La parution des « Hêtres pourpres » démontre qu’il est possible d’adapter une enquête de Sherlock Holmes pour un jeune public. Sir Arthur Conan Doyle donne vie au plus célèbre détective de la littérature policière en 1887, dans le roman « Une étude en rouge ». Cinq ans plus tard, dans le recueil de nouvelles sobrement intitulé « Les Aventures de Sherlock Holmes », on trouve le récit « Les Hêtres rouges ». Celui-ci est adapté pour un jeune public, dès l’école primaire, dans une bande dessinée amusante et prenante : « Les Hêtres pourpres ».
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« Chats chats chats » par Philippe Larbier et Lapuss
Qu’ils soient persans, angora ou de gouttière, roux ou tigrés, élégants ou balourds, les chats inspirent les écrivains et les dessinateurs. Ils sont et demeurent les compagnons farouchement indépendants de celles et ceux qui aiment les livres et les voyages immobiles.
En voici une nouvelle preuve dans cet album humoristique entièrement dédié à ces bêtes énigmatiques.
Lapuss et Barbier, qui ont fait leurs preuves dans d’autres séries d’humour, composent ici trente-quatre tranches de vie félines, des saynètes sans paroles, mais pleines de vie et de miaulements expressifs. Le lecteur, quel que soit son âge, y retrouvera quelque chose de son matou favori ou une expérience vécue.
Car les chats n’en font qu’à leur tête, ils sont réfractaires à la contrainte ou à l’éducation. Ils préfèrent le pot de fleurs à la litière toute neuve, la flaque d’eau bien agitée au bol tout propre, le poisson macéré dans le sac poubelle déchiqueté à celui déposé délicatement dans la gamelle. Ils aiment ronronner sur les genoux quand ils en ont envie, eux, folâtrer dans la campagne quand leur maîtresse vient de leur brosser le poil ou se jeter sur l’assiette de spaghettis de leur maître, condamné alors à un yaourt spartiate. Ils se hérissent lorsqu’un chien apparaît à la télévision, se plument entre eux pour quelques croquettes et font parfois d’étranges expériences avec les miroirs ou les tiroirs.
Ils sont ainsi, les chats, parfois chats – meaux ou chats – pitres, chats – pardeurs ou chats – rivari …
Les humains n’ont qu’à bien se tenir et accepter les humeurs félines de leurs compagnons, que l’on appelle sans doute à tort animaux « domestiques » !
Le trait est vif et très expressif, la narration enlevée, et les chats à croquer. Par ces temps de grisaille et de marasme, cet album de pur divertissement fait du bien.
Catherine GENTILE
« Chats chats chats » par Lapuss et Philippe Larbier
Éditions Delcourt (10,50 €) – ISBN 978 2 7560 2583 4
Bonjour,
Je voudrais vous dire que j’adore « chats chats chats » c’est un pur régal et chaque matin, la première chose que je fais, en arrivant à mon bureau, avant de commencer quoi que ce soit, c’est vite regarder les dessins de Lapuss et Philippe Larbier. Quel régal.. et de plus, je retrouve le comportement de mes 4 chats. Quel bonheur chaque matin.
Une admiratrice de votre humour et de vos dessins.
Chantal Josse, je n’aurais qu’un seul mot à vous dire: Merci!!!!!!!!!!