démontrent la diversité et le talent des auteurs venus de Chine, à découvrir d’urgence.
Patrick Abry s’est pris de passion pour la bande dessinée chinoise. C’est au cours de ses nombreux déplacements professionnels, et au fil des rencontres, que cet ancien ingénieur international, passionné de BD, découvre à la fois le talent des auteurs locaux, mais aussi le très faible nombre de titres français traduits en chinois : « 300 », nous précise-t-il.
Il décide donc d’inviter à ses frais 5 auteurs et, avec l’aide de l’association avec l’Association 16000 IMAGES d’Angoulême, organise le Festival de l’Image Dessinée Française à Beijing, « dont la vocation est de créer des échanges » et dont la première édition a eu lieu en octobre 2005. La seconde se déroulera en septembre 2006.
A cette occasion, sa rencontre avec Pierre Paquet, PDG des éditions qui portent son nom, s’avère déterminante. Les deux hommes s’associent à titre personnel – Patrick Abry apportant sa connaissance fine de la bande dessinée chinoise ainsi que ses contacts dans le secteur et Pierre Paquet, son savoir-faire d’éditeur – et créent « Xiaopan » (« Abry », en chinois, tout simplement !). Au programme éditorial : des achats de droits, mais aussi des œuvres de création « qui donnent à ces auteurs la possibilité de faire ce qu’ils veulent, des travaux souvent impubliables en Chine où les publication restent très surveillées » souligne Patrick Abry.
A la découverte des trois premiers titres mis en vente dès ce mois de mars, on mesure l’enthousiasme de Patrick Abry tant la diversité des genres et le talent sont au rendez-vous. Si « My Street », le thriller de Nie Jun, ne déroutera pas les amateurs de mangas (sens de lecture excepté !), « Le Fils du Marchand », un conte traditionnel mis en image par Nie Chongrui et surtout « Remember », un ensemble de récits autobiographiques magnifiquement illustrés du jeune et plus que prometteur Benjamin, achèveront de vous convaincre de l’intérêt et de la spécificité d’un genre qui devrait rapidement susciter l’adhésion et l’engouement du public.
Laurent Turpin
Toutes les infos « catalogue » sur : www.xiaopan.com